"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est un livre que j'ai adoré non seulement parce que l'histoire est géniale mais aussi parce que je pense que c'est une très bonne continuation de la série de livres Harry Potter, l'histoire vous captive et vous fait sentir comme un autre personnage. J'ai vraiment aimé.
Je n'est pas aimer ce livre. Ce n'est pas l'aspect théâtre qui m'a déplu ça pourquoi pas. C'est plutôt toutes les incoérances du livres. Franchement Voldemort et bellatrix qui ont eu un enfant ?! Harry a peur des pigeons ? On ne le sait que maintenant ? Et puis des collégiens qui volent quelques chose dans le bureaux d'hermione ! Hermine sérieusement ! Une des meilleur sorcière de tout les temps se fait cambrioler aussi facilement ?! Bref, je pense que se livre peut néanmoins être une moyennement bonne fan fiction. Mais il y en a des meilleures !
Voilà, mille ans plus tard, j’ai enfin ouvert Harry Potter et l’enfant maudit !
J’ai laissé passer du temps avant de me lancer, alors que pourtant, le livre est bien au chaud dans ma bibliothèque depuis sa sortie, il y a deux ans. Je l’ai souvent zieuté, depuis mon siège dans le salon. Je lui ai même parlé parfois, en lui avouant que je n’étais pas prête. (Quoi ? J’en fais trop ?)
Plus sérieusement, c’est vrai je repoussais l’échéance. Parce que j’ai grandi avec Harry, Ron, Hermione, Neville et Cie. Parce que la saga Harry Potter est un monument de ma jeunesse, que ça représente des heures à lire sur mon lit le dernier bouquin sorti quelques jours plus tôt (et que ma merveilleuse maman me laissait toujours être la première de la maison à lire :D).
Entre mes 11 et mes 20 ans, j’ai dévoré les bouquins, je me suis jetée sur les films (bon, avec parfois un peu déception mais c’est toujours le problème avec les adaptations…), et j’ai même fait la visite des studios Warner Bros à Londres il y a deux ans avec des étoiles plein les yeux. (J’aurai pu acheter ma propre baguette, mais j’avais oublié mes 22000€ à la maison.)
Même en écrivant maintenant, je prends conscience de la place qu’a pu avoir (et a toujours) l’oeuvre de J.K. Rowling dans ma vie d’ado et plus tard de (jeune) adulte. J’y ai retrouvé toutes les valeurs qui me sont chères et sur lesquelles j’ai essayé de me construire : l’amitié toujours, la famille toute la vie, l’amour pour grandir, l’apprentissage pour m’émerveiller, les épreuves pour devenir ce que je suis.
En prenant tout ça en compte, j’ai donc été plutôt septique à la sortie de ce nouveau livre, qui n’est d’ailleurs pas un roman, mais le texte de la pièce de théâtre qui a pourtant rencontré un énorme succès à chacune de ses représentations. Il faut croire que ce n’était pas suffisant pour me convaincre :D.
Et puis, il y a quelques jours, au hasard de mes navigations de blogs en blogs, je suis tombée sur une chronique qui a réveillé la flamme et l’envie de suivre Harry (même s’il est looiiin d’être mon personnage préféré de cette saga) dans ses aventures…
Le soir même je me lançais enfin dans Harry Potter et l’enfant maudit (chronique jlktrès efficace donc !), et au terme de ma lecture, trois heures plus tard, je n’avais qu’une chose en tête :
Pourquoi ai-je attendu si longtemps ?
Non parce que franchement, tout y est !
J’ai mis quelques pages à être à l’aise dans le format théâtre, le temps de bien identifier tout le monde et d’attendre que la lecture soit bien fluide. Mais une fois lancée, c’était parfait.
J’ai trouvé l’histoire vraiment bien menée, on ne s’ennuie pas, on se projette tout de suite dans les événements et on a envie de voir ce qu’il se passe après. Bref on en veut toujours plus (ce qui est plutôt bon signe en général). Bon point aussi : malgré ce que pourrait faire croire le titre du livre, Harry Potter n’est pas le personnage principal, et ça, c’est bien !
Pour ceux qui, comme moi il y a encore quelques jours, sont encore vierges de cette lecture, voici quelques infos.
On va suivre Albus, le fil cadet de Harry et Ginny, à partir de son entrée à Poudlard, et tout ne va pas se passer comme il le souhaitait. Ou plutôt, les choses vont se dérouler comme il le redoutait : il n’ira pas à Gryffondor, la même maison que ses grands-parents, parents, oncles et tantes, comme son frère James avant lui ou comme sa cousine Rose (la fille de Ron et Hermione), passée sous le Choixpeau magique quelques minutes plus tôt. Non, le fameux couvre-chef l’a décidé : il ira à Serpentard.
Déjà ça pose les bases. Ensuite, il s’avère que, comme son père vingt ans auparavant, Albus va rencontrer son meilleur ami dans le train qui l’emmène à Poudlard. Et comme le jeune sorcier ne fait rien comme son géniteur, le meilleur ami en question se trouve être Scorpius, le fils unique de Drago-jesuistrèsblondetméchant-Malefoy. Avec ces éléments là, déjà, on peut s’attendre à ce que tout parte en cacahuète. Pour ma part je m’étais fait une idée très préconçue de ce que j’allais lire et en fait, j’ai été surprise et plutôt très agréablement.
Les relations entre les protagonistes sont abordées de manière assez subtiles sans être survolées.
Le tandem Albus/Scorpius est touchant. J’étais vraiment persuadée que j’allais faire face à deux gamins insupportables, et finalement pas du tout. Ils portent tous les deux un héritage assez lourd, avec les histoires respectives de leurs pères. Héritage qu’ils n’ont d’ailleurs jamais demandé à porter mais qu’ils doivent pourtant assumer malgré eux, notamment face à leurs camarades.
Les relations entre Harry et Drago sont assez intéressantes aussi, beaucoup plus depuis qu’ils sont devenus adultes et qu’ils ont chacun fait leur propre chemin.
Mention spéciale à Ron (surtout) et Hermione, au top de leur forme !
Je dirai que ce que j’ai le plus apprécié dans cette suite, c’est que contrairement à la saga de départ, il n’y a pas que d’un côté le bien, et de l’autre le mal. On explore avec chaque personnage les deux voies et on les accompagne dans leurs cheminements personnels, à travers une intrigue vraiment bien ficelée.
Surtout, j’ai eu l’impression de faire un saut dans le temps, d’être à nouveau dans ma chambre d’ado, d’avoir à nouveau 15 ans tout en étant adulte, d’avoir eu le droit de cuissage sur le livre, de m’être encore une fois laissée embarquée dans cet univers, et d’être certaine que je ne m’en lasserai jamais.
Je me suis aussi rendue compte que même si je m’orientais maintenant vers des lectures plus dures, desquelles je ressors parfois très (ou trop) secouée, j’ai toujours autant besoin de magie et d’imaginaire pour rêver un peu. Et ça, je l’avais un peu oublié
A Poudlard comme ailleurs, ce n'est pas facile d'être ''fils de''. Albus Potter en sait quelque chose, lui qui y fait sa première rentrée scolaire. Scruté, comparé, critiqué, moqué, le jeune sorcier n'en peut plus de porter l'héritage de son célèbre père. Heureusement, il s'est fait un ami dans le Poudlard express, un ami pour la vie en la personne de Scorpius Malefoy, lui aussi subit le poids de l'histoire familiale, lui dont on murmure qu'il serait le fils de Voldemort lui-même ! S'opposant sans cesse à son géniteur, Albus saute sur l'occasion quand il découvre que le sauveur du monde des sorciers a commis une erreur en sacrifiant Cédric Diggory lors de la fameuse bataille de Poudlard. Il décide de remonter le temps et de sauver le jeune homme, fils unique et regretté du vieil Amos. Mais on ne change pas le passé sans en payer les conséquences...
Décriée par les puristes sur le fond et sur la forme, cette pièce de théâtre se veut une suite de la saga Harry Potter. Et en effet, on se retrouve bien sur le même quai de gare où l'on avait laissé Harry, Ginny, Ron et Hermione accompagnant leurs enfants en partance pour Poudlard. Et ça fait du bien de se replonger dans la vie de ces personnages tant aimés ! Bien sûr, la forme théâtrale exclut tout approfondissement des situations et de la psychologie des personnages. Bien sûr, il y a des incohérences. Et bien sûr, on regrette que ce ne soit pas JK Rowling qui s'y soit collé. Pourtant, on ne peut que s'attacher à Albus et Scorpius, écrasés par la forte personnalité de leur père respectif, mal dans leur peau, effrayés à l'idée de ne pas être à la hauteur. Albus est dans le conflit et l'affrontement, Scorpius réagit par l'humour et l'autodérision. Deux personnalités différentes, unies malgré ou à cause de l'antagonisme de leurs pères. Harry d'ailleurs réagit mal devant ce rapprochement et s'y oppose sévèrement. Une façon pour les auteurs de nous présenter le sorcier sous un nouveau jour, apprenant à être père. Un costume qu'il a du mal à faire sien, privé très tôt d'un modèle paternel. Frictions, disputes, conflits ouverts, ce ne sera pas de tout repos pour Harry de se rapprocher de ce fils qu'il ne comprend pas...
Ce n'est pas la lecture du siècle certes, c'est bourré de défauts, mais c'est tellement bon de se prendre une petite bouffée de nostalgie, de faire une promenade à Poudlard, au pré-au-Lard, au ministère de la magie, avec Harry, Ron, Hermione et compagnie.
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