"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Oh... mais quelle histoire...
Je referme cet album, le coeur meurtri, le ventre en compote...
C'est dur, c'est très dur.
Un récit tellement poignant et bouleversant...
Brenda est arrivée trop vite dans la vie de sa maman.
Encore adolescente, cette dernière s'est retrouvée très rapidement dépassée.
Une trop jeune maman manquant de patience face à son bébé en pleurs.
Une trop jeune maman manquant d'affection, d'amour, mais surtout de soutien et de repères...
Elle délaisse sa fille pour des minables qui ne feront que l'enfoncer dans son désarroi, toujours un peu plus.
Alors, il y a les cris.
Alors, il y a les gestes.
Des mots dans la face, des maux dans le coeur...
Des coups, des bleus.
Des moments de répit, de culpabilité, de tendresse, de maladresse...
Et des silences, des yeux fermés et des signaux d'alerte manqués.
Les dessins d'Halim, en bichromie, retranscrivent toute la violence, la misère et la noirceur suffocante de l'histoire. C'est douloureux, déchirant.
J'ai aimé la façon dont le psy accompagne Brenda, dans son travail de recherche de soi. Dans sa construction, sa reconstruction. C'est illustré, scénarisé, magnifiquement et intelligemment.
Un sujet dur, sombre. Une histoire qui restera ancrée dans ma mémoire.
Je remercie Dargaud et l'opération "explorateurs BD" de lecteurs.com, pour m'avoir permise de découvrir cet album.
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Dargaud et lecteurs.com pour cette édition des Explorateurs du polar ainsi que pour l'envoi de cette BD.
Dans cette histoire, on suit Brenda, une petite fille qui a passé son enfance à s'occuper de sa mère. Victime de violence de la part de son beau père, Brenda fait tout pour se reconstruire en nous racontant son histoire une fois à l'âge adulte, à l'aide de son psy.
Prisonnière de violences quotidiennes, pleines de colères, de cris, d'insultes et de brutalité, Brenda s'efforce à tout prix de dissimuler sa souffrance et cacher ses bleus en les recouvrant de tatouages qu'elle trouve dans les paquets de Malabar.
Délaissée par sa mère et violentée par son beau-père, Brenda fuit sa réalité chaotique pour se réfugier dans son propre univers, loin de toute cette douleur. Malgré tout cela, elle ne peut s'empêcher d'aimer sa mère. Je l'ai d'ailleurs trouver très courageuse et forte.
L'auteur nous met face à un sujet qui reste tabou, avec beaucoup d'émotion, mais qui est, malheureusement, encore très présent de nos jours. Je me suis sentie oppressée par ma lecture devant ces violences conjugale et infantiles, tout autant physique que psychologique.
A première vue, je n'ai pas été conquise par les dessins. Cependant, je trouve qu'ils sont adaptés à l'horreur et à la violence de l'histoire.
Cette BD m'a fait passer de la colère à la révolte en passant par la compassion. Je suis ressortie bouleversée par cette lecture sombre et poignante, qui a tout de même su me toucher.
J'ai, globalement, bien aimé malgré 2-3 trucs qui m'ont gêné. Cependant, ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR!
Merci aux Explorateurs de la BD de m'avoir envoyé et fait découvrir cette BD.
Une BD sombre (en noir et blanc) mais magnifique, poignante...
On y suit 1 gamine qui ne l'est plus vraiment (ou qui ne l'a jamais été) victime de violences commises par sa mère, par son beau père et qui une fois adulte essaie de se construire et de comprendre son passé.. Brenda doit apprendre à grandir dans la souffrance, la culpabilité, le désespoir
Cette BD est comme 1 regard que l'on aurait au travers d'un judas sur ce qu’on ne veut pas voir pas imaginer, sur ces adultes qui ne savent pas ou ne peuvent pas aimer leurs enfants. C'est dur d'être confronté aux violences subies par les enfants, mais Halim parvient parfaitement,justement, tant par son graphisme, que par ses mots à retranscrire les horreurs, les sentiments et le parcours de ces malheureuses victimes (et je parle en connaissance de cause,étant une juriste travaillant aux côtés des victimes de violences conjugales et de leurs enfants...)
Elle, c’est Brenda. Lorsqu’elle vient voir le psychologue elle a 29 ans et son histoire est absolument terrible.
Stéphanie, la maman de Brenda, a un sérieux problème ! Et ce problème c’est Brenda ! Une enfant dont elle n’a pas voulu, qu’elle a eu à 15 ans. Abandonnée par le père Stéphanie est aidé par la grand-mère de Brenda qui fait tout ce qu’elle peut pour aider. Cette maman ne supporte pas son enfant qui pleure sans qu’elle sache pourquoi, la brutalise parfois, mais Brenda, est emplie d’amour pour sa mère. Elle prend soin d’elle comme une véritable Petite maman. Lorsque l’amour se présente, et que Stéphanie rencontre Vincent, tout s’annonce sous les meilleurs hospices. Jusqu’au jour où…
Quel livre, quelle histoire terrible. Il y a tellement de douleur, de chagrin dans cette fillette qui en symbolise tant d’autres. Pour elle enfance est synonyme de violence, et l’on s’interroge face à l’incurie de l’administration et des services sociaux totalement impuissants.
Que faire, quand on est une enfant battue, et que soi-même l’on devient mère ? Sur qui peut-on prendre exemple pour donner de l’amour … Petite maman nous pousse à ouvrir les yeux sur le monde pour en voir le meilleur, mais aussi pour être le témoin attentif du malheur des autres.
Chronique complète sur le blog : https://domiclire.wordpress.com/2018/06/04/petite-maman-halim/
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !