"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le cadavre d'une adolescente est découvert dans le coffre d'une voiture dans le parking d'un cimetière.
La police identifie rapidement le propriétaire du véhicule, mais il a un alibi en béton : il est incarcéré en préventive. Ses amis sont interpelés, mais aucun aveu ni aucune preuve ne viennent étayer les soupçons.
Lorsque la victime est identifiée, on découvre qu'elle devait passer une semaine de vacances chez une amie, qui elle aussi a disparu...
Comme souvent, dans les Prix du Quai des orfèvres, la procédure prime sur le suspens. Des suspects sont identifiés, puis plus ou moins innocentés. D'autres apparaissent. Et c'est à l'issue d'un long et minutieux travail d'enquête et de vérification des indices que le ou les coupables sont identifiés.
Cet opus n'échappe pas à la règle, mais je dois reconnaître que c'est bien amené, les rebondissements de l'intrigue entretenant l'intérêt du lecteur. Une agréable surprise, donc.
Les personnages sont intéressants : l'équipe de policiers et son chef, avec leurs manies et leurs failles ; les victimes et leur entourage, avec leurs marqueurs sociologiques ; seuls les premiers suspects paraissent un peu trop caricaturaux.
L'écriture est fluide, sans fioritures ou effets de style inutiles. Le récit est dynamique, à l'image de l'intrigue. La lecture est facile, et on ne s'ennuie pas.
"Le crime était signé" n'est certainement pas le polar de l'année 2016, mail il procure un bon moment de lecture.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/01/02/le-crime-etait-signe-de-lionel-olivier-chez-fayard-un-bon-moment-de-lecture/
Une jeune fille retrouvée étranglée dans le coffre d'une voiture près du cimetière à Rosny-sous-Bois, dès les premières lignes, le roman de Lionel Olivier nous plonge dans une enquête menée par le groupe de Quentin Fergeac. Et c'est cette équipe du mythique "36 Quai des Orfèvres" que l'auteur nous fait suivre, décortiquant les indices, les pistes, fausses ou plus fécondes, les actions. La résolution de l'intrigue passe presque au second plan alors que les procédures des enquêteurs sont décrites de manière détaillée avec un réalisme sans fioritures. C'est direct, efficace, marqué du sceau de l'authenticité, même si le dénouement semble un peu négligé. Mais c'est que l'intérêt du roman se situe dans l'enquête elle-même davantage que dans l'élucidation du crime.
Au moment où le "36" va disparaître, ce livre est un bel hommage au travail de ceux qui, loin des feux de la notoriété, avancent à petits pas dans leur confrontation au crime.
Excellent livre policier, bien construit ; du suspense, une intrigue qui ne se dénoue qu'à la fin. Policier en retraite, l'auteur montre non seulement sa bonne connaissance du fonctionnement de la police et de la justice, mais fait preuve d'un réel talent pour mêler les enquêtes et distiller les fausses pistes.
Un titre bien choisi, dont on comprend le sens a posteriori.
Un bon moment de lecture.
Un polar de facture très classique et au dénouement peu extravagant.
Une plongée au coeur d’une équipe au sein de laquelle chacun se réparti les rôles.
La découverte de la langue des signes pour une des enquêtrice, ce qui va faire avancer la recherche du coupable.
Un bon moment de lecture.
L’image que je retiendrai :
Celle du restaurant chez Denise dans lequel tout le monde se retrouve à la fin de l’enquête et qui sert des plats cuisinés typiquement régionaux. Chacun des personnages y retrouve un peu son « chez lui ».
http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/18/le-crime-etait-signe-lionel-olivier
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