"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce qui m'a attiré dans ce livre c'est l'idée originale qu'a eu l'auteur de glisser dans les chapitres des pages de dessins ... Ceux-ci viennent renforcer l'histoire ! J'ai adoooré cette lecture ! Idéale en cette saison avec sa petite touche de surnaturel ...
La fin m'a stupéfaite ... je ne m'attendais pas du tout à ça ! Une lecture haletante qui ne laisse aucun répit !
Depuis 18 mois Mallory est clean, elle n’a plus touché à la moindre drogue et son « parrain » vient de lui trouver un job de nounou chez une charmante petite famille. Elle doit s’occuper de Teddy, un petit garçon de 5 ans adorable qui adore dessiner et a une amie imaginaire nommée Anya.
Lorsqu’il la dessine et la montre à Mallory, celle-ci est un peu surprise car elle n’est pas des plus rassurantes…
Si tout se passe pour le mieux dans les premiers temps, peu à peu les dessins de l’enfant deviennent de plus en plus inquiétants, une femme qui semble se faire étrangler, un homme qui traine une femme sur le sol, puis qui l’enterre dans un trou… Sans compter qu’au fil des dessins, le graphisme lui-même ne ressemble plus du tout à celui d’un enfant de 5 ans.
Dans la foulée, Mallory apprend qu’une femme vivant dans le petit chalet où elle loge aurait disparue et la légende urbaine veut que dans le quartier tout le monde pense qu’elle a été assassinée et qu’elle continuerait à hanter les lieux…
Un thriller qui s’installe doucement et où l’auteur intercale à son écriture les dessins du petit Teddy. L’amie imaginaire est un peu flippante… perso mon enfant en dessinerait une comme ça je m’inquiéterais un brin…
Le suspens grimpe petit à petit et l’auteur nous réserve quelques surprises auxquelles je ne m’attendais pas du tout. Se laisse bien lire.
Une étrange couverture pour ce premier roman nord-américain. Nous sommes à Werbridge, surnommé l’« aisselle » du New Jersey, à quelques minutes en train de NYC, dans les années 80. Billy est un jeune garçon, qui n’aime pas trop l’école et a des C dans les matières classiques, comme « ruisseaux et montagnes », mais il est féru de jeux vidéo et grâce à son ordinateur personnel, que sa mère a gagné lors d’une tombola dans un supermarché, il conçoit et programme des jeux. Nous sommes dans les années 80 avec les premiers ordinateurs et les premiers génies de l’informatique qui vont révolutionner le monde (tout le monde a son ordinateur dans sa poche maintenant). Billy, jeune adolescent, qui s’ennuie donc à l’école, a deux amis avec qui ils passent le temps : des balades de vélo, des bêtises pour occuper leur temps, beaucoup de bavardages de potaches. Ils ont une nouvelle mission : Wanna White, la présentatrice vedette de la « route de la fortune », émission phare fait la une de Playboy. Mais ils n’ont que 14 ans et ils ne peuvent pas l’acheter ce fameux numéro. Ils vont alors monter des « missions » pour réussir à se procurer des exemplaires. Monsieur Zelinsky, le buraliste et vendeur de fournitures de bureau, ne peut et ne veut pas leur vendre, il faut trouver un moyen. Billy, le narrateur, va alors nous raconter les différents moyens mis en œuvre. Ce livre est un beau portrait d’adolescents, dans une petite ville américaine. J’ai apprécié cette lecture qui décrit très bien l’ambiance des années 80, les rêves et espoirs de ces jeunes, le début de l’informatique et des futurs génies informatiques. Je n’ai pas tout compris sur la programmation, mais on suit la création d’un jeu vidéo comme un polar (Billy va s’associer à la mystérieuse Mary, fille de Zelinsky, qui est aussi une férue de programmation). Ce livre d’apparence anodine décrit très bien la société américaine des années 80 et aborde des sujets sociétaux (le système scolaire, les self mans qui peuvent réussir leur vie grâce à un don, même si cela est de la programmation informatique qui permet de créer des jeux vidéo, même s’ils ont de mauvaises notes en mathématiques classiques ( !!)… Et surtout ce livre est bourré d’humour.
« Il y a beaucoup de choses qu’un adolescent ne dit pas à sa mère. Plus nous grandissons, plus il y a de choses que nous gardons pour nous, des choses trop dures à exprimer ou trop gênantes à expliquer. Nous le faisons pour protéger nos mères autant que pour nous protéger nous-mêmes, parce que, regardons les choses en face : la plupart de nos pensées sont véritablement impensable. » (p261)
« Clark a lâché 50 cents pour une bouteille d’un liquide baptisé Evian, qui s’est avéré n’être que de l’eau plate…. Elle est incroyable… C’est la meilleure eau que je n’ai jamais goûtée. » (p293)
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