"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Gilles, le rockeur, dont la société l'employant, Forgibel, est au bord de la faillite lance un appel au secours à son ami de longue date, Antoine Daillez. Dans une lettre, envoyée peu avant sa mort, il explique à Antoine, un ancien journaliste, qu'il soupçonne des manipulations frauduleuses pour couler la boîte, justifier une fermeture du jour au lendemain. Antoine, aidé d'un ancien policier ainsi que d'un journaliste, va fouiller dans les archives de l'entreprise et y découvrir de biens sombres histoires nous emmenant jusqu'au Rwanda....
Outre le fait d'être un thriller addictif, “Le chagrin des cordes” est aussi une ôde à la musique rock, et aux guitar heroes avec de nombreuses références musicales - et non des moindres - telles que les Rolling Stones, Eric Clapton, Led Zeppelin, Genesis, Pink Floyd, The Who, Black Sabbath. Les amateurs de rock, et des Stones en particulier, se délecteront des récits, et histoires inspirées par le passage de Mick Taylor, au sein du groupe de 1969 à 1974.
Ode à la musique donc, mais aussi, une ôde à Bruxelles, l'auteur nous faisant parcourir de nombreux quartiers de la capitale au fil de cette enquête nous emmenant notamment près de la Gare du Nord, quartier déjà présenté dans le premier roman de François Weerts, Les Sirènes d'Alexandrie, paru en 2008.
Une belle découverte de l'auteur, lui-même journaliste, dont je recommande le roman à tous les amateurs du genre.
Je remercie Les éditions Delpierre ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce thriller dans le cadre d'une opération Masse Critique.
J’avais repéré « le chagrin des cordes » en librairie depuis quelques jours. Une belle couverture, un 4ème de couverture prometteur, il n’en fallait pas plus pour me donner envie de le lire.
Grâce à Babelio.com Masse Critique et aux Éditions Delpierre c’est chose faite.
Si j’ai eu un peu de mal à m’imprégner de l’atmosphère de ce livre, une fois les cinquante premières pages passées, j’ai beaucoup apprécié l’intrigue, ayant même du mal à le quitter avant d’avoir le fin mot de cette histoire.
La plume de l’auteur est fine, directe. Le mélange entre instants présents, flashback et musique des Stone donne un rythme très agréable à ce roman.
Contrairement à la plupart des auteurs, même Belges, qui préfèrent avoir une intrigue qui se passe en France ou aux Etats Unis, « le chagrin des cordes » nous promène dans les rues de Bruxelles, ce que j’ai beaucoup apprécié. Je me suis promenée avec plaisir dans les rues, fait une course poursuite dans les tunnels de la petite ceinture, me suis souvenue des quartiers de la gare du nord à leur évocation, …
Les amateurs de musique apprécieront les références aux Rolling Stone. Bien sûr, je connaissais leur musique mais pas autant en détails.
Je n’ai pas m’empêcher de vérifier les références sur internet et de regarder les vidéos sur youtube, tout est exact.
Un bon thriller qui ne manquera pas de ravir les fans des Rolling Stone, à lire sur la plage ou dans votre transat cet été.
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