75 ans après la libération du camp de concentration allemand de Bergen-Belsen, ce livre réunit deux témoignages forts et inspirants. Celui d'Hélène, résistance française arrêtée, torturée puis déportée dans le camp. Et celui d'Yvonne, sa fille, née là-bas.
Si Hélène est décédée, elle a laissé des écrits intenses et rares à Yvonne, aujourd'hui âgée de 75 ans. Un témoignage puissant auquel celle-ci répond en questionnant l'Histoire, en interrogeant sa propre identité, en sondant sa personnalité, en révélant aussi d'incroyables secrets familiaux. De chapitre en chapitre se noue, à travers le temps, les douleurs, l'espoir, la peur, un dialogue intense entre générations.
Ce livre, bien-sûr, évoque l'horreur de l'entreprise concentrationnaire nazie. Mais, surtout, il surprend et inspire par les histoires dans l'Histoire qu'il développe. Par quel miracle certains, dans les conditions de vie inhumaines d'un camp, réussissent-ils à faire preuve de la plus grande humanité ? Quel sens des valeurs a pu pousser une mère et sa fille internée dans le même camp à offrir leur trésor – un morceau de chocolat – à Hélène lorsque celle-ci n'avait plus de forces mais était sur le point d'accoucher en cachette ? Et pourquoi Yvonne bébé ne pleura-t-elle jamais durant les six mois vécus dissimulée dans le baraquement du camp, ne poussant son premier cri qu'après la libération de celui-ci ? L'instinct de survie explique-t-il tout ?
Je suis née à Bergen-Belsen révèle ce qu'il ya de plus terrible et contrasté dans l'être humain : sa barbarie comme son humanité.
Ce livre est un témoignage essentiel. Il se lit avec effroi et passion. Il est bouleversant de terreur et de bravoure. Il est terrifiant de lucidité et d'amour des Hommes. L'avez-vous lu ? Sinon, pas d'hésitation ce roman ressemble au tir d'une arme semi automatique. On reste mentalement suffoqué(e)
Un miracle émouvant...
Un roman très court (152 pages) qui se lit donc très vite. Et pourtant, très grand par le sujet et très émouvant, il risque de vous tirer quelques larmes.
Une histoire vraie et touchante, celle de Yvonne SALAMON, née dans le camp de Bergen-Belsen, sa mère ayant été arrêtée enceinte. Pendant 6 mois, elle va survivre collée contre sa mère, sous sa blouse sans jamais émettre le moindre pleure, le moindre son. Jusqu'à la libération, là à peine libre, elle va pousser son premier cri, sa mère dira d'elle plus tard, qu'à ses yeux, elle est née à ce moment-là.
L'histoire est centrée sur cette petite fille née miraculeusement au milieu de la barbarie et de sa mère qui n'a qu'une idée en tête : la sortir de cet enfer. Sans cacher l'horreur de ce camp, l'auteure ne s'attarde pas trop sur ce qu'il se passe autour d'elles, ce qui nous permet de nous focaliser sur leur histoire au centre de l'Histoire...
Un roman puissant qui aborde des sujets profonds et déchirants, tout en offrant une lueur d'espoir et d'humanité. le récit de Yvonne Salamon, retraçant la vie de sa mère Hélène et les tragédies qu'elle a endurées pendant la Shoah, est poignant et touchant. le dialogue entre les générations, les secrets de famille dévoilés et les réflexions sur l'identité et L Histoire ajoutent des dimensions complexes et captivantes à l'histoire.
J'ai particulièrement apprécié la manière dont l'autrice rend hommage à sa mère en lui donnant une voix à travers ses propres écrits. La narration est fluide et émouvante, et on ne peut qu'être profondément touché par le courage et la résilience de ces personnes face à l'horreur.
"Je suis née à Bergen-Belsen" est un roman bouleversant qui nous confronte à la fois à l'indicible douleur de l'Holocauste et à la force indomptable de l'amour et de la compassion. C'est un hymne à la vie, à la mémoire et à la résilience, et un hommage poignant à toutes les victimes et survivants de l'horreur nazie. Une lecture incontournable pour tous ceux qui cherchent à comprendre l'impact de l'Histoire sur les individus et les familles, et à célébrer le courage et la dignité face à l'adversité.
Manifeste pour l'égalité hommes-femmes
Je suis née à Bergen-Belsen
100 ans de combat pour la liberté des femmes
Marcel, le cochon qui avait peur de se salir
Léo, l'oiseau qui avait peur du vide
Gaspard, le loup qui avait peur du loup
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