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L'intrigue en elle-même m'a moyennement convaincue.Le plaisir que j'y ai trouvé réside dans le fait d'être "du coin"et de connaître les lieux...
Ian Ségalo, promoteur immobilier est en délicate posture : son projet sur le littoral lui attire l'inimitié des uns et un lynchage du journal local, mené par une jeune journaliste. Il fait appel à son ami d'enfance, Marc Renard, enquêteur privé, basé à Rennes pour mettre fin à l'opposition à son projet.
Au moment de l'arrivée de Marc Renard, un chirurgien plastique est abattu sur un court de tennis, d'une balle entre les yeux. Puis, c'est le tour d'une joggeuse. Même arme, même méthode. Les gendarmes sont sous pression, ils ne parviennent pas à trouver le début d'une piste. Marc Renard peine également à aider son ami. il fait la connaissance de Léa Delcourt, une artiste peintre.
Marc Renard n'est pas un enquêteur privé qui se mêle de tout et de rien. Il honore ses contrats qui sont plutôt de l'ordre de constat d'adultère, d'espionnage industriel et de recherches d'informations sur des personnes. Il sait ne pas intervenir dans une enquête menée par les gendarmes, surtout s'il y a homicide. Lorsqu'il s'en mêle, c'est par relation entre son affaire et celle des meurtres. Il n’empiète pas sur le terrain des flics. Il est le héros récurrent de JM Perret, mais ne prend pas toute la place, la cédant à la maréchaussée, cette fois-ci représentée par le commandant François Colombel, proche de la retraite et les lieutenants Daniel Moretti et Léon Bérard. Le tout donne un roman policier très équilibré entre les différents intervenants et les différentes affaires qui semblent évidemment vivre les unes à côté des autres et risquent bien de se rejoindre. Et c'est à la toute fin que, suspense oblige, tout s'explique. JM Perret mène son polar tranquillement, même si les morts s'accumulent, prend le temps de nous faire visiter Carnac, de creuser un peu ses personnages, notamment Renard et Colombel.
Une série assez atypique puisque le héros récurrent n'est pas directement lié aux affaires principales mais cède la place à des enquêteurs d'un roman, très agréable à suivre. Pas forcément de celles qui font accélérer le rythme cardiaque en les lisant, mais bien bâtie, solide, de celles qu'on a toujours plaisir à lire et à suivre parce qu'on sait qu'on va aimer. Idéal pour cet été !
L'adjudant Louis Kerlo décide d'enquêter seul ,lâché par sa hiérarchie , suite à un email anonyme reçu à la gendarmerie qui dénonce les agissements d'un groupuscule ,avec à sa tête un notaire ,un curé et un ancien colonel ,préparant de futurs attentats .Mais aussi sur la mort d'une escort girl qui participait à un séjour survivaliste et aurait pu être agressée par le fils du notaire et séquestrée par le colonel .Il est intimement convaincu que tout est lié .Un bon polar de terroir plein de rebondissements qui nous tient en haleine jusqu' à la fin .
Deuxième livre de JM Perret que je lis, et, a priori, son premier écrit. La construction est a peu près la même que l'autre Les diaboliques de Saint-Goustan avec une longue première partie qui décrit les us et coutumes des locaux, leurs liens, leurs amitiés et inimitiés, leurs vices et vertus et une seconde partie dans laquelle l'enquêteur intervient. Le tout donne un polar bien dosé, bien construit dans lequel la bourgeoisie locale s'encanaille -si je rapproche d'une de mes lectures précédentes, Les beaux mensonges, vous allez finir par croire que les notables bretons sont des vicelards qui passent leur temps libres à partouzer et se poudrer le nez, mais peut-être ne sont-ce point seulement les Bretons ? Et la gendarmerie enquête avec sérieux et une dose d'humour bienvenue : "On dirait bien que ça partouzait dur dans l'entourage du notaire. Ah ! Les vices de la petite bourgeoisie provinciale ! fit Menotti, jetant un regard réprobateur vers le ciel." (p.121)
J'ai passé un bon moment dans ce Morbihan, avec l'envie de connaître le(s) coupable(s) et leurs mobiles. Un roman policier qui sait retenir ses lecteurs jusqu'au bout sans ajout d'hémoglobine ou de descriptions scabreuses, tout est dans la finesse.
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