"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rose est une jeune-femme solitaire qui vit sa vie en parenthèse et tient le bonheur à distance. Sa sœur ainée, Anna, et son père, Georges, l’ont élevée dans la blessure d’un deuil qu’ils n’ont jamais fait. Rose ne possède aucun souvenir de cette mère perdue à l’âge de deux ans, à l’exception d’une photo d’elle. Pourtant, un matin, le destin fait basculer son existence. Rose est témoin d’un accident et la femme qui meurt dans ses bras lui confie son journal de vie ainsi qu’un message à transmettre : « Dites-leur pour moi que je les aime ». De cette lecture initiatique naîtra l’envie de tout changer, bousculer les lois familiales, les secrets gardés, les silences, se donner le droit de s’ouvrir enfin aux autres. Mais quand l’adversité s’entête, la peur reprend parfois ses droits et la mort ses prérogatives. Rose trouvera-t-elle sa vérité? Osera t-elle, enfin, le bonheur?
Son auteur me l'ayant gentiment envoyé, je me suis plongée dans ce livre avec mon mug de thé à la rose. Après un début qui m'a laissé dubitative, je me suis laissée emporter par les pages qui ont défilé rapidement....
Ce livre évoque à la fois un vrai travail de reconstruction de soi, des autres, de son physique lié à l'âme, mais aussi la résilience, le pardon... Cette histoire de vie se démultiplie en offrant un hymne à l'amour et à la vie, 2 choses qui sont au dessus de tout et qui vont vaincre...
L'écriture peut paraître brutale, incisive comme si on ouvrait le cœur sans anesthésie préalable, mais il y a toujours 1 compresse de douceur qui enveloppe cela...Mais ce roman est dur car les sujets évoqués sont loin d'être faciles, ils débordent de souffrance, de mal être mais l'espoir gagne toujours...
Un premier beau roman qui laisse envisager d'autres pépites....
Il y a des lectures qui vous marquent, vous émeuvent, vous touchent au plus profond de vous, des sentiments oubliés, cachés. Il y a des lectures qui vous font grandir, réfléchir sur vous-même sans s'en rendre compte, qui vous laissent sans voix une fois finie. L'eau de Rose fait partie de celles-là. J'espère à travers cette chronique arriver à vous partager tout ce que j'ai ressenti en lisant ce roman.
La plume de Laurence Martin est magnifique, fluide, pure, alternant phrases courtes et longues, donnant du rythme à la lecture. J'ai essayé de déguster chaque mot, mais l'histoire est tellement prenante que je l'ai eue vite finie.
À travers le personnage de Rose, nous allons, nous lecteurs, vivre des moments très émouvants. L'eau n'est pas toujours calme, ce livre m'a fait penser au titre du film « La vie n'est pas un long fleuve tranquille », c'est le cas ici avec les temps de calme, de tempête dans la vie de Rose. Cette jeune femme a perdu sa mère vingt ans auparavant, elle n'avait que deux ans, elle ne garde aucun souvenir d'elle, et ce n'est pas sa sœur Anna ou son père qui vont lui en transmettre puisqu'ils ont décidé de ne pas parler de cette mère partie trop tôt. Un silence pesant pour Rose.
Un jour, dans une rue à la sortie d'un cimetière, Rose évite une personne qui court et a un accident en percutant une voiture. Cette femme demande à Rose, en agonisant, de transmettre un message, de leur dire qu'elle les aime et de leur amener le carnet proche d'elle. Quel bouleversement pour Rose, déjà d'avoir vécu ce drame, mais aussi quand elle va se mettre à lire ce carnet qui n'est autre que le journal intime de la défunte. C'était une femme qui souffrait intérieurement, qui essayait de se reconstruire après la perte d'un être cher, point commun qui va la rapprocher de Rose. Et une promesse est une promesse, donc Rose va faire des kilomètres pour transmettre ces dernières paroles.
La lecture de ce carnet va permettre à Rose de faire également un travail sur elle-même par rapport au décès de sa mère et au silence de son père. Grâce à cette lecture, elle va rencontrer des personnes formidables qui vont lui donner de très belles leçons de vie. Elle se demande surtout si elle a le droit au bonheur, elle n'hésite pas à se sacrifier pour le bien-être de sa sœur, mais pour être bien avec les autres, ne faut-il pas être en paix avec soi-même ?
Ce roman, vous l'aurez compris, véhicule de très beaux messages d'amour, d'amitié, montre la résilience des actes passés sur notre vie présente et la construction de celle-ci pour le futur. Tout est lié, si on accepte le passé, on vivra mieux notre présent et notre futur n'en sera que plus beau. Certaines phrases m'ont bouleversées, comme celle-ci trouvée dans le carnet : « Parce qu'aimer, c'est la seule raison qui fait que la vie soit vécue »..on ne peut pas rester insensible, je me suis très vite attachée à Rose et aux autres personnages.
L'auteure parle avec beaucoup de pudeur et d'authenticité de problèmes graves, de la mort d'un conjoint, d'un parent, de la façon de faire son deuil, de l'acceptation ou pas, de la dépression, des secrets, des non-dits, mais aussi de reconstruction, d'amour, de bonté d'âme. C'est un très beau roman de la première ligne à la dernière, le final m'a beaucoup émue, il nous montre que l'on peut se sortir de l'engrenage ou des répétitions d'événements, que chacun a une force intérieure pour vivre autrement, il est rempli d'espoir et de positivité.
L'eau de Rose est un gros coup de cœur, il nous parle, même si on n'a pas vécu les mêmes situations, certains faits font résonance. Je ne peux que vous encourager à le lire, il n'est pas triste, il est juste beau.
Je remercie sincèrement Laurence Martin qui m'a fait vivre un moment de lecture inoubliable, un très beau cadeau que je ne vais pas oublier de sitôt, j'en suis encore toute chamboulée, remplie de frissons, la tête encore dans le roman et avec Rose...
Un message via internet. Un auteur me propose de m'envoyer son livre.
Pourquoi pas ?
L'Eau de Rose. Une jolie couverture. Qui donne envie.
Rose vit depuis vingt ans avec la mort de sa mère. Ou plutôt ne vit pas justement. Effacée, elle s'excuse d'exister, d'être en vie. Petit oiseau blessé, souffrant de phobie sociale, elle laisse s'écouler les jours, sans en attendre grand-chose.
Au coin d'une rue, au détour de la vie, elle va assister à un accident et voir mourir une inconnue sous ses yeux. Celle-ci, dans un dernier souffle lui confiera une mission. Qui va changer Rose …
Elle partira alors vers la vie. Vers sa vie …
C'est un joli roman sur la résilience. Sur ses vies abîmées de trop de non dits.
Un premier roman qui mérite d'être soutenu. Un roman qui vient du coeur, écrit avec les tripes avec une délicatesse folle.
Sans fioritures, Laurence Martin construit un roman positif et optimisme sur un sujet difficile, la construction d'un enfant ayant vécu un deuil dans son enfance et les conséquences sur sa vie d'adulte.
Parfois trop beau pour être vrai, on se laisse quand même emporter par Rose, cette anti héroïne en puissance.
Merci Laurence de m'avoir offert votre premier ouvrage, ce précieux travail, qui a su me toucher et m'emporter.
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