"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Etiqueté “steampunk” ce roman n’est pas un genre que je lis régulièrement car les quelques que j’ai lu étaient soit trop magiques, soit trop ados un peu niais !
Je ne suis pas très apte à dire s’il correspond bien à la définition qui en est donnée mais pour moi il colle bien et de plus je me suis régalée !
Depuis la Tempête, dont nous ne saurons rien de plus, le littoral du nord de la France est en partie submergé, les villes côtières à moitié détruites été sont protégées par des digues. Au-delà de ces digues des monstruosités sont apparues et les machines semblent douées de vie !
Certaines personnes ont le don d’entendre les morts, ils sont appelés les Corbeaux et enquêtent sur les morts suspectes. Nayeli est l’une d’elle et se rend de Dunkerque à Cherbourg pour rejoindre celui qui lui apprendra à contrôler ce don. L’Arsenal de Cherbourg est sous l’eau et d’étranges choses s’y passent.
J’ai beaucoup apprécié cet univers entre passé, présent et futur. Lydie Blaizot a réussi à créer un climat angoissant dès que la ville est laissée derrière la muraille et l’imagination doit pallier le manque de visibilité de la mer avec des détails savamment distillés de ce qui pourrait s’y trouver !
Je ne la connaissais pas avant ce titre choisit pour sa couverture ! C’est une bonne rencontre et j’espère qu’il y aura d’autres volumes avec ce couple de Corbeaux sympathique ! En attendant je vais faire en sorte de me procurer un autre de ses livres !
#LesCorbeauxLesvestigesdelArsenal #NetGalleyFrance
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
Un scénario bancal et décousu, que dire de plus ?
Bien que le premier tome ne m’ait pas laissé un souvenir impérissable, j’ai décidé d’offrir une seconde chance à ce diptyque. J’ai donc lu le deuxième numéro, en essayant de revoir mes exigences à la baisse. Alors, verdict ? J’aurais mieux fait de m’abstenir ! En effet, si le scénario de Prémices manquait déjà de consistance, j’ai trouvé celui de Cabale pire encore. J’ai donc assisté à une succession d’évènements plus improbables les uns que les autres…
A la recherche de Rempert, Darya demande l’aide de Sissoï qui met au point un plan dont les motivations me semblent toujours obscures : se renseigner auprès de Rulav, un vampire sanguinaire de sa connaissance. Et, bien sûr, la confrontation tourne au drame, même si on ne sait pas trop pourquoi. De son côté, Rempert s’allie avec Nadejda, une Insoumise qui avait pourtant juré de ne jamais faire confiance à un vampire – cherchez l’erreur ! – pour s’enfuir du lieu où il est emprisonné. Bizarrement, il y parvient sans la moindre difficulté, alors même que les hommes qui le retiennent captif sont censés être de vrais spécialistes en méthodes anti-vampires…
D’ailleurs, le prêtre et ses deux acolytes ont perdu toute crédibilité à mes yeux, tant leurs actions m’ont semblé vaines et dépourvues de sens dans ce second volet. Bref, vous l’aurez compris, on a déjà fait mieux niveau scénario.
Quand tout part à vau-l’eau !
Si je conservais l’espoir, au début, de voir les choses évoluer favorablement, j’ai fini par me perdre au sein des mille et une intrigues mises en place par l’auteure. Souvenez-vous : Darya était hantée par des visions cauchemardesques, puisqu’elle voyait les gens tels qu’ils étaient le jour de leur mort. Elle a ensuite découvert qu’elle était une Coryphée et se trouvait donc au service de la Mort. Or, elle a totalement oublié sa mission, obnubilée par son désir de retrouver Rempert.
Et que dire de ce dernier ? Lui qui souhaitait recouvrer ses souvenirs et sa santé mentale grâce à un remède dont il est le seul à connaître le secret de fabrication, le voilà embarqué dans des combats, disons, étranges. A ses côtés, Nadejda semble être victime d’un mal inconnu inoculé par Daniil, un personnage seulement intéressé par le pouvoir, mais dont on ne comprend pas vraiment les intentions. Au même moment, on découvre que la période est censée être prolifique pour les vampires qui risquent de se reproduire en masse et en très peu de temps.
En somme, un fouillis indescriptible d’actions, d’informations et de rebondissements qui dessert grandement l’histoire. Mis à part les recherches de Darya pour retrouver Rempert, j’ai eu du mal à comprendre les liens entre les actes de chacun. Tout se mélange et aucun fil rouge ne se dégage, Lydie Blaizot ne parvenant pas à aller au bout de ses idées et préférant se renouveler sans cesse par de nouveaux bouleversements. Résultat : une sorte de patchwork d’évènements mis les uns à la suite des autres. Enfin, au moins… on ne s’ennuie pas !
Des personnages de plus en plus fades
Ce qui m’avait plu en découvrant le synopsis de Prémices, c’était que Darya était torturée par ses visions et ne comprenait pas l’origine de cette faculté surprenante. Or, elle est progressivement devenue le cliché de la femme amoureuse, au point que son personnage ne se résume plus qu’à cela dans Cabale. Il en va de même pour Rempert qui joue à merveille le rôle de l’amoureux transi.
Et, alors que l’auteure s’est acharnée à nous présenter des vampires qui ne ressemblent en rien à l’image que l’on a habituellement de ces monstres, elle a fait de Rulav un être barbare et sans âme ! Je pourrais continuer mon énumération avec Daniil, ce fou furieux avide de pouvoir. Oui, encore un cliché !
C’est pourquoi j’ai préféré me concentrer sur les moments, heureusement nombreux, dédiés à La Mort et à son ordonnance, Blatte, qui n’ont pas manqué de me faire sourire. C’est d’ailleurs grâce à eux que ce livre a obtenu la moyenne…
Une suite que j’attendais depuis quelque temps et qui ne m’a pas déçue ! Je pense même avoir préféré ce tome au précédent :p Des protagonistes toujours plus attachants, des actions surprenantes en succession, de magnifiques paysages et une auteure qui n’a pas peur de faire vivre l’enfer à ses personnages !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2017/08/29/larmes-de-cendres-tome-2-cabale/
http://papillonvoyageurbloglivresque.weebly.com/chroniques/-n-i-x-lydie-blaizot
Le mois de janvier, je manquais de science-fiction. Alors, en parallèle de ma lecture de l'Ombre des Oubliés 1 de Forence Mornet, j'ai débuté N.I.X. de Lydie Blaizot. C'est une lecture courte qui s'avère être une bonne découverte, bien que je ne l'ai pas trouvée parfaite. Je remercie du fond du cœur les éditions Voy'[el] pour notre collaboration et les Service-Presses qui m'ont été envoyés.
C'est l'histoire de trois personnages différents qui vont se retrouver confrontés au mauvais tournant que prend leur existence. Deborah Alexander; étudiante en arts plastiques, Cole Brukenmeyer, professeur de sciences à l'Université d'Howard et Nicholaï Radovski, gérant d'un bar, sont en réalité des pronix. À partir du moment où cette info leur est révélée, leur vie s'en retrouve changée... Une aventure débute. Et si leur ennemi n'était pas celui qu'ils croient ?
J'ai directement flashé sur la couverture, promettant un super livre de science-fiction. Ne vous inquiétez pas, ce livre est tout à fait fidèle au genre. Le côté SF est vraiment maîtrisé de la part de l'auteure, bien que j'aurais personnellement souhaité plus de détails. C'est une histoire complexe manquant de description. Néanmoins, cela est compensé par une intrigue intéressante ; les pronix, humains créés génétiquement par un scientifique. J'ai trouvé la thématique intéressante, surtout que de nos jours, cela pourrait très bien arrivé. On peut alors dire que c'est un roman qui ne manque pas de cohérence et de logique.
La plume de Lydie est fluide, et c'est un livre qui se lit assez rapidement. Elle écrit vraiment bien et nous donne facilement envie de savoir la suite. Elle se prête également bien à la tension et à l'action qui règnent tout au long du roman. Le petit bémol, c'est que son écriture me paraît froide. Personnellement, je lisais, j'aimais bien ce que je lisais mais je n'ai ressenti aucun sentiment. Je n'avais pas l'impression de faire partie de l'histoire, et c'est ce qui m'a manqué malheureusement. Néanmoins, cela n'enlève en rien le fait que c'est un bon livre et qu'il est très bien écrit. Il s'agit ici d'un ressenti personnel qu'on ne partage peut-être pas tous, nous les lecteurs !
Concernant les personnages, c'est ici que j'ai le plus de choses à dire. Ils étaient tous intrigants, sans exception. Je me suis reconnue en Deborah parce que, comme elle, je sis étudiante (pas dans la même filière, par contre). Je suis confrontée aux cours, également. Du coup, m'associer à elle a été facile. Cole est quelqu'un d'apparence gentille, tandis que Nicholaï semble être quelqu'un de cynique et solitaire. Malheureusement, ils ne m'ont pas laissé leur marque. Pour tout vous dire, j'ai eu du mal à me rappeler de leurs caractères. Ils m'ont paru peu approfondis, mais ça doit sans doute être normal, vu que le récit n'était pas très long. Au cours de leur aventure, ils en viennent à rencontrer un mystérieux bonhomme dans son camping car, accompagné d'un robot. Bizarrement, ça m'a fait penser à Star Wars, car on y voit beaucoup des humains en compagne de R2D2, C3PO ou même BB8... Puis, ça reste dans le même univers. Bref, pour en revenir à cet étrange personnage, il est bête comme ses pieds et, au lieu de me faire rire, il m'a vraiment fait pitié. Mais, on ne peut s'empêcher de se poser des questions sur sa présence dans l'histoire... Que fait-il là ? Pourquoi ? C'est un homme intrigant qui apporte une petite touche d'humour.
J'avais peur d'être déçue par la fin mais elle s'est avérée vraiment chouette. Bon, c'est un final facile, mais tout découle tellement naturellement qu'on n'y prête pas attention. C'est ainsi que ça devait se terminer, et pas autrement. C'est le point final d'une bonne petite histoire de science-fiction !
Grosso modo, N.I.X. est une histoire de SF qui distrait bien. Elle contient des défauts comme des qualités. J'en garde un très bon souvenir pour la plume, l'intrigue et sa fin, bien que je ne me sois pas sentie aussi transportée que je l'espérais. C'est une lecture qui plaira aux amateurs de science-fiction !
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