Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Entièrement d'accord avec la critique de Régine Zephirine. J'y ajouterai le style particulier de l'auteur qui raconte tout au présent ce qui renforce l'étrangeté de ce récit très étonnant bien que ne racontant rien d'extraordinaire…
J'ai souvent ri lors des descriptions telles que les repas avec les deux enfants, véritables parcours du combattant pour leur géniteur, mais je n'ai terminé le livre que pour savoir si " le père qui est un grand-père" allait décider ou non de revenir. Le fait de n'utiliser aucun prénom est original et assez amusant au début mais devient très vite lassant.
Ce roman suédois a reçu le prix médicis étranger en 2021. Il raconte des relations familiales très tendues entre le père qui est un grand-père et le fils qui est un père qui prête à contre cœur son studio à son père lorsqu’il revient au pays alors qu’il vit ailleurs la plupart du temps. Cette façon de nommer les personnages est pour le moins désagréable, car on pourrait penser qu’on s’y habitue au fil des pages, ce qui est à peu près vrai, mais cela reste quand même pesant ! De plus, la vie des personnages est assez banale malgré quelques passages amusants qui font sourire. J’en ai quand même terminé la lecture dont la substance aura tôt fait d’échapper à mes souvenirs !
Belle découverte que ce roman récompensé du Prix Médicis dont l’auteur m’était inconnu.
Jonas Hassen Khemiri se colle aux semelles de plusieurs personnages formant une famille avec ses dissensions, ses hauts et ses bas. Ils n’ont pas de nom, ne sont nommés que par la place occupée dans la famille : « Un grand-père qui est un père » « un fils qui est un père, « une fille qui est une mère qui est juriste… » et cela donne le ton a ce roman surprenant.
L’incompréhension entre générations, l’importance des liens familiaux sont au cœur de cette histoire qui prend des tournures drolatiques malgré les tragédies évoquées. Malgré qu’ils nous hérissent parfois, on se prend vite d’affection pour ces personnages qui ont du mal à communiquer entre eux.
Tout est disséqué avec minutie par l’auteur qui décrit, à travers les scènes du quotidien, le jeu sensible dans une famille on ne peut plus ordinaire.
Le père, qui est aussi grand-père, est le personnage dérangeant de l’histoire. Lorsqu’il revient en Suède où résident son fils et sa fille, il entend être pris en charge sans offrir la moindre affection en retour. Il est vraiment odieux et joue de son rôle de père avec perversité. Quant au fils, pris en tenaille entre ses rapports délétères avec le père et sa culpabilité de père au foyer, il se débat dans cette vie devenue étouffante. La fille, elle, semble avoir l’affection du père qui, pour autant, ne voie pas les difficultés dans lesquelles elle s’englue. Ajoutez à cela des petits amis, l’épouse du fils ainsi qu’un secret de famille concernant un troisième enfant, et vous aurez quelques pièces du puzzle qui vont s’imbriquer pour une histoire très contemporaine sur les liens familiaux.
Belle découverte donc et un auteur dont je vais poursuivre la lecture.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
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