"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le cosy mystery est un sous-genre du roman policier que j’affectionne. La jolie couverture et le résumé ont achevé de me convaincre de lire ce roman. Sunset Hall est une petite résidence privée pour seniors. Agnes Sharpe en est l’instigatrice. Elle partage cette maison avec d’autres personnes âgées qui sont donc, ses colocataires. Mais voilà que deux décès surviennent et que ceux-ci deviennent rapidement suspect. La police n’est pas efficace pour un sou. Agnès et sa bande vont devoir mener l’enquête, malgré leur âge avancé et leurs ennuis de santé. L’idée de mettre des octogénaires comme personnages principaux et enquêteurs est une idée originale. Chacun a ses particularités et cela crée des situations assez cocasses. Hélas, je n’ai pas su m’attacher aux personnages, Léonie Swann met une certaine distance entre le lecteur et eux, ce qui a freiné ma lecture. Côté intrigue, je dois avouer qu’on peut assez aisément deviner l’identité du coupable. Pour conclure, une bonne idée de départ mais j’aurais souhaité me sentir plus proche des personnages principaux et une intrigue un peu plus complexe.
Ce livre est conçu comme un roman policier. Ce sont les moutons qui mènent l'enquête ! La vie est vue à travers leurs yeux et leurs commentaires vont avec. J'a passé un très bon moment avec ce livre
La vérité ne sortirait-elle pas parfois du bec des perroquets ?
Dans le style volatile fort volubile, Gray se pose en véritable champion du monde. Ce que ne tarde pas à découvrir Augustus Huff, enseignant à Cambridge, lorsqu'il se retrouve maître officiel temporaire de l'oiseau après le décès de son propriétaire Elliot, étudiant et adepte de la varappe urbaine, victime d'une chute mortelle.
Augustus est obnubilé par l'ordre. Il range ses précieux presse-papiers toujours de la même manière, vérifie plusieurs fois la fermeture de sa porte, et avance toujours le pied gauche en premier.
Le désordre déboule dans sa vie avec le perroquet, qui se réfugie sur son épaule et ne veut s'en éloigner sous aucun prétexte, si ce n'est pour manger graines, fruits et surtout des gâteaux, qu'il réclame régulièrement à grands cris, au milieu de tout un tas d'autres mots, simples répétitions de ce qu'il vient juste d'entendre, ou tirades plus énigmatiques remontant de sa mémoire. L'oiseau, lorsqu'il ne chante pas « Bad Romance » de Lady Gaga, se montre excellent imitateur, reproduisant souvent parmi d'autres la voix de son défunt maître, pouvant également devenir sonnette, clochette, coup sur une porte, ou aspirateur.
Cette propension à ne pas vouloir lâcher Augustus, et surtout à ne pas savoir fermer son bec, amène de savoureux dialogues, Gray ne pouvant s'empêcher de se mêler de toutes les discussions, d'autant plus qu'il semble connu et apprécié de beaucoup de monde.
Pour augustus, certains moments sont un peu délicats à gérer, en particulier lorsqu'il doit traverser une place bondée dont les passants entendent subitement crier « sexe » en croisant l'étrange équipage.
J'ai adoré cette balade en compagnie du plus attachant, à tous les sens du terme, des perroquets. Ce roman s'est révélé pour moi un véritable page-turner, tant était grande l'envie de connaître la suite des péripéties de ce couple d'enquêteurs improbables, et accessoirement d'apprendre le fin mot de l'intrigue concernant la mort d'Elliot, avec, là encore, pour principal intérêt de découvrir la réelle part prise par les vocalises de Gray dans la résolution de l'énigme.
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