Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le 15 août pour la narratrice, une femme célibataire, sans enfant, est synonyme de détresse, de solitude, de désespoir. Et elle n'est pas la seule, sa patronne, sa voisine connaissent aussi cette sensation. La jeune femme qui devrait être accompagnée ne l'est pas et sa solitude ou plutôt son célibat l'isole. Partir en voyage pendant l'été renforce ce sentiment, retrouver sa famille renforce ce sentiment, rejoindre des amis avec enfants renforce ce sentiment. Il ne reste alors qu'une solution travailler en été, se consacrer à des sujets véritables comme l'acné et se cloitrer à la maison le 15 août, ne voir personne pour faire le point. Mais cela ne fonctionne pas et la journée commence mal, la mort de Beethoven, la plante verte, l'unique compagnon. En réalité, la narratrice n'est pas seule, Samy, Grégoire, Laetitia et enfin Cyril l'accaparent plus que de raison en cette journée du 15 août mais le célibat demeure, les stand up au théatre n'y changent rien.
Julie Marx parvient à trouver l'équilibre entre la caricature et la déprime et nous fait vivre par le fond comme la forme les méandres et tourments de son esprit. Elle nous livre en écrit-parlé un roman de notre époque. Et pour conclure, une belle fin qui n'en est pas. A suivre. (problème d'étoiles: 4 et non pas 1)
Vive la « chick-litt » marxiste ! (avec de grosses guillemets, car si ce livre en reprend quelques codes, il va bien au-delà du genre.)
La Journée de la Vierge est anti-capitaliste, anti-dépression, et même anti-gel.
Ce livre m'a réchauffé, merci!
Avec beaucoup de malice, l'auteure nous fait croire qu'elle écrit du Bridget Jones pour nous refourguer du Robert Musil.
Elle réussit ici un livre d'une profondeur rare sur notre société d'aujourd'hui, un roman drôle sur notre époque pas toujours très drôle.
Je recommande ce livre notamment pour ses scènes d'anthologie : de vraies scènes jubilatoires pour un livre bientôt culte !
Dans Paris, au mois d’aout et avec le monde autour de soi, on peut être seul ou avoir envie de rester seule. C’est le cas de la narratrice, elle pense à cette solitude qu’elle voudrait fuir. A Samy avec qui elle écrit ses stand-up, à sa relation ambiguë avec son docteur, à Laetitia cette voisine qu’elle aide depuis qu’elle s’est jetée du 6 étage mais qu’elle s’est loupée, à Grégoire avec qui elle écrit un livre. Elle promène sa solitude du 15 aout, jour de marie, à Notre Dame, au milieu des fidèles et des touristes.
La journée de la vierge est un roman qui m’a paru très bavard, j’ai eu l’impression d’avoir peu d’espace pour respirer et reprendre mon souffle. Un peu comme si j’étais envahie par les pensées neurasthéniques des protagonistes à la recherche d’un bonheur définitivement enfui. Et cependant, voilà un roman interessant qui pose des questions sur la façon d’appréhender sa solitude.
https://domiclire.wordpress.com/2018/02/11/la-journee-de-la-vierge-julie-marx/
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