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Khadija Delaval

Khadija Delaval

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « La nièce du taxidermiste » de Khadija Delaval aux éditions Calmann-levy

    Spitfire89 sur La nièce du taxidermiste de Khadija Delaval

    Khadija Delaval fait avec ce premier roman le portrait de la jeune Baya la narratrice en quête d'identité et de son corps.
    Ce récit nous plonge dans différents états émotionnelles, horrifié, bluffé, envoûté, médusé car l'intrigue nous donne le meilleur comme le pire avec une histoire réaliste...
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    Khadija Delaval fait avec ce premier roman le portrait de la jeune Baya la narratrice en quête d'identité et de son corps.
    Ce récit nous plonge dans différents états émotionnelles, horrifié, bluffé, envoûté, médusé car l'intrigue nous donne le meilleur comme le pire avec une histoire réaliste et authentique, une famille dysfonctionnelle à l'apparence bourgeoise, l'amour, l'amitié, les violences, Baya qui devient une proie face à son cousin. Le passage de l'enfance à l'adolescence avec une sexualisation, la place des femmes sous un régimes patriarcale et de tradition. Baya une jeune fille qui ressent du désarroi, la panique et une révolte.

    "Depuis le sang dans ma culotte, c’est chez lui que je rêvais d’aller tous les jours pour me mettre à l’abri des moqueries de mes cousins, des regards lourds de sens de ma tante Tsakhef et des pincements de joue que m’infligeait son mari."

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    Couverture du livre « La nièce du taxidermiste » de Khadija Delaval aux éditions Calmann-levy

    Marie Kirzy sur La nièce du taxidermiste de Khadija Delaval

    C’est l’histoire de Baya, famille bourgeoise d’origine tunisienne vivant à Genève. Tous les étés, elle rejoint avec ses sœurs ses cousins et leurs parents dans la maison d’Hammamet de la grand-mère. Etés du laisser-aller où les enfants évoluent dans un chaos étourdissant d’adultes...
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    C’est l’histoire de Baya, famille bourgeoise d’origine tunisienne vivant à Genève. Tous les étés, elle rejoint avec ses sœurs ses cousins et leurs parents dans la maison d’Hammamet de la grand-mère. Etés du laisser-aller où les enfants évoluent dans un chaos étourdissant d’adultes déresponsabilisés, dans le tourbillon d’une clique de cousins pléthoriques. L’été de ses douze ans est celui de la bascule. Elle a ses règles pour la première fois. Elle n’y comprend rien. Rien de ce qui se passe dans son corps ou dans le regard des adultes qui change et lui offre un nouveau statut flatteur de jeune fille. Jusqu’à ce qu’elle devienne la proie de ses cousins plus âgés.

    Khadidja Delaval propose un portrait puissant d’une jeune fille rattrapée par son corps et par la violence qui fait irruption dans sa vie d’enfant. Le roman initiatique qu’elle dessine fait évoluer Baya et reprendre le pouvoir. Apprendre à dire non, à ne plus se taire, n’est pas naturel, surtout dans une famille aussi dysfonctionnelle, toute bourgeoise qu’elle soit selon les apparences. Sa route sera solitaire pour dépasser le mektoub, « ce mur en béton sur lequel on ne faisait que se cabosser la tête toute sa vie durant en espérant que le bon Dieu le changerait si on prenait le bon chemin. »

    Incontestablement, l’auteure a trouvé un ton authentique à hauteur d’enfant, avec toute la singularité de cette période. On découvre, souvent effarés, la logique particulière des enfants, leur vie secrète, leurs perceptions qui échappent aux adultes. Elle tape très fort, ses phrases décrivent sans tabou les affres d’une jeune fille perdu qui cherche une issue à l’horreur qu’elle vit, rongée par la culpabilité que ce qu’elle a vécu est sa faute.

    Pas de place à la pudeur lorsqu’il faut raconter un viol et les conséquences psychologiques sur une jeune fille de douze ans. Les mots sont crus, durs, choquants. On sent la volonté de Khadija Delaval d’atteindre le lecteur, forcé de lire les yeux grands ouverts, impossible de ne pas regarder. Et le malaise s’installe car il y a plusieurs scènes détaillées à l’extrême qui déploient une grande violence physique et psychologique, et s’impriment dans la rétine. Toujours avec la complicité passive des adultes qui, certes ne savent pas, mais ne cherchent jamais à savoir ce que font leurs enfants en roue libre.

    Ce malaise est voulu, délibérément provoquée, mais il m’a dérangée. Pas parce qu’il parle de viols, j’ai lu récemment plusieurs romans d’une grande crudité sur le sujet qui m’ont embarquée. Il faut en parler. Les auteurs sont là pour déranger le confort des lecteurs et sortir la poussière de dessous le tapis.

    Mais dans ce roman, je ne suis jamais entrée en empathie avec Baya, et cela m’a perturbée de ne pas avoir envie de la consoler. En fait les scènes les plus dures, nombreuses, et la récurrence des allusions aux règles, au sang menstruel, aux culottes salies et aux serviettes hygiéniques sales m’ont éloignée d’elle, me donnant la sensation d’être placée en position voyeuriste, finissant par me dégouter. Encore une fois, je suis persuadée que cet effet est recherché par Khadija Delaval, de même que la métaphore appuyée des menstruations sur la difficulté de devenir une femme dans le monde actuel.

    Il est très rare qu’une lecture me laisse aussi perplexe une fois achevée, dans le sens où je lui reconnais de grandes qualités d’écriture et d’audace, tout en ayant été rebutée de façon très organique par certains passages, ce qui a altéré mon adhésion à l’ensemble. Reste un portrait à la fois dérangeant et inspirant d’une jeune fille qui construit son identité de femme forte et servira de repère à ses petites sœurs pour leur montrer la voie.

    Lu dans le cadre du Coups de cœur des Lectrices Version femina novembre 2022

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    Couverture du livre « La nièce du taxidermiste » de Khadija Delaval aux éditions Calmann-levy

    Alex-Mot-à-Mots sur La nièce du taxidermiste de Khadija Delaval

    Le sujet me tentait : une jeune fille qui va passer ses vacances en Tunisie chez son oncle taxidermiste : un peu de mystère et de dépaysement.

    Et bien pas du tout. Certes, l’action se déroule en Tunisie, mais la fameuse nièce ne dormira que 3 nuits chez lui pour le mariage de ses...
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    Le sujet me tentait : une jeune fille qui va passer ses vacances en Tunisie chez son oncle taxidermiste : un peu de mystère et de dépaysement.

    Et bien pas du tout. Certes, l’action se déroule en Tunisie, mais la fameuse nièce ne dormira que 3 nuits chez lui pour le mariage de ses filles.

    Le reste du temps, il est question de pipi la nuit et de hantise des tâches des règles dans la culotte de Baya, le personnage principal.

    je me suis perdue entre tous les cousins, les dits cousins qui violent Baya qui peine à se défendre.

    J’ai trouvé que l’auteure ne faisait rien de ce viol de Baya : pas de révolte, seulement cacher les faits, comme sa mère et les autres femmes de la famille avant elle. Quel dommage.

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    Couverture du livre « La nièce du taxidermiste » de Khadija Delaval aux éditions Calmann-levy

    MLC sur La nièce du taxidermiste de Khadija Delaval

    Un roman qui évoque la fin de l'enfance de Baya, la narratrice, lors de l'été de ses douze ans. Comme tous les étés, elle se rend à Hammamet, chez sa grand-mère, avec ses oncles, tantes et multiples cousins et cousines. Cependant celui-ci sera différent car ses règles arrivent et à partir de ce...
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    Un roman qui évoque la fin de l'enfance de Baya, la narratrice, lors de l'été de ses douze ans. Comme tous les étés, elle se rend à Hammamet, chez sa grand-mère, avec ses oncles, tantes et multiples cousins et cousines. Cependant celui-ci sera différent car ses règles arrivent et à partir de ce moment, de nombreux éléments figés de sa vie vont évoluer.
    J'ai beaucoup aimé la partie culturelle de ce roman: la vie en été au sein de cette grande famille, les racines, les rituels du mariage de la cousine...Cependant, le reste est très dur et très pessimiste car les viols et attouchements subis par Baya sont décrits de manière très crue, très directe... Même si celle-ci semble s'en sortir ensuite correctement, elle reste très seule avec ses secrets au milieu de cette société patriarcale tunisienne.

Bibliographie de Khadija Delaval (1)

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