"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans une demeure située non loin de Londres, Mrs Mackenzie, la gouvernante, a bu le bouillon de onze heures sous une forme des plus sucrées. N'aurait-elle pas été victime de sa gourmandise en dévorant la part de gâteau délaissée par sa patronne, Mrs Ludlow ? Et en ce cas, qui en voulait à la vieille dame au point d'essayer de la faire passer de vie à trépas ?
Dans une ambiance très british rappelant un peu l'univers Agathesque, une riche veuve règne en véritable Reine Mère sur l'ensemble de sa famille, se comportant en despote acariâtre vis-à-vis de certains, tenant surtout bien serrés les cordons de la bourse sur laquelle lorgnent naturellement quelques enfants ou petits-enfants en quête de liquidité.
C'est donc une intrigue des plus classiques qui attend le lecteur, avec une police essayant de ne pas s'égarer au milieu des inévitables faux-semblants, tout en ménageant une maîtresse de maison particulièrement encombrante et susceptible.
Le rôle du détective de service est dévolu au professeur Patrick Grant, un universitaire à l'intelligence hors du commun passionné d'énigmes qui, pour sa première apparition, va comme de bien entendu damer le pion à une maréchaussée quelque peu à la peine.
L'intrigue n'atteint pas des sommets au niveau suspense, mais l'auteure maintient suffisamment bien le mystère sur le qui et le pourquoi pour permettre, à ceux que le charme légèrement suranné de ce roman ne rebutera pas, de passer un agréable moment de lecture.
Deuxième roman de Margaret Yorke que je lis et j'apprécie toujours le côté très British de ses histoires et de son style.
Nina, la quarantaine, voit son existence subitement chamboulée à l'annonce par son mari de la fin de leur vie commune. Elle trouve du réconfort auprès de ses deux grandes filles mais c'est Priscilla, une inconnue, qui lui tend la main en lui proposant de venir garder sa propriété de Netherton-St-Mary pendant qu'elle et son mari sont à l'étranger.
Nina se retrouve donc dans une immense maison, avec un sympathique labrador et pour seule occupation celle de flâner dans une campagne anglaise des plus bucoliques, mais également des plus déprimantes pour une citadine en pleine crise existentielle. Elle n'est pas pourtant pas seule, avec Dan le retraité jardinier qui vient prendre le thé à heure fixe et s'occupe des espaces verts du domaine, ainsi qu'Heather et Guy, les voisins et Amis des propriétaires.
Tout n'est cependant pas aussi calme que prévu dans ces lieux champêtres : des appels téléphoniques sans personne au bout du fil effraient quelque peu Nina et le meurtre d'une jeune femme dans les environs nous rappelle que l'auteur écrit plutôt des polars. La vie continue cependant son cours sans que l'activité d'un tueur ne perturbe plus que ça le quotidien de personnages qui ont déjà suffisamment à penser pour conserver leurs petits – ou grands – secrets, et tenir éloigné les fantômes du passé.
Margaret Yorke réussit à maintenir l'attention du lecteur avec l'histoire de Nina et des habitants du village tout en instaurant subtilement le doute dans les esprits sur l'éventuelle proximité d'un dangereux psychopathe.
J'ai vraiment passé un bon moment avec ce pseudo polar intégrant
intelligemment un soupçon d'ambiance policière dans un récit d'un certain romantisme parfois émouvant.
Deuxième roman de Margaret Yorke que je lis et j'apprécie toujours le côté très British de ses histoires et de son style.
Nina, la quarantaine, voit son existence subitement chamboulée à l'annonce par son mari de la fin de leur vie commune. Elle trouve du réconfort auprès de ses deux grandes filles mais c'est Priscilla, une inconnue, qui lui tend la main en lui proposant de venir garder sa propriété de Netherton-St-Mary pendant qu'elle et son mari sont à l'étranger.
Nina se retrouve donc dans une immense maison, avec un sympathique labrador et pour seule occupation celle de flâner dans une campagne anglaise des plus bucoliques, mais également des plus déprimantes pour une citadine en pleine crise existentielle. Elle n'est pas pourtant pas seule, avec Dan le retraité jardinier qui vient prendre le thé à heure fixe et s'occupe des espaces verts du domaine, ainsi qu'Heather et Guy, les voisins et Amis des propriétaires.
Tout n'est cependant pas aussi calme que prévu dans ces lieux champêtres : des appels téléphoniques sans personne au bout du fil effraient quelque peu Nina et le meurtre d'une jeune femme dans les environs nous rappelle que l'auteur écrit plutôt des polars. La vie continue cependant son cours sans que l'activité d'un tueur ne perturbe plus que ça le quotidien de personnages qui ont déjà suffisamment à penser pour conserver leurs petits – où grands – secrets, et tenir éloigné les fantômes du passé.
Margaret Yorke réussit à maintenir l'attention du lecteur avec l'histoire de Nina et des habitants du village tout en instaurant subtilement le doute dans les esprits sur l'éventuelle proximité d'un dangereux psychopathe.
J'ai vraiment passé un bon moment avec ce pseudo polar intégrant intelligemment un soupçon d'ambiance policière dans un récit d'un certain romantisme parfois émouvant.
Qui a poussé mamie dans l'escalier?
Deux dames âgées, amies de surcroît, ont la malchance de faire une chute fatale dans un escalier, en des lieux prestigieux, l'Acropole pour l'une et le British Muséum pour l'autre.
Le professeur Patrick Grant, détective à ses heures, qui a assisté au premier accident et rencontré ensuite la future deuxième victime lors d'une visite à la famille de la première, ne croit pas a une simple coïncidence.
L'intrigue se développe à un train de sénateur, à travers une campagne anglaise typique avec ses cottages aux toits de chaume et ses vieilles demeures chargées d'histoires dramatiques et folkloriques.
Notre professeur s'implique dans cette affaire doublement motivé, par la petite nièce de la première victime d'abord et, en bon spécialiste de littérature anglaise qu'il est, par la somptueuse collection de livres qui est à vendre.
Tout est «so british» dans ce récit agréable à lire, qui manque cependant quelque peu de consistance et de suspense, avec une explication finale pas totalement convaincante.
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