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Le format et la couverture simili cuir en font un livre sympathique à tenir en main. La présentation de droite à gauche est la seule parenté (avec les origines de Gou Tanabé) avec les mangas car les dessins sont de facture plutôt « occidentale » assez classique (de ces bd, ou revue, façon polar ou SF d’il y a quelques décennies).
Gou Tanabé a une maitrise du noir & blanc qu’il met au service des histoires fantastiques, parfois glauque, de Lovecraft. N’étant pas un adepte des jeux à se faire peur, ni un aficionado de Lovecraft, pourquoi supporter ces histoires malaisantes ? Probablement pour essayer de rentrer de façon plus facile (avec les choix de représentation du dessinateur) dans ces univers au-delà du réel qui feraient appel à de vieux mythes et de vieilles peurs ; et donc d’approcher certaines de ces origines des peurs humaines ?
« L’abomination de Dunwich » (premier tome) met en scène, dans un monde rural du début du XXème siècle, un vieil homme fermier à la bibliothèque conséquente dont la fille a un enfant à la croissance rapide et à la morphologie spéciale pouvant laisser penser à une paternité particulière. La ferme familiale dégage des odeurs atroces et manifestement quelque chose se développe au grenier que le vieil homme calfeutre comme il peut …
De quoi s’agit-il ? … vous le saurez (peut-être) en lisant le tome 2 …
Je n'ai jamais lu Lovecraft auparavant, mais je confirme le côté terrifiant et malaisant de ces albums de Gou Tanabe.
Je ne suis pas méga attiré par ces sensations de frayeur, mais bizarrement, je pense que je lirai d'autres albums de la collection. Mais avec parcimonie...
Première incursion dans le monde de Lovecraft et de Gou Tanabe.
À moitié convaincu.
"La couleur tombée du ciel" aurait peut-être eu un impact plus fort / horrifique en couleurs ?!
Tanabe continue ses adaptations des nouvelles de H.P.Lovecraft.
Trois nouvelles sont ici reprises et mises au noir.
Si l'étrange reste toujours dominant, ainsi que quelques monstres et amulettes, les histoires apparaissent plus contemporaines, et la narration prend relativement le pas sur des descriptions de monstres développés sous toutes les coutures.
Du coup le dessin de Tanabé apparait un peu plus classique.
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