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D'emblée, Françoise Xénaxis annonce par son titre son aversion pour la mer. Nous allons très vite comprendre pourquoi !
Pendant 40 années, son mari a imposé sa volonté de consacrer leurs vacances estivales à faire le tour des Iles grecques en kayak de mer « un cigare, un suppositoire » de5 ms de long et de 60 cms de large, non en cabotant de port en port mais en passant au large .
Ramer des heures sous un soleil de plomb, affronter le vent, les rouleaux. Passer les nuits à la belle étoile,dans l'inconfort d'un bivouac sommaire en des lieux isolés.
Devoir trouver de l'eau potable, faire cuire le poisson avec des branchages ( quand il y en a ….) . S'occuper de sa fille ( car l'enfant dès son plus jeune âge a été de la partie) .
Encaisser quotidiennement les reproches du « Maitre » celui qu'elle en arrive à qualifier
de « dictateur au petit pied » . S'entendre traiter de bonne à rien, de poids mort , de « folle qui rame à la petite cuillère à moka dans la mer ».
Voir ses plaintes qualifiées de « jérémiades insipides » et entendre « tais-toi et rame profond »
Ah, se prélasser sous un parasol, manger au restaurant, dormir dans hôtel confortable , passer des vacances ordinaires : « des rêves de mémé » !
Envisager chaque année de divorcer de Yannis Xenaxis, ce mari célèbre ( à la mémoire duquel le récit est dédié ) qu'elle aime et qu'elle admire , mais repartir l'année suivante !
Françoise Xénaxis a l'art de susciter l'empathie de son lecteur, de narrer allégrement cette odyssée familiale annuelle, qui navigue entre comique et pathétique, entre humour et découragement, entre tendresse et férocité .
J’ai lu plusieurs Xénakis, il y a fort longtemps, mais n’en ai gardé aucun souvenir. Impossible de me rappeler si j’avais aimé ou non.
Donc; avec « La natte coupée », voilà l’occasion de renouer avec cet auteur.
Fiasco total !
Je n’y ai vraiment rien trouvé. Ni dans le style ni dans l’intrigue.
Les frasques et les extravagances de « Madame » sont d’un ennui !
Ravie d’avoir tourné la dernière page.
le genre humain du point de vue féminin, comme par hasard ce livre a vite presque disparu.....ça me fait marrer....les féministes, on a encore tant de pain sur la planche.et par pitié,être libérée n'est pas copier ces messieurs.
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