Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
C’est à un voyage singulier que nous convie Jacqueline Saint-Jean, un voyage dans l’univers des poupées avec la visite de l’hôpital qui leur est consacré à Lisbonne.
Ponctué de clichés saisissant de Francis Saint-Jean, le recueil déroule ses poèmes empreints de tendresse pour ces éclopées. L’auteure égrène leur nom : Violeta, Lara ou encore poupée-poème, poupée chimère.
« Je te donne parfois
les prénoms de la vie »
Ces poupées anciennes, de son, de celluloïd, de porcelaine ou de chiffon évoquent une enfance lointaine où l’on réparait encore les jouets. La béance de leurs corps, leurs mutilations nous émeuvent
« Des rangées de bras nus
attendent lancinant
le corps qui leur manque. »
Le corps malmené de ces poupées fouille l’intimité du corps féminin et de ses souffrances.
Leurs blessures exposées à nos regards évoquent cette maltraitance à laquelle on les expose. Heureusement, il y a dans cet hôpital des mains habiles et apaisantes pour recoudre les plaies
« Ici le fil des femmes
recoud la nuque et le temps
redresse la tête »
C’est avec délicatesse que Jacqueline Saint-Jean prête sa voix et redonne vie à ces poupées de toute origine et qui nous accompagnent depuis la nuit des temps
Ainsi, « entre réel et fable » naît la « poupée-poème ».
http://textureamb.over-blog.com/2021/05/jacqueline-saint-jean-hopital-des-poupees.html
Cette lecture est une découverte pleine de fraîcheur marine et de beautés naturelles. Ce livre, précise l’auteure, Jacqueline Saint-Jean, « s’inspire de séjours et longues marches sur les sentiers douaniers des Côtes d’Armor et du Finistère »
C’est dans la collection Jeunesse des Editions Tertium que ce recueil est paru, mais, rassurez-vous, il s’adresse à tous les âges. Nous voilà dans une longue promenade le long du rivage, dans le vent marin et les embruns, là où naissent les mots pour de courts poèmes.
« J’écris sur le rivage
Entre sable et songe »
On entend le chant profond de l’océan et son rivage. Le faisceau lumineux du phare « rythme la nuit » tandis que, « sous le ciel myosotis », une fillette se prend pour une mouette. La déambulation se poursuit, on croise « la jeune fille de juin » ou bien « un pêcheur de soleil ». On marche, « ivre d’odeurs mêlées de terre et de mer », et le pas s’accorde au paysage sans cesse en mouvement. La mer donne le tempo.
Chaque pas nous rappelle l’histoire des lieux
« On marche aussi
dans les récits
les rêves et les peurs
les naufrages et les sortilège »
…Et les rochers s’animent, les pierres parlent. Nous sommes sur une terre de légendes.
La poésie se nourrit du langage des marins et nous voilà à attendre, comme ce « vieux marin buriné » l’emblondie.
L’auteur nous donne à voir mille détails, traces d’oiseaux, « poussières de coquillages » elle nous incite à « écrire comme on écoute la mer aux mille langues » et elle ouvre pour nous tout un paysage sonore.
Le dernier poème est une invitation au voyage avec, dans une « bouteille à la mer » un poème « Celui qui le lira fera le voyage »
De belles photos noir et blanc émaillent les pages au gré du poème, manière de prolonger cette traversée en poésie.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !