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Edition établie et présentée par François Rouget qui :
• replace la pièce dans la vie de Genet : écrite en 1942 lors de son incarcération à Fresnes … pour vol de livres, Genêt n’a encore rien publié.
Les similitudes entre Héliogabale et Genêt (orphelin de père, « homosexuel en quête de gloire et de martyr, criminel révolté mais victime aussi, cultivant les paradoxes et intriguant le public » p17, … a néanmoins ses limites
• rappel certains « éléments structurants de son imaginaire avec ses thèmes de prédilection (le secret, le complot, la violence, la lâcheté, la trahison, la dérision, etc.) » p17
• liste certaines caractéristiques de la pièce : « l’atmosphère quasi carcérale du palais …, le poids de l’histoire familiale …
• rappel qu’Antonin Arthaud avait écrit en 1934 un essai (« flamboyant » sur cette « figure solaire, hautement transgressive et sacrificielle qu’est Héliogabale, …
...
On passera sur la rédécouverte récente du manuscrit à la Houghton Library non sans souligner que c’est bien une œuvre essentielle dans la somme des créations de Genet.
Ce qui marque la lecture est d’abord le style percutant, direct, de Genêt. Si l’histoire est ancienne (empereur de Rome qui va mourir assassiné) le style et les confrontations des personnages sont d’une forte modernité.
L’empereur (et dieu du soleil) Héliogabale règne tout en ayant une relation forte avec son amant ; mais il décide de se départir de sa fortune (en la donnant pour moitié aux putains et pour moitié aux voleurs) au risque de perdre son pouvoir ; de remuer le trouble de ses origines, se confronter directement à sa grand-mère prête à tout pour garder le pouvoir et ses richesses. Il veut se débarrasser de tout se qui l’éloigne de l’humanité (cf. p 45)
Si la fin est connue (la mort d'Héliogabale) il faut se laisser prendre par l'enchainement proposé par Genêt et les thématiques qu’il déroule.
Le soir du 2 février 1933, au Mans, Christine et Léa Papin - deux bonnes à tout faire - massacrent avec une férocité inouïe leurs patronnes, Léonie Lancelin et sa fille Geneviève.
C’est inspiré de l’histoire des sœurs Papin que Jean Genet écrit Les Bonnes en 1947.
Avec sa plume, trempée dans le sang de ce fait divers, le dramaturge explore les liens complexes de la domination et décortique avec précision toute la mécanique - jusqu’au paroxysme de la folie - ayant conduit au passage à l’acte dans un fil tendu jusqu’à la dernière réplique.
C’est aussi fascinant… qu’hilarant ! Un grand classique à découvrir absolument !
Le peuple est mécontent, il se révolte. De quel lieu observer ce soulèvement? Quel endroit montrera le mieux les rouages de la révolte en action? Un bordel pardi! Et à la tête de celui-ci, madame Irma aux commandes des vices humains.
Le peuple obtiendra-t-il gain de cause? La société peut elle changer?
Jean Genet nous propose une intrigue théâtrale au coeur des considérations les plus basses et où se met en place la mécanique implacable des soulèvements populaires.
Pièce de théâtre mettant en scène deux soeurs, Claire et Solange, au service de leur maîtresse qu'elles admirent autant qu'elles haïssent.
Elles se travestissent d'ailleurs en "Madame" et répètent l'assassinat de cette dernière qu'elles ont décidé d'un commun accord.
Iront-elles au bout ce projet? Les frontières du réel se réaffirmeront elles ou au contraire se brouilleront elles davantage?
Voilà à peu près le noeud de cette intrigue bien connue et mise en scène à de nombreuses reprises.
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