Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Pam est vendeuse de bonsaï à Paris et vit un amour fou. Son amoureux est Thad, un breton passionné par les samouraï. Cela tombe bien, car elle rêve depuis longtemps de devenir une parfaite geisha. Bref, ce sont tous les deux des passionnés du Japon. On apprend donc dans une première partie à découvrir ces deux personnages. Et malheur : Thad part sans excuse, sans dévoiler sa destination. Il décide en effet de chercher sa voie et pense qu'il la trouvera au Japon. Pam ne sait rien mais devine. Elle qui n'est jamais sortie de son trou (rive gauche de Paris et Melun-Sénart où elle est née, part au japon, sans même connaître la langue...
C'est écrit comme un conte. Ils sont tous les deux finalement à la recherche de leur identité. S'il n'y avait pas ces quelques scènes érotiques, on pourrait même conseiller cette lecture à des ados. C'est plein de naïveté (un peu à l'image de son auteur que je viens de rencontrer) mais aussi plein de poésie. Cette lecture me rend paisible. Serait-ce l'effet du Japon ? Et malgré que l'auteur n'y ait jamais mis les pieds, elle s'est beaucoup documentée et on apprend beaucoup de choses sur les moeurs des japonais, leurs codes qui nous paraissent complètement excentriques... Contrairement à certains, j'ai beaucoup apprécié la deuxième partie (plus entraînante) et la fin, j'ai même versé quelques larmes...
Merci aux éditions Flammarion et à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman.
Subtilité, tendresse, humour, émotions
C’est l’histoire d’Etienne Marcel, une trentaine d’années, journaliste qui s’est fait renverser par un camion poubelle et se retrouve privée d’une partie de sa mémoire et de l’usage de ses jambes sans explication. Les médecins n’expliquent pas la cause de cette paralysie…
En revanche, il va se souvenir immédiatement d’Alma, mais ce n’est pas le cas avec sa collègue Olympe.
L’amitié joue un rôle important dans cette histoire que je vous laisse découvrir.
L’auteure nous plonge dans les secrets du corps humain et du subconscient puisqu’Isabelle nous entraîne sur les souvenirs et une quête de soi.
Ce roman est bien construit avec des personnages hauts en couleur et les thématiques sont riches néanmoins profondes. Les mots sont d’une justesse que cette lecture est addictive. Quant aux protagonistes, ils sont bienveillants, attachants et tendres.
Avec ce roman, je découvre la plume d’Isabelle Artus qui est décalée, d’une telle fluidité et d’une telle finesse que j’ai dévoré les 365 pages. J’ai aimé ce côté auto-dérision d’Etienne, ce qui rend cette lecture légère, drôle et rythmée.
Entre humour et émotions, je suis littéralement conquise et c’est une belle histoire de résilience.
C’est une très jolie découverte et une lecture très agréable.
Un homme se réveille dans un lit d'hôpital, paralysé et amnésique.
Peu à peu, il découvre qu'il s'appelle Étienne Marcel. Il est le journaliste vedette d'un grand magazine de mode et s'est fait renverser par un camion poubelle, en Vélib, à quatre heures du matin. Si au bout de quelques semaines Étienne a retrouvé l'essentiel de sa mobilité et de sa mémoire, il ne parvient toujours pas à marcher.
Pour ses médecins la paralysie est psychosomatique.
Aidé de ses trois amies Prudence Sainte-Rose, psychiatre superstar judéo-antillaise, Alma-Marie, son amie d'enfance, Ardéchoise de souche à la carrure de rugbyman, et Olympe Costa de Bazainville, sa collègue journaliste, Parisienne jusqu'à l 'âme, Étienne va chercher dans son passé les raisons de son blocage, au risque de tomber sur de lourds secrets de famille
Suivre le process de guérison d'Étienne est instructif et distrayant. On découvre comment les secrets de famille peuvent impacter la vie des descendants sur plusieurs générations.
Étienne est entouré de femmes exceptionnelles : sa grande amie d'enfance est attentionnée, sa collègue d'une grande beauté est brillante, sa supérieure est visionnaire, sa psychologue star mobilise toutes ses compétences pour l'aider.
Peu à peu, Étienne - personnage sensible et doux- va revivre son passé et porter un regard neuf sur son histoire personnelle. Sa quête de soi est touchante.
Je ne suis pas spécialement attirée par le Japon et la culture asiatique en général mais j’apprécie les romans qui eux s’intéressent au Japon. J’aime en apprendre plus sur cette culture à travers mes lectures car la culture et les traditions asiatiques sont très riches, sages, pertinentes et fascinantes. C’est d’ailleurs ce côté fascinant qui est mis en avant dans « La petite boutique japonaise » avec Pamela puisque celle-ci veut devenir geisha alors qu’elle n’est absolument pas japonaise, qu’elle n’a jamais été japonaise et qu’elle n’a pas baigné dans une atmosphère japonaise durant son enfance en banlieue parisienne. Et puis Thad, ce grand breton qui veut devenir samouraï. Ces deux personnages étaient fait pour se rencontrer.
Dans son roman, l’auteure nous emmène dans le Japon de nos jours, avec ce qu’il a de modernité mais aussi ce qu’il a de tradition. Isabelle Artus décrit la vie des geishas avec leur apprentissage, la cérémonie du thé qui est une chose si importante au pays du Soleil Levant. Les samouraïs aussi sont présents. L’auteure a su faire cohabiter avec justesse la très grande modernité de ce pays et l’attachement fort à leurs traditions. C’est une image réaliste du Japon. L’auteure fait également référence aux séries des années 80 où le Japon y était bien présent. Et c’est aussi pour mettre en avant l’importance de la télévision dans nos vies et l’influence qu’elle peut avoir, en bien comme en mal (le prénom Pamela du personnage fait référence à la série Dallas!).
« La petite boutique japonaise » est aussi à un roman sur la connaissance de soi, sur nos choix de vie et sur la faisabilité de nos choix dans notre société actuelle. À travers ses personnages de Pamela et Thad, l’auteure parle de la quête d’identité car au fond, ces deux personnages se cherchent et cette recherche, ils vont devoir la faire seul.
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