"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Turpitudes est une version remaniée du livre du même auteur Le don d'Hélène, paru en 2014 aux éditions Lajouanie. Fort bien écrit ce petit roman d'atmosphère qui décrit joyeusement et finement la vie des habitants d'une petite ville de Bretagne. Tout le monde y passe et notamment les notables et aussi un gendarme au portrait savoureux : "Miratou est un couard qui doit ses galons à sa prudence, à ses décisions précautionneuses, à ses méthodes cauteleuses. Et lorsque Hélène Quémeneur pénètre ce jour-là dans son bureau, c'est avec une déférence appuyée qu'il reçoit celle qui est à la fois la femme du maire -certes contesté et mal en point, mais toujours maire quand même- et la bru de Norbert, une huile, un des cadres du Rotary Club parmi les plus généreux, les plus prompts à améliorer l'ordinaire de la gendarmerie. Le major offre le thé, c'est exceptionnel. Pour l'occasion, il a reconverti en soubrette le brigadier Blaise Perrucheau qui apporte sur un plateau l'eau chaude et les infusettes." (p.137)
Je disais tout le monde y passe, parce que lorsque le don d'Hélène apparaît, ce sont toutes les turpitudes des habitants qu'elle connaît, et c'est pas très joli joli... En revanche, pour nous lecteurs, c'est réjouissant, parce qu'en outre, Gérard Pussey se fait un plaisir de nous mettre au courant de manière plutôt légère. Et bien que léger, ce "roman pas policier mais presque..." selon le nom de la collection, décrit la vie d'une petite ville où les nouvelles circulent vite, où l'anonymat est difficilement tenable, où la moindre des erreurs est vite montée en épingle, où les cancaneurs voient la paille des voisins pour mieux faire oublier leur poutre... Rapide, court, bien agréable pour cet été.
Une vision très masculine de l’homme vieillissant.
Julien est remercié par le journal qui l’employait, sa femme le quitte.
La soixantaine s’annonce difficile !
Comment occuper son temps ? Le démon de midi le pousse dans les bras de la jeune Camille qui l’incite à écrire un second roman.
C’est toute la question du bilan de l’existence à l’aube de la vie. L’angoisse de la vieillesse se réveille. Qu’avons-nous fait de notre vie ? Quelle part de fidélité à notre jeunesse lui avons-nous réservée ?
Un livre qui se lit bien, le style n’est pas désagréable, si ce n’était cet agaçant « Voyons vouère » que Julien utilise à tout bout de champ.
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