"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une belle surprise que cet album. J’ai été attiré par 2 choses : le côté thriller historique et le dessin… Je n’ai pas été déçu.
Une enquête donc… des meurtres atroces, un lien qui se construit avec une série d’estampes japonaises… et en fond les temps forts de la Commune, 72 jours qui ont laissé croire qu’un autre avenir était possible. Le travail historique est riche et précis, on croise des personnages réels (Jules Vallès, Louise Michel…) et on s’attache aux héros fictifs : Raoul Avoir, artiste graveur promu commissaire de police par la Commune et Nathalie, institutrice qui prend la direction d’une école fraîchement laïcisée . J’y ai appris beaucoup de choses, il est vrai que cette période est méconnue et peu enseignée !
Nicola Gobbi apporte un trait original, effilé, acéré, mono ou bichrome et donne un côté « carnet de dessins » à cet album, comme si Raoul Avoir lui-même avait dessiné son histoire.
Une réussite, assurément !
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