Ancien marin, autodidacte, Josef Kjellgren fut, comme Vilhelm Moberg, Harry Martinson, Eyvind Johnson ou Ivar Lo-Johansson, le type même de l'écrivain prolétarien suédois. Mort de tuberculose en 1948 à l'âge de quarante ans, il a laissé des poèmes, Je suis des milliers (Plein Chant, 1985), des no...
Voir plus
Ancien marin, autodidacte, Josef Kjellgren fut, comme Vilhelm Moberg, Harry Martinson, Eyvind Johnson ou Ivar Lo-Johansson, le type même de l'écrivain prolétarien suédois. Mort de tuberculose en 1948 à l'âge de quarante ans, il a laissé des poèmes, Je suis des milliers (Plein Chant, 1985), des nouvelles et des romans sur le monde du travail parmi lesquels ce récit - d'une ampleur et d'un humanisme rares - du destin des hommes de L'Émeraude : chef-d'oeuvre de la littérature maritime, au même titre que Le Vaisseau des morts, de B. Traven, ou Le Quart, de N. Kavvadias.