"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Elles sont partout, dans les couloirs, sur les murs des sanitaires, aux coins des rues, dans sa tête et dans son âme.
Les insultes. Les railleries. Les blessures.
Hélène subit depuis quelques temps la déferlante sourde et ravageuse du harcèlement en rasant les murs gris de sa vie grise.
Sa mère n'a pas assez d'heures dans ses journées et pourtant lui donne ce qu'elle peut.
Alors elle se réfugie dans son livre préféré,
Jane Eyre, de Charlotte Brontë. Avec un tréma sur le e !
Quand elle apprend qu'elle va devoir partir en classe verte. Obligée ! Avec ses bourreaux...
Trop grosse, pas à la mode, pas raccord, cible aléatoire, pas de bol...
Pourquoi c'est tombé sur Hélène alors qu'avant Geneviève et les autres étaient ses amies ?!
Parce qu'il en faut une.
Une qui ne moufte pas. Une gentille, une facile, pas rebelle, pas trop belle.
Une occasion.
Fanny Britt nous confie son récit (Auto-bio ? On dirait bien que oui) de petite fille au dos courbé par le poids des reproches insensés et des intimidations quotidiennes.
Elle se réfugie dans la lecture, s'identifie à cette Jane Eyre qui elle aussi plie mais ne rompt pas, récit lui-même auto-biographique de C.Brontë ! Coïncidence ?
Puis c'est l'épreuve. Le camp scolaire qui devrait être source de joie est pour Hélène une pierre de plus apportée à l'édifice qui l'isole, qui lui fait croire aux mensonges.
Même chez les paria elle est une paria.
C'est ce qui arrive quand le venin atteint la confiance en soi...
Mais, sans son petit Prince, le Renard est venu se faire apprivoiser. Il ouvre le regard, la curiosité, le cœur.
Alors la lumière peut entrer. Et avec elle, c'est une amie qui entre dans la vie d'Hélène.
Il n'en faut pas plus.
Tout renaît alors. Le sourire, la confiance, l'insouciance et l'envie.
Tout de gris vêtu par le crayonné émouvant d'Isabelle Arsenault, les couleurs entrent par le refuge de la lecture jusqu'à avoir le droit de déborder des pages protectrices et de remettre du rose aux joues d'Hélène.
On dédramatise, on se parle, on s'écoute et la vie revient.
Parce que ça finit bien.
Un livre tre émouvant à lire la jeunesse, la veillesse ,les amours , est la vie qui continue à lire , avec plaisir
Il faut rencontrer Truffe avec ces trois histoires, plonger dans son monde musical, découvrir son univers à travers ses questionnements.
* Truffe ROck Star : Truffe aime la musique et maintenant qu’il a un perfecto, il faut qu’il ait un groupe. Et tout ca, Truffe ca le fait rêver.
* Truffe aime Nina : Truffe est amoureux. Le problème c’est qu'il ne sait pas comment le dire, et quand son père lui dit de parler avec son coeur…. ca le déroute plus qu’autre chose. Allez expliquer les expressions aux petits.
*Truffe devant l’existence : Truffe est triste, il doit se rendre pour la première fois dans un salon funéraire, heureusement, sa famille est réunie et il y retrouve sa cousine.
On ne peut que fondre devant ce petit garçon adorable qui essaie de comprendre les grands. Heureusement il a un grand frère qui l’aide beaucoup. J’aime beaucoup ces albums qui nous font retourner en enfance en évoquant ce qui est difficile pour eux de comprendre ou plutôt ce qui est très compliqué pour nous à leur expliquer avec des mots.
Les illustrations d’Isabelle Arsenault rendent le personnage craquant et créent un décor magnifique dans monde tendre et drôle, mettant en valeur un texte plein douceur.
Une jolie dose de réconfort.
Rosalie a 5 ans et demi, nous sommes à l'hiver 1917, elle vit dans un village reculé des fronts de guerre. Sa mère travaille à l'usine, son père est au front, alors Rosalie passe ses journées à l'école des grands au fond de la salle où on la laisse avec son cahier. On pense qu'elle dessine et qu'elle rêvasse, mais il n'en est rien, Rosalie a une mission, un plan.
L'auteur nous embarque dans son histoire comme il sait si bien le faire, le livre est court et percutant comme souvent avec cet auteur. Il est rythmé par les pensées de Rosalie, par la lecture (par sa mère) des lettres "trop joyeuses'' envoyées du front par son père et auxquelles Rosalie ne croient pas vraiment. Et par ce plan qui anime Rosalie, celui pour lequel elle est capitaine de la mission.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !