"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ici, ce n'est pas vraiment Spider-man que je découvre. Enfin, disons que je connais le personnage via les films. Mais ce récit de 2000/2001 est le premier que je lis sur le personnage.
Et on sent clairement que Sam Raimi s'en est inspiré pour son premier film sorti en 2002.
On retrouve donc Peter Parker, version ado sans amis et bouc émissaire des bourrins de l'équipe de basket. La belle MJ, dont Peter tombera amoureux et qui est ici une des rares personnes à aller vers lui avant sa métamorphose physique. Tante May et oncle Ben, philosophes sans le sou. Et bien sûr Harry Osborn et son père qui deviendra le bouffon vert.
Côté scénario, Bendis prend le temps de poser les bases, renforcer les liens amicaux entre chaque personnages, pour accentuer le côté dramatique de chaque tragédie. Rien de neuf au rayon origin story. Par contre j'ai vraiment aimé la première apparition du Bouffon Vert, beaucoup plus impressionnant qu'au cinéma, une belle bête pour le premier combat du héros.
Visuellement, j'ai adoré. Très dynamique dans la composition des planches, agréable à l'œil, et une ambiance ni trop sombre, ni trop fresh pour plaire au plus grand public.
7 premiers épisodes qui m'ont convaincu d'aller au-delà, et de lire la suite. Qui vient d'être rééditée au format poche par Panini. Coup de chance...
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