Francoise Lhoir

Après avoir exercé le métier d'écrivaine publique et d'« écrivaine fantôme », Françoise Lhoir s'est senti l'envie de raconter ses histoires à elle, sous son nom à elle. Mesure 217 est son premier roman.

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Couverture du livre « Mesure 217 » de Francoise Lhoir aux éditions Academia

voyages au fil des pages sur Mesure 217 de Francoise Lhoir

Bruxelles, 1995.

Marie est violoncelliste à l’Orchestre National de Belgique. Sa vie jusque là monotonement heureuse est chamboulée lorsque son orchestre doit répéter avec Sacha, un violoniste soliste de 17 ans. Le jeune homme est un prodige de la musique, mais son comportement est très perturbé et perturbant. La plus notoire de ses bizarreries est de se tétaniser inexplicablement au moment de jouer la mesure 217 d’un concerto de Mozart, ce qui complique sérieusement le travail de l’orchestre, et compromet le prochain concert.

A quelques jours d’intervalle, la vie de Marie se voit infliger une nouvelle secousse : sa nièce Morgane débarque des Etats-Unis où elle vit avec sa mère. Morgane a de sérieux problèmes à l’école et de mauvaises fréquentations, aussi sa mère l’envoie passer quelques semaines en Belgique, le temps que la jeune fille se ressaisisse. Morgane aussi est très perturbée, très craintive, et pianiste virtuose.

Pendant que Marie est peut-être sur le point de se trouver une voie professionnelle plus épanouissante en dehors de l’ONB, Sacha et Morgane vont se rencontrer, peu à peu s’apprivoiser, et ce faisant, apprivoiser leurs propres peurs.

J’ai deviné très tôt le trouble dont souffre Sacha (mais à l’époque où se situe le roman, on commençait apparemment à peine à en parler), et donc tout le « suspense » lié à son comportement mystérieux ne m’a pas fait beaucoup d’effet.

Pour le reste, c’est une histoire sympathique, pleine de bons sentiments, un peu prévisible, convenue et nouée de quelques grosses ficelles.

Un premier roman feel good au style agréable.

#Lisezvouslebelge