"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un matin d’août comme les autres, dans un immeuble tranquille de Copenhague, le vieux Gregers Hermansen descend ses poubelles quand il est intrigué par la porte entrouverte de ses deux voisines du dessous. Le choc est rude lorsqu’il s’introduit dans l’appartement. Une des locataires git dans une mare de sang, le visage atrocement mutilé. Pour Esther de Laurenti, la propriétaire des lieux, c’est le drame. Professeure à la retraite qui espère se lancer dans l’écriture de polars, elle découvre, atterrée, que le meurtrier s’est inspiré de son manuscrit en cours. Comment a-t-il eu accès à ses écrits sont seuls les deux autres membres de son club de lecture ont eu connaissance ? A-t-on voulu l’atteindre en commettant ce crime dans son immeuble ?
A charge pour l’inspecteur Jeppe Kørner et son équipière Annette Werner de mettre la main sur celui que la presse appelle déjà le ‘’Monstre au couteau’’.
Premier roman de Katrine Engberg et premier tome des enquêtes de Jeppe Kørner et Annette Werner.
Le premier reprend le travail après un congé maladie suite à un divorce dévastateur. Toujours amoureux de son ex-femme, Jeppe végète, se plaint de douleurs dorsales et se bourre d’anti-dépresseurs. Son acolyte, au contraire, est très heureuse en ménage et secoue, voire dérange, son supérieur par sa bonne humeur et son franc-parler. Ils n’ont pas grand-chose en commun mais forment tout de même une équipe performante. Pourtant, le ‘’Monstre au couteau’’ va leur donner du fil à retordre. Ils vont évoluer dans le milieu de l’art, dans les beaux quartiers de Copenhague et faire une incursion dans le monde, jamais tendre, des orphelinats danois.
Si ce polar peut sembler classique, il bénéficie d’une écriture fluide, d’un suspense haletant et d’une brochette de personnages bien brossés. Les enquêteurs sont intéressants, leur opposition est toute en retenue, ils ne se supportent pas mais composent avec leurs différences en serrant les dents.
Du classique donc, mais un excellent moment de lecture et la perspective réjouissante de retrouver Jeppe et Annette dans d’autres enquêtes.
Oscar a disparu, il fait partie de la célèbre famille Dreyer-Hoff connue pour son site en ligne de vente aux enchères. Cela fait maintenant plusieurs mois qu'ils reçoivent des lettres de menace. Jeppe Kørner et Anette Werner de la police de Copenhague ont pour seule piste une lettre
énigmatique de l'adolescent que personne ne comprend vraiment. Lorsque le corps d'un jeune homme est retrouvé dans l'incinérateur de la ville. La tension monte. S'agit-il d'Oscar ? Que fait-il parmi les déchets ?
On trouve un duo de flic efficace et complémentaire. Anette a repris le travail après la naissance de la petite Gudrun. Elle semble en pleine forme physiquement, côté vie de famille, c'est plus difficile a gérer même si elle peut compter sur l'aide de Svend son mari. Pour Jeppe rien n'est simple depuis qu'il vit avec Sara et ses deux filles. Trouver sa place n'est pas chose facile dans cette famille déjà constituée.
Il y a aussi un couple de retraité marquant dans l'histoire. Esther ancienne professeur de littérature et Gregers son ami qui arrive au terme de sa vie. Esther fait de nombreuses recherches pour le livre sur la mort qu'elle est en train d'écrire, sa place dans l'intrigue est intéressante.
Un polar scandinave qui se révèle passionnant et captivant. Il ne laisse pas le temps de s'ennuyer, les chapitres s’enchaînent sur un rythme rapide. L'auteure sait très bien nous parler de sa ville, Copenhague. Son histoire et ses sites touristiques aussi variés que l'incinérateur géant associé au plus haut mur d'escalade. Mais aussi et surtout de la zone portuaire où se déroule l'action. Une intrigue complexe pour des personnages récurrents qui sont déjà apparus dans L'enfant étoile et Le papillon de verre. On retrouve les thèmes de l'enfance, de l'innocence bafouée et de la famille. J'aurais plaisir à poursuivre cette série qui contient plusieurs titres. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/09/11/40028366.html
En plein centre-ville de Copenhague, une jeune étudiante, est retrouvée dans son appartement sauvagement assassiné, le visage marqué par d'étranges entailles.
J'ai eu un peu du mal avec ce roman, surtout le début cela fut laborieux, pourtant, j'aime beaucoup les polars nordiques, mais là beaucoup du mal à m'impliquer.
C'était très lent, et surtout assez confus, j'étais un peu perdue, bon au milieu ça été un peu mieux, j'ai bien aimé la thématique qui concerne la jeune femme qui est morte.
Cela était un peu l'ascenseur émotionnel, souvent, je me suis ennuyée et parfois l'action reprenait un peu d'entrain.
C'est clair, que des trois livres que j'ai lus, c'est celui qu'il m'a moins plu.
Bon, il faut le reconnaître quelque chose, j'ai beaucoup aimé la fin, c'était assez addictif.
Oui, c'est peut-être un polar un peu trop banal pour moi, surtout après mon dernier livre qui était tellement atypique, malheureusement, on ne peut pas tout aimer.
Mais je suis sûr que ce roman trouvera son public.
À Copenhague, l’inspecteur Jeppe Korner et sa collègue, l’inspecteur Anette Werner, ont été envoyés sur le lieu d’un crime odieux (découvert par un vieux voisin, lui-même hospitalisé en état de choc !) Une jeune femme d’environ vingt-ans a été sauvagement tuée et son assassin a découpé une partie de son visage, telle une sculpture de papier. Deux amies cohabitaient dans cet appartement : la victime est-elle Julie ou Caroline ?…
Esther de Laurenti, voisine (et surtout propriétaire de l’immeuble) qui cherche depuis un certain temps à percer dans la « littérature noire » (et appartient à un Club d’écriture) est fidèlement « secondée » dans son quotidien par son coach (accessoirement professeur de chant) dénommé Kristoffer, un jeune homme prétendument autiste … Esther de Laurenti est anéantie par cette nouvelle, et les lecteurs auront rapidement l’occasion d’en découvrir la surprenante raison ! …
Une intrigue dont l’enquête se déroule sur un laps de temps relativement court (une semaine …) Un scénario qui « végète » autour d’un complexe secret de famille et deux policiers qui auront un peu de mal à se positionner, dans les méandres de cette peu banale autant qu’énigmatique investigation. (D’autant plus que le pauvre inspecteur Jeppe Korner est actuellement « obsédé » par sa rupture avec Therese …)
Bref, nombre de suspects défilent en garde à vue … Et les lecteurs ont parfois quelques moments de réel désenchantement – eux aussi – devant la noirceur d’âme de certains protagonistes … Katrine Engberg nous guide sur divers chemins de traverse, afin de mieux nous désorienter, jusqu’à ce que le doute ne soit plus trop permis … Un bon premier polar, dont j’ai apprécié la qualité littéraire, sans toutefois avoir éprouvé un véritable coup de coeur pour la trame …
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