"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jean-Paul Marthoz retrace l'histoire du journalisme de guerre ("la correspondance") depuis l'inventeur du genre, correspondant du Times lors de la guerre de Crimée, en 1854. Il n'aborde pas le sujet de façon chronologique, mais le repositionne autour de nombreuses thématiques telles que "Quelles guerres ?", "Censures", "Sur le terrain", "Engagement et parti pris" ou "Avant et après (la guerre)" (liste non exhaustive).
L'auteur n'oublie pas les grandes questions auxquelles les correspondants de guerre ne peuvent pas se soustraire, comme "Comment préserver son indépendance alors que tout pousse au parti pris ?", "Comment gérer la peur et les risques ?" ou "Comment dire l'horreur ?"
Un livre très instructif sur le métier et le rôle des correspondants de guerre et les questions que l'exercice de ce métier devrait susciter chez chacun d'eux. De ce point de vue, c'est très réussi. J'y mettrais un petit bémol : le ivre foisonne d'informations, de réflexions et de questions, souvent transverses aux thématiques abordées. Une synthèse de ces questions et réflexions aurait été bienvenue. A défaut, on peut se demander quels sont les messages principaux que Jean-Paul Marthoz veut faire passer...
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