"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bienvenue dans la capitale mondiale du cassoulet, j’en appelle à Castelnaudary. Première fois que je m’y rends par une lecture et encore plus, au travers d’un roman policier. Si comme moi, vous êtes novice en la matière, voilà donc une bien bonne originalité.
« Qu’ils retournent en enfer » est un thriller, assez noir qui se lit facilement et rapidement. Le livre ne compte que 170 pages et les chapitres sont assez courts, faisant défiler les pages. J’ai trouvé ce livre empreint des codes du polar à l’ancienne.
Par contre, je me dois de relever de petits écueils, au nombre de deux principalement pour moi. Tout d’abord, je dirais qu’étant donné le faible nombre de pages, il est difficile pour Jean-Marie Calvet d’aller dans la profondeur: que ce soit dans l’histoire globale que dans les personnages. Pourtant, malgré cette frugalité, l’auteur introduit beaucoup de protagonistes différents ; ce qui fait que le lecteur peut se perdre parmi tous ceux-ci.
Ensuite, j’ai trouvé que l’intrigue se déroulait trop promptement et que le final arrivait beaucoup trop vite. Ils auraient pu être un brin plus travaillés et plus construits afin de ne pas advenir de la sorte et de laisser un goût de trop peu aux lecteurs. Un manque de complexité fait que l’originalité se trouve absente du récit et pèse sur un potentiel suspens.
Malgré ceux-ci, à contrario, la fluidité de la plume de l’auteur fait que le récit coule aisément. Le fait que Jean-Marie Calvet a été policier de profession, les procédures sont clairement explicitées et nous pouvons être certains quant à leur véracité. L’accent est peut-être d’ailleurs mis trop dessus au détriment d’autres éléments du livre.
Ceci n’est que mon humble avis personnel. N’hésitez pas à vous procurer le livre afin de vous en forger le vôtre.
Un tueur en série sème, dans tout le Lauragais, des victimes mutilées et il ne faudra pas moins de 3 équipes de police de cette région du Sud-Ouest, pour arriver à démasquer cet assassin inspiré par des rites africains ancestraux.
Ecrit par un policier retraité, ce polar nous dévoile tous les dessous d’une enquête avec de nombreux détails sur les procédures d’identification, comme sur les procédures judiciaires et, malgré le ton un peu professoral, c’est assez intéressant.
Si j’ai apprécié l’histoire que j’ai trouvée bien ficelée, ainsi que les policiers qui sont tous attachants, il n’en est pas de même du style de l’auteur qui m’a bien souvent hérissée.
Non les Papous de Nouvelle Guinée ne parlent pas comme dans Tintin au Congo et non les femmes ne font pas des fellations pour se faire pardonner leur cycle menstruel. Et non, on n’est plus « à voile et à vapeur » depuis longtemps. Ce qui me choque le plus, c’est que personne n’ait dit à l’auteur que notre monde avait changé.
Ce roman réjouira certainement les amateurs de polars « à l’ancienne », mais pour ma part, il restera entaché par des propos « politiquement incorrects ».
Comme ce n’est que mon point de vue, il faut le lire pour se faire sa propre idée.
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