Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Mexique, début du XXème siècle. Tita découvre avec effarement qu'étant la plus jeune des filles elle ne pourra jamais se marier car elle devra s'occuper de sa vieille maman. Sacrifiée sur l'autel d'une coutume immuable. Mais voilà, Tita est amoureuse de Pedro qui ressent un amour immense et impérissable pour elle. Hélas, parfois les compromis… car Mamá Elena veille sur sa maisonnée en parfaite mégère, d'une poigne de fer et sans cœur. Et Pedro est un idiot, car il accepte un arrangement stupide.
Cuisine, amour, peines de cœur et joie de vivre, voilà de quoi ce roman nous parle, avec un soupçon de magie. J'ai adoré l'idée !
Douze chapitres, douze mois de l'année mais pas forcément toujours la même année, avec une recette à chaque fois. Par moments il émane de ces pages une sensualité torride, où les sens se voient exacerbés par le talent culinaire, la préparation de mets succulents et élaborés éveillant des désirs refoulés. Car Tita met tellement d'elle-même dans ses plats, qu'ils semblent posséder ses gènes, près à contaminer ses convives.
Tout le long de ma lecture j'ai eu la chanson du film Peau d'âne en tête, Recette pour un cake d'amour.
J'ai adoré l'histoire de Tita, en qui j'ai vu un mélange de Cendrillon, Blanche-Neige et Peau d'âne. Elle est toutes ces femmes à la fois et en même temps Le vilain petit canard… avec un soupçon de frivolité sous-jacent, de la bonne humeur et surtout l'amour de la vie et de la bonne chère. Il y a dans ce roman un mélange de la féerie de l'enfance, un côté Vatel tant l'art culinaire est essentiel et passionnément fêté, le tout saupoudré d'un zeste de fantastique. D'ailleurs la fin est incroyable.
Dans un univers mexicain, prenez une jeune femme, Tita, et un jeune homme Pedro. Mélangez les avec une grosse dose d'amour respectif : vous obtenez un coup de foudre menant à une demande en mariage.
Pimentez le tout avec une dose de tradition familiale tordue et une mère acariâtre et têtue qui marie votre amoureux à votre grande soeur: vous obtenez désormais l'intrigue cruelle de Chocolat amer ou comment deux êtres profondément amoureux sont obligés de se côtoyer sans pouvoir s'aimer.
Savoureuse recette épicée qui ne laissera personne indifférent, ce roman de Laura Esquivel se présente sous la forme originale d'un témoignage ponctué de recettes de cuisine, le personnage principal excellant en effet en cuisine. Ainsi, si l'histoire de Tita peut dégouter le lecteur, les recettes, elles, nous mettent l'eau à la bouche.
Avis donc aux amateurs d'histoires sentimentales de type couple maudit et ceux à la recherche d'originalité,vous pouvez vous plonger allègrement dans Chocolat amer, vous n'en ressortirez pas déçus!
On tergiverse pendant des heures, on soupèse les pour, on soulève les contre. On voudrait presque garder ce secret-là pour soi, tant il relève de l'intime, que par ailleurs il pourrait se révéler dangereux. On imagine déjà les guerres faites pour s'en emparer, être le seul à l'avoir, et les forêts détruites pour satisfaire une monstrueuse exigence de pâte à papier. On se voit riche, croulant sous des montagnes d'or, après l'avoir chèrement monnayé.
Et puis non, on a le coeur généreux, et l'on se dit qu'on exagère sur l'avenir du monde.
On entrouvre nos lèvres, qui bientôt s'élargissent pour annoncer avec ferveur : on a trouvé la recette du bonheur !
Dans ce roman génial qu'est Chocolat Amer de Laura Esquivel, il y a quelque chose du nectar, du bain de jouvence, du philtre de félicité. C'est une histoire d'amour, de celles que l'Amérique latine sait parfois nous conter, avec ce qu'il faut de barrières à l'union des amants, de soleil écrasant, de poussière, de fantômes, d'impossible résignation, de magie qu'on transmet à l'oreille des enfants.
Dans le Mexique de 1900, Tita et Pedro dont l'espoir de mariage est nul, pour cause de tradition familiale, n'auront de cesse de s'aimer toute leur vie durant. Ils auront bien des peines, tellement de frustrations, mais resteront vivants dans l'espoir que peut-être, un jour, ou cet autre, ou bien celui d'après... Il se trouve heureusement, pour pallier cette détresse quotidienne, que Tita, femme de caractère dans une enveloppe de fée, tient dans ses doigts agiles une baguette culinaire.
Comme aucun autre, elle sait pétrir la pâte, casser les centaines d'oeufs d'un Gâteau Chabela, nous préparer un chorizo du nord, des cailles aux pétales de roses. Elle met tellement de sa personne dans la marmite ou la passoire que, voyez-vous, ses plats ont même quelques pouvoirs ? Réveillant les passions, attisant la colère, rappelant leur passé aux convives réunis, la cuisine de Tita changera le cours des choses pour en venir peut-être, un jour, ou cet autre, ou bien celui d'après...
De telles recettes, on aimerait tous les connaître en détail : eh bien, sachons d'avance qu'elles nous sont délivrées, une pour chaque chapitre de l'histoire, en alternance avec le récit, faisant judicieusement son parallèle. De là à les réaliser, vous constaterez que la popote magique nécessite une certaine expérience, mais cela est bien loin d'être grave tant, déjà, elle procure à la voir énoncée un plaisir sans pareil pour les yeux...
Pour résumer, nous sommes enveloppés tout le long du récit par des vapeurs gourmandes de confiture, de bouillon ; aspirés dans l'histoire par la présence jubilatoire de toute une armada de personnages hauts en couleurs ; expatriés loin de chez nous, dans un Mexique qu'on voit si bien se dessiner, et dans lequel il nous plairait de vivre encore et encore quelque aventure de ce genre. Pour résumer, on a le coeur tout chamallow en terminant cette lecture, on est heureux, on a bien ri, bien soupiré, bien voyagé. On a envie de saluer tout le monde, lancer des je t'aime à la ronde. Mais ne paniquez pas, chers visiteurs du rayon poche de chez Mollat, on devrait tout de même pouvoir se retenir de vous embrasser sans prévenir et sans raison vraiment valable quand vous passerez nous voir...
Ils s'aiment depuis toujours, elle n'a pas le droit de l'épouser. Pour obéir aux traditions, c'est sa soeur aînée qu'ili épousera. Elle cuisinera pour tous mais surtout pour lui, ils s'aimeront aux travers des fumets, des épices, des parfums de cuisine .. Ce sera leur language d'amour et puis ...
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !