Dans la classe de Madame Fontanet, les personnalités se croisent et s'apprivoisent. Celles des élèves, collégiens et lycéens en pleine construction, que Lelia Caplan décrit brillamment et celle de l'enseignante qui, malgré ses blessures personnelles, garde l'envie de transmettre. De la bimbo à l'élève le plus discret, les portraits brossés par l'autrice ne sont pas manichéens, ce qui les rend d'autant plus réalistes. Pourtant, il y en a eu des déceptions, des écueils et des angoisses. Le traitement que l'institution réserve à son personnel est admirablement présenté. Heureusement, il y a toujours ces petites victoires que chaque enseignant vit et qui lui permet de tenir le coup dans un monde de plus en plus brutal. Ces petites victoires qui font dire que le métier d'enseignant demeure un des plus beaux et un des plus indispensables au monde. Merci pour ce voyage tumultueux au sein de l'Education Nationale et auprès de ses courageux représentants. Merci pour tous ces élèves qui, avec le bon accompagnement, peuvent réaliser des miracles. Et merci pour m'avoir permis de replonger dans cette période inimaginable que fut celle du confinement. On oublie vite, heureusement, les écrits sont là pour nous rappeler ce que nous avons dû accepter.
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