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Ce roman est bouleversant. A partir d'une photo des années 30, l'auteure à imaginé une magnifique histoire teintée d'humanité et saupoudrée d'amour.
Deux enfants en guenilles, le visage crasseux et le regard triste, sont assis sur le porche d'une maison. À côté d'eux, une simple pancarte : « Enfants à vendre ». Dans l'Amérique des années 30, alors que la crise économique fait rage, certaines familles n'ont plus de quoi se chauffer, rien à manger. Lorsque le jeune journaliste Ellis Reed découvre cette scène, il prend une photo. Un cliché terrible et émouvant qui lance sa carrière. Mais à quel prix ? Car une de ses photographie de deux enfants en détresse va avoir des conséquences dévastatrices. Ellis revient au même endroit, quelques semaines plus tard. Mais la maison est vide, les enfants ont été vendus. Le journaliste décide alors de tout faire pour retrouver leur trace et, si c'est encore possible, réparer ses erreurs...
Le titre est percutant. Le style est fluide. L'intrigue est captivante. Les personnages attachants.
Suivre l'enquête d'Ellis et son amie Lily m'a entraîné dans une course folle au sein d'une Amérique clivée où l'écart entre les pauvres et les riches est exponentiel. Certains meurent de faim et sont prêts au sacrifice ultime pour sauver leurs enfants. D'autres sont si riches ou si cupides qu'ils estiment qu'ils peuvent tout acheter pour construire une vie parfaite. Ils sortent des liasses de billlets verts pour acquérir un enfant comme on achète un animal de compagnie ou une bête de somme. Pour eux, leurs actes respectent la morale américaine : puisqu'ils ont les moyens d'acheter, il est juste qu'ils puissent acquérir ce dont ils rêvent.
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