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Erwan Ji

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Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « J'ai égaré la lune » de Erwan Ji aux éditions Nathan

    Lunartic sur J'ai égaré la lune de Erwan Ji

    Ne jamais reporter Vivre à plus tard.

    Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi. Une fois de plus, j'ai été éblouie par la qualité de l'objet-livre, ils ont le don de créer des couvertures absolument somptueuses et envoûtantes. Celle-ci a totalement su attraper mon...
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    Ne jamais reporter Vivre à plus tard.

    Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi. Une fois de plus, j'ai été éblouie par la qualité de l'objet-livre, ils ont le don de créer des couvertures absolument somptueuses et envoûtantes. Celle-ci a totalement su attraper mon regard, avec son drapeau nippon revisité et ses dessins trop mignons représentant tout ce que l'héroïne va vivre de fou et de merveilleux durant sa colocation extraordinaire dans le pays du Soleil Levant. Cela nous donne dès le premier coup d'œil l'envie d'embarquer pour le Japon en prenant le premier avion à destination pour cet endroit sur Terre qui me fait juste rêver et qui m'inspire l'idée de faire de nouvelles expériences qui vont illuminer mon existence, à l'instar de Capucine, le personnage principal de cette histoire vraiment pas comme les autres. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et m'entraîner dans cette aventure humaine folle, folle, folle et si lumineuse. Cependant, je tiens à vous prévenir, afin que vous ne fassiez pas la même boulette que moi, faute d'inattention. Ce roman, J'ai égaré la lune, est en fait la suite du premier récit d'Erwan Ji, qui avait fait beaucoup parlé de lui, en très bon et en très mauvais d'ailleurs, J'ai avalé un arc-en-ciel. N'ayant pas lu ce dernier, j'ai pensé tout bêtement que J'ai égaré la lune était un nouveau one-shot issu de la plume de l'auteur, et non une continuation de sa première oeuvre. Néanmoins, je peux vous rassurer en vous disant que ce livre, J'ai égaré la lune, peut parfaitement se suffire à lui-même et être lu en tant que tel.

    Si vous faites comme moi, cependant, vous aurez vite envie de vous jeter sur le premier tome afin de découvrir la vie de Capucine au lycée, comment elle a rencontré ses trois meilleurs amis en tout point exceptionnels, comment des liens se sont tissés entre eux, comment elle est tombée amoureuse de la fabuleuse Aiden sans jamais avoir aimé une fille auparavant. Comment elle a su aussi surmonter ses à priori et ses peurs en déclarant ses sentiments à la personne, à l'âme aimée, peu importe le genre sexuel et les gens autour qui jugent sans en avoir le droit. J'aurais aimé vivre auprès de cette héroïne franco-américaine, à la vie tout sauf ordinaire et pourtant à l'émerveillement banal (je ne cesserai jamais de répéter que notre morne petite vie a le don d'agréablement nous surprendre le plus dingue du monde, et ce à chaque jour qui passe), son adolescence aux couleurs de l'arc-en-ciel et sa vie universitaire qui continue de l'être grâce à une petite amie extrêmement attentionnée, créative dans les façons de lui démontrer son amour et le fait qu'elle la connait mieux que personne, sa Puce, sa petite otarie (je vous préviens, ce surnom n'est utilisé que deux fois - oui, j'ai compté - dans ce livre, mais peut-être Aiden appelait toujours Capucine/Puce comme ça dans J'ai avalé un arc-en-ciel, je ne sais pas - baka). Cette relation amoureuse m'a juste fait fondre. J'ai ressenti comme une boule d'amour dans mon estomac, qui s'est ensuite propagée dans l'ensemble de mon petit corps fondu (oui, c'est bizarre). Tomber amoureuse de deux êtres amoureux et parfaits ensemble, c'est un sentiment unique, précieux et tellement beau.

    Aiden et Capucine ne vont pas vivre une situation très agréable avec la fameuse et tant redoutée relation longue distance. Chacune doit en effet accomplir son rêve de son côté : Aiden en tant qu'illustratrice/animatrice à Burbank (Burbank, bon sang, Burbank - la ville de Disney ! *fangirl se met en mode off*) et Capucine en tant qu'étudiante dans la mégalopole de Tokyo et en également en tant que membre d'une fratrie de sept colocataires liés comme les doigts de la main. Il en manque, mais vous saisissez la métaphore. J'ai énormément aimé le fait que l'une n'écrase pas le rêve de l'autre. Certes, aimer quelqu'un implique des sacrifices, notamment de mettre ses aspirations ou ses rêves les plus fous derrière soi afin de ne pas se séparer de son âme sœur. Or, c'est justement parce qu'elles s'aiment d'un amour pur, sincère et profond qu'elles ne demandent pas à l'autre de mettre son rêve de côté. Elles regardent cette situation contraignante en face, sans ciller, et elles affrontent l'adversité de la vie de tous les jours, languie de l'être aimé constamment absent physiquement, avec bravoure et patience. Même si la patience sera loin d'être facile à respecter car elles s'aiment beaucoup trop pour laisser le temps et l'espace entraver leur amour sans bornes et sans frontières. Elles ne laissent pas le tempo de la vie leur dicter comment vivre et quoi faire, à quel moment précis elles peuvent jouir du bonheur. Au contraire, elles vont le chercher elles mêmes, cet ami qui nous paraît trop souvent traître, à tort, pour l'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Elles sont la définition du bonheur l'une pour l'autre, elles sont l'astre rayonnant de la vie et de la raison d'être de l'autre. Elles sont l'Amour par définition.

    Et ce, même dans les moments de doute, de jalousie, de tentation vers une personne belle, attirante, dont on se sent proche et complice. Ce qui arrive à tous les couples, en particulier ceux qui sont loin des yeux de l'autre. Or, les cœurs d'Aiden et Capucine ne cesseront jamais de battre de concert, malgré les tourments qui ternissent les jours passés d'euphorie et de souvenirs ineffaçables. Elles vont s'écouter, rester proches l'une de l'autre, se dire la vérité, brute de pomme, car le mensonge éhonté ne leur ressemble pas. Elles vont se laisser de l'espace, même en étant rongées par le manque de l'autre. J'ai l'impression que cette chronique se rapproche d'un plaidoyer pour la relation Aiden et Capucine mais c'est tout simplement l'un des plus beaux couples fictifs qu'il m'a été donné de voir. Elles sont jeunes, pétillantes, le cœur débordant d'amour l'une pour l'autre, elles sont compréhensives, tolérantes, elles ont l'esprit ouvert et l'âme belle, généreuse, aux idées de toutes les couleurs de la vie. Je suis très surprise quand je repense à ces chroniques sans appel contre J'ai avalé un arc-en-ciel, auquel on reprochait son homophobie et sa promotion de la violence, contrairement à ce que la couverture, la plume de l'auteur (maintenant que je suis acclimatée avec, et que j'aurais du mal à m'en passer qui plus est) et le résumé suggéraient en messages forts et en lutte pour l'humanité et la diversité des formes de l'Amour. Je ne remets pas en cause ces critiques négatives ; simplement, j'ai lu J'ai égaré la lune et je n'ai rien vu d'homophobe, d'insultant ou encore discriminatoire envers les LGBT, les couleurs de peau, les classes sociales, les apparences, ou quoique ce soit pouvant être source de conflits et d'injures envers une minorité.

    Concernant la colocation au Japon, elle est au cœur du récit. Il s'agit de son noyau, autour duquel gravitent ces sept personnages si détonants, ayant presque tous des pays d'origine et des langues différentes ; de son cœur vibrant et palpitant si cosmopolite et chaud et réconfortant comme un bonbon. Sucrerie qui ne manque cependant pas de piquant et de joyeux désordre. Un désordre qui s'accorde cependant impeccablement au diapason du mode de vie et des personnalités bien cernées des personnages de cette histoire. Ce récit m'a véritablement donné envie de me frotter aux joies et périls de la colocation, et je n'aurais jamais cru écrire ça un jour. Je pense que Capucine non plus, mais le destin et l'administration foireuse de sa fac (ça doit être un fléau international ma parole) ont joué en sa faveur. Résultat, entre les galères du métro tokyoïte intégralement bondé (les gens se collent le visage à la vitre pour monter - il y avait de quoi faire une crise à la Aza et sa phobie des microbes dans Spirales à l'Infini de John Green) et les pérégrinations vers sa nouvelle université qui lui tape déjà le bambou, Puce va se trouver une nouvelle famille, une famille de cœur, une famille d'accueil permanente pour le Japon. Ma petite chouchoute au sein de cette colocation sens-dessus-dessous et totalement solaire est la surnommée Babar (rien que ce petit nom rappelant un fameux éléphant-roi habillé en vert de mon enfance et son anecdote, j'étais en kif total durant tout le roman - haha, je suis une gamine dans l'âme). Babar, c'est la big boss de la maison. Elle rappelle à tout le monde qu'il faut ranger les chaussures dans le placard de l'entrée afin d'éviter un bordel monstre et des chutes mémorables dans cet océan de paires de chaussures, elle organise le planning des corvées pour que chacun sans exception contribue au bien-être de la maison, elle sait repérer le moindre problème, que ce soit technique, physique ou mental. Enfin, par-dessus le marché, elle se fait traductrice et interprète pour la totalement novice en japonais qu'est notre Puce avec le reste de la maisonnée. Et ce, sans réclamer le moindre salaire. C'est simple, cette fille, c'est Wonder Woman. C'est la colonne vertébrale de la maison.

    J'ai aussi beaucoup aimé Koji, le Fuck Detective de la colocation. Vous avez bien entendu, le FD, le Fuck Detective en chef. Il est extrêmement fier de sa création personnelle de fonction au sein du petit monde bienveillant et douillet comme un cocon de la maison et de ses sept racines d'êtres humains enracinés et de toutes les couleurs. Attention donc à ne pas folâtrer entre nous, les galipettes, c'est pas permis chez ces sept colocs', sinon ça reviendrait à de l'inceste sentimental, ni plus, ni moins ! Il est gentil le coquinou, mais je l'ai bien vu mater la poitrine avantageuse ou les jambes interminables de la sculpturale Yuki, sa compatriote, lorsqu'il pensait que cela passerait inaperçu. Eh bien, c'est perdu, mon coco ! Mais je lui pardonne car il est vraiment, vraiment tordant, et je le vois comme un véritable grand frère. Et puis il ne faisait que regarder, pauvre choupinours, il ne sait pas où ranger ses yeux très attentifs et à l'affût, hein, comme la plupart des mâles... *soupir* Force est d'admettre qu'il y a de quoi. Yuki fait partie des inaccessibles du quotidien en matière de Beauté, une vraie mannequin, une bombasse (pour parler comme ces messieurs). Sous sa beauté presque froide se cache en réalité une fille très timide et réservée, à l'image des Japonais et de leurs mœurs, selon lesquelles par exemple il est très impoli de répondre non face à une expectative à laquelle on attendrait un oui pour réponse. Il faut donc à ce moment-là accepter un semi-non en guise de réplique désarmée, totalement incompréhensible pour le cerveau ramolli des Occidentaux comme Puce et moi. Yuki est une jeune fille qui m'a beaucoup touchée de par son respect des traditions et des façons de se comporter en société japonaises, notamment le honne, nos sentiments à garder pour soi, et le tatemae, le masque qu'on renvoie aux gens car nos émotions, ça ne s'expose pas au Japon. Pas à la face de tous du moins. On le garde en soi et j'imagine que cela a dû beaucoup peser à Yuki, comme à tout un chacun, mais elle respecte profondément cette façon de penser à la japonaise. Et elle m'a intriguée avec son once d'aura de mystère. Comme avec les cinq autres, j'aimerais vraiment qu'on creuse plus sur son passé, à la façon de Puce avec ses deux livres, qu'on suive leur histoire, qu'on ait leur point de vue à chacun. Il y aurait matière à faire pour d'autres romans dont l'intrigue graviterait autour de ces personnages merveilleux. Si jamais Erwan Ji passe par là, je lance ma bouteille à la mer... Pour en revenir à Yuki, elle mérite qu'on apprenne à la connaître mieux, elle me semble être une amie en or, comme les trois autres filles de la maisonnée.

    Avant de parler des deux derniers garçons, il faut que je vous parle de Soo-jin, la petite Coréenne aussi insaisissable et fascinante qu'un renard qui sort de son terrier pile lors du moment de grâce où vous avez la chance, l'immense honneur de l'apercevoir. Cette jeune fille qui est devenue millionnaire à seulement vingt-trois ans (vingt-quatre en Corée du Sud) grâce à la bourse et aux actions et qui passe ses journées et ses nuits en kigurumi Pikachu (c'est beaucoup trop chouuuuuuuu ~♥) va jouer un rôle-clé dans l'histoire, encore plus que les cinq autres colocs' fabuleux de cette maison pas assez chère pour être vraie. Je vous laisse la part du mystère sur les deux niveaux car de un, Soo-jin mérite que vous la découvriez par vous-même et de deux, l'histoire forte en émotions et en inspiration pour la vocation d'écrivain que Puce peine encore à s'avouer le mérite aussi.

    Enfin, on termine avec deux mâles et pas des moindres : Zenos, le Grec au physique (et surtout aux cheveux) de Jésus et au talent de peintre assez envahissant à cause des toiles qui sèchent de partout et surtout des pots de peinture qui traînent et exaspèrent Babar et ses baskets. Et Lublin, ce gaillard qui devrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, avec son costard blanc et sa barbiche hirsute dépareillée. Mais, rien que parce qu'il sait que Les démons de minuit, c'est THE chanson à une fête made in France parfaitement réussie, et parce qu'il est le seul à savoir parler français dans cette baraque multi-sons et ethnies, je lui pardonne aisément. Par contre, les bruits assourdissants de sa truie, pardon, de son coup d'un soir, ça, je ne cautionne pas pour mes pauvres oreilles qui saignent ! Le FD devrait se charger de ça aussi, pour la peine ! Je l'aime beaucoup, mon petit Lublin francophile qui ne perd rien pour attendre ; néanmoins, prendre exemple sur Zenos, la force tranquille et apaisante de la maison, ne lui ferait pas de mal. Celui-ci va apporter une vraie paix intérieure à Puce, il va savoir l'épauler de manière peu orthodoxe lors de ses moments les plus sombres et difficiles. Mais peu importe les façons de faire, tant que l'on garde les yeux ouverts et non obstrués par la boue de la haine de la différence et de ce qui sort du lot. Ce que j'adore plus que tout dans ce roman, c'est que Puce va profondément, infiniment s'enrichir au contact de ces six jeunes adultes comme elle. Etant la plus jeune, la petite arrivante va se voir surnommer affectueusement Chibi (C'est beaucoup trop chouuuuuu - partie deux ~♥) et être choyée par ses nouveaux camarades de vie. Elle va se nourrir à leur contact et inversement, c'est le cannibalisme le plus sain et le plus plébiscité au monde. Et, ayant le même âge de Chiboudounette (comment j'ai pas compris le principe du surnom de faire plus court moi lol), je me suis encore plus identifiée à elle et j'ai véritablement eu la sensation de faire partie de cette coloc' moi aussi, d'y être toujours le bienvenu et de m'y faire des amis pour la vie, une famille qui ne me lâchera pas, où que je sois. Tout simplement car nos cœurs restent accrochés après tous les bons moments passés.

    Pour conclure, il va de soi que je conseille fortement ce roman à l'écriture très pop culture, entre références à Harry Potter et Star Wars pour ne citer qu'eux (deux de mes grands amours dans la vie), rafraîchissante et porteuse d'une leçon de vie très importante à assimiler en notre fort intérieur. Je pense que cet ouvrage peut se lire indépendamment du premier grâce à sa grande force, qui est qu'il n'est pas un tome deux comme les autres. Il n'agit pas en tant que tel d'ailleurs. Certes, il se présente comme le petit frère de J'ai avalé un arc-en-ciel, mais il se lit comme vous lisez présentement les lignes de cette chronique. A la façon d'un blog, Puce nous dévoile les affres, mésaventures, moments de fous rires, de partage, de sollicitude et d'Amour sans modération dans l'air de sa vie, une vie qu'elle mène pleinement, au jour le jour, sans repousser le Vivre à après. Sans procrastiner car le bonheur, ça s'obtient maintenant, tout de suite, pas plus tard. Le bonheur, il faut le provoquer, le créer, lui donner les moyens d'exister, de toutes nos forces, et non pas le remettre à plus tard dans votre liste de choses obligatoires à faire. Ne pas le mettre dans des cases, ne pas lui apposer une étiquette comme on le fait à tout un chacun de nos jours. L'accepter tel qu'il est et le laisser se déployer tel un papillon, un bourgeon en fleurs. Je remercie Puce de s'adresser directement à nous sur son blog, comme si on était un ami proche et privilégié, éminemment spécial. Ce qui nous aide d'autant plus à atterrir sur sa lune, celle rougeoyante de son Amour incontestable pour la douce et époustouflante Aiden, pour sa famille de cœur du Japon, pour ses parents, qui la soutiennent tant et le lui rende bien, cet amour, pour ses BFF du lycée, Eric aka Soupe, Vaneck et Sara, si incorrigibles et uniques en leur genre, si essentiels à son bien être, à ce qui fait qu'elle est qui elle est. L'inclassable, marrante, juste, franche et être rare en ce monde, en un seul exemplaire dirais-je plutôt, Capucine, Puce, Chibi, petite otarie, celle dont je me sens si proche et qui a de l'or dans ses paroles et dans ses doigts. J'ai beaucoup appris à son contact, et je suis désormais encore plus impatiente de pouvoir prendre le temps de lire son premier blog/roman, J'ai avalé un arc-en-ciel, afin de voir naître sous mes yeux cette jeune fille qui va grandir, mûrir, évoluer, prendre des risques, pour devenir cette merveilleuse jeune femme. Un roman à lire, assurément.

    You don't fuck family. You don't fuck this book either. It is wonderful. It's the moon (non, je n'ai pas fumé)

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    Couverture du livre « Les chevaliers des Gringoles Tome 1 : les menhirs maudits » de Papaya et Erwan Ji aux éditions Nathan

    Lunartic sur Les chevaliers des Gringoles Tome 1 : les menhirs maudits de Papaya - Erwan Ji

    Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour l'envoi de ce roman jeunesse absolument adorable et palpitant. Déjà, prenez juste le temps d'admirer cet objet-livre magnifique. A tenir en main, c'est un pur délice, et les illustrations de la prodigieuse Papaya sont si mignonnes, pleines de...
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    Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour l'envoi de ce roman jeunesse absolument adorable et palpitant. Déjà, prenez juste le temps d'admirer cet objet-livre magnifique. A tenir en main, c'est un pur délice, et les illustrations de la prodigieuse Papaya sont si mignonnes, pleines de vie et de couleurs. Elles apportent un vrai plus à ce sublime ouvrage et à la dynamique de l'histoire.

    Cette aventure nouvelle qui s'offre à nous nous propose de faire la rencontre d'un zombi (sans le 'e') tout simplement à croquer qui se prénomme Wesley. Dans ce monde où humains et zombis se côtoient somme toute assez fréquemment, il n'y a plus grande place pour d'autres créatures et pour l'émerveillement face à quoi que ce soit d'autre de surnaturel ou de magique...

    Et pourtant, l'univers crée sous la plume mordante, vivace et regorgeant d'humour d'Erwan Ji et sous les pinceaux et crayons multicolores et pétillants d'imagination de Papaya, regorge d'espèces fantastiques, de mondes parallèles inexplorés et de magie qui se cache dans tous les recoins. C'était tellement intense à vivre comme lecture que je l'ai ressenti jusqu'au bout de mes doigts, tel un crépitement tout bonnement exaltant et perpétuel. Je suis si impatiente d'en savoir plus sur tous les secrets et légendes dont recèle le fascinant et si riche village de Cayou-des-Gringoles. Je n'ai qu'une seule envie : y retourner à nouveau lors de ma rentrée en septembre 2018 ! Ça fait du bien de rajeunir un peu et de reprendre le chemin du collège avec Wesley et ses nouveaux amis géniaux. Surtout que l'établissement scolaire de Cayou est particulièrement fantasque et captivant, on ne s'y ennuie pas une seconde ! On aurait envie de ne jamais quitter ce ravissant petit village même si, sous ses apparences proprettes, se cachent de sombres mystères...

    Pour en revenir à l'explosive ambiance du collège, en ces lieux qui peuvent être si effrayants, en particulier pour les petits nouveaux, mon cher petit Wesley-chou saura y trouver des amis en or massif qui se montreront absolument formidables à chaque pépin que Wesley va rencontrer dans ce petit village pas si tranquille que ça. A de nombreuses reprises, le scepticisme de Wesley va être mis à rude épreuve et être in fine détrompé. L'hilarant et haut en couleurs, l'irremplaçable Augustus, et l'exceptionnelle et mystérieuse Léonora sauront prouver à notre zombi chéri que bon nombre de ses certitudes n'étaient pas fondées et lui apprendront qu'il faut savoir voir au-delà de ce que les choses, et les êtres, veulent bien nous montrer. Ces trois-là forment un trio d'or à eux seuls extrêmement touchant et solide. Ils savent s'épauler et combattre l'adversité ensemble avec beaucoup de malice et d'ingéniosité. Leurs chamailleries m'ont aussi énormément fait rire ! Heureusement que la superbe Léonora est là pour maîtriser nos deux gaillards. Je l'aime ma fifille d'amour ! ♥

    Malheureusement, mon petit Wesley chéri, si chou, si gentil et brillant, ne va pas faire que des rencontres avenantes. Le personnage de Diego m'a particulièrement intriguée : au départ, il donne l'illusion de se servir de l'excuse de sa cécité pour mieux martyriser les autres à l'aide de la haute-technologie que son père a conçue pour lui faciliter la vie. Mais j'avais en réalité tout faux : au fond, Diego est un personnage qui ne suscite ni la pitié ni le mépris, même si je suis loin de cautionner ses actes pour le second point. Il est juste un être humain remarquablement impressionnant et habile (même si mon Wesley d'amour va se montrer plus rusé, huhu) qui veut à tout prix se débrouiller par lui-même et qui est au fond un gros nounours. Je voulais juste le serrer tout fort dans mes bras jusqu'à l'en étouffer afin de lui apporter tout l'amour et le soutien dont il avait besoin. Son acolyte, le robot Pigeon (le pauvre, il n'a même pas droit à un prénom digne de ce nom !), semblait être un simple robot programmé pour suivre les directives parfois (souvent) bien crétines de Diego, mais il semblerait que je me sois fourvoyée sur le pigeon (d'où son nom actuel ! Pauvre piou-piou... Oui, j'aime enfoncer le clou, ça se sent ou pas ?) en acier également. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il soit doté d'une conscience et qu'il soit ainsi un loyal serviteur qui sache faire ce qu'il y a de mieux pour son maître et pour les autres.

    Pour conclure, je ne peux que vous encourager à plonger dans cette histoire tout à fait ravissante, qui m'a mis du baume au cœur grâce à ses personnages chaleureux, extrêmement touchants et crédibles, et à son univers féerique qui croise la modernité et qu'on quitte à contrecœur bien trop vite... Heureusement que le tome deux va tout aussi vite arriver, je bous d'impatience !!

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    Couverture du livre « Les chevaliers des Gringoles Tome 2 : opération Goofus » de Papaya et Erwan Ji aux éditions Nathan

    Lunartic sur Les chevaliers des Gringoles Tome 2 : opération Goofus de Papaya - Erwan Ji

    Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman jeunesse juste trépidant et qui nous propose d'embarquer de nouveau pour un univers fantastique extrêmement riche et bien construit. En effet, je vais vous présenter le tome deux des Chevaliers des Gringoles....
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    Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman jeunesse juste trépidant et qui nous propose d'embarquer de nouveau pour un univers fantastique extrêmement riche et bien construit. En effet, je vais vous présenter le tome deux des Chevaliers des Gringoles. Quel plaisir cela a été pour moi de retourner sur cette île tout simplement magique inventée avec brio par le brillant auteur pour la jeunesse Erwan Ji et sublimée par les couleurs éclatantes de la talentueuse illustratrice Papaya ! Je remercie du fond du cœur les éditions Nathan pour ce magnifique envoi, ainsi que pour la publication de cette pétillante saga qui émerveille petits et grands ! Dès que je me rends sur Cayou-des-Gringoles, je me sens rajeunir ! Je sais, c'est gonflé de ma part de dire cela au vu de mon jeune âge mais la lecture d'une telle série livresque me ramène au doux temps de l'insouciance, des années collège avec leurs complications mais surtout leurs moments forts d'allégresse et de partage, à une époque où l'on est parés pour toutes les grandes aventures de l'existence et où l'on se lance dans la mêlée sans aucune hésitation... Bref, nos fameux trois Chevaliers des Gringoles ne manquent pas de me regonfler le cœur de courage et d'optimisme. C'est comme une bonne bouffée d'air frais ou une bouteille d'eau salvatrice pour qui est assoiffé de vivre et de voir les choses en grand. À chaque goulée son taux de péripéties qui font monter l'adrénaline et qui nous redonnent aussi la pêche ! Qui a dit que la dangerosité était synonyme d'ennemi ? Chaque risque que l'on s'autorise nous éloigne un peu plus de l'ennui et nous fait prendre conscience de notre ténacité et de notre véritable valeur, vous ne croyez pas ? Sans plus attendre, permettez-moi de vous convaincre de vous laisser enfermer dans une bulle chaleureuse et trépidante grâce à la lecture des Chevaliers des Gringoles - Tome 2 : Opération Goofus !

    Pour commencer, j'ai tout bonnement adoré retrouver notre trio d'or plus soudé que jamais ! Dans le premier tome, on assistait à la naissance d'une amitié qui s'annonçait d'ores et déjà légendaire et qui s'est considérablement solidifiée grâce aux diverses épreuves et "ennemis" que nos trois adorables collégiens ont dû affronter. Dans ce tome-ci, on constate clairement à quel point le lien qui s'est tissé entre eux est important à leurs yeux, même si deux membres de l'équipe peinent toujours à se l'avouer. En effet, depuis le début de la saga, je prends un malin plaisir à contempler mes bébés d'amour, Léonora et Augustus, se chamailler comme de vrais gamins et s'envoyer des piques salées absolument délicieuses. Je vous rassure, rien de bien méchant, juste beaucoup d'éclats de rire et un amusement sans fin d'observer à quel point il est flagrant que ces deux-là s'apprécient et reconnaissent la valeur de l'autre, ainsi que ses nombreuses qualités. En tout cas, impossible de ne pas ressentir dans ces moments-là une grande connivence avec notre zombi chéri Wesley tant son point de vue sur la question reflète nos propres pensées ! On est souvent sur la même longueur d'onde, lui et moi, et vous pourrez sûrement le remarquer si vous faites vous même l'expérience de lire cette saga tout simplement trop mignonne, remplie de tendresse et rythmée par des aventures captivantes et des mystères à creuser. Pour ma part, de retourner dans cet univers en compagnie de personnages aussi charmants et remarquables, cela m'a fait juste extrêmement chaud au cœur et j'ai envie de hurler qu'heureusement le tome trois de leur quête mouvementée et exaltante sort au mois de mars car ils me manquent déjà ! Je n'ose imaginer si j'avais lu le tome deux à sa sortie en septembre de l'année dernière, ma frustration aurait été immense à l'idée de devoir attendre le printemps pour être réunie avec mes chers amis aux origines fantastiques ébouriffantes... En parlant de ça, ce tome-ci nous réserve de jolies surprises car si, dans le premier tome, on se focalisait sur Wesley, le langage et le mode de vie des zombis (c'est tellement cool d'avoir appris toutes ces choses sur les soi-disant "mangeurs de cervelle" de ce monde !), dans ce second tome, on en apprend un peu plus sur la famille et l'univers enneigé de Léonora, et quel plaisir de la voir déployer toute sa force colossale et s'assumer telle qu'elle est depuis que nous connaissons son petit secret. Cela fait du bien de voir une jeune fille avec une force physique plus imposante que celle des garçons car oui, cela existe ! Ce n'est pas un attribut exclusivement masculin et heureusement que l'auteur nous le rappelle ! Les garçons ne sont pas obligés d'exceller en sport et d'être bien remplumés et les filles n'ont pas à se cantonner à l'éternelle image de la demoiselle fragile et sans défense pour arborer fièrement leur masculinité ou leur féminité, encore heureux ! J'ai trouvé que, de manière très subtile, l'auteur nous apprend à nous aimer avec nos qualités et nos défauts, sans qu'on n'ait besoin de devoir entrer dans des cases pour se faire apprécier des autres. Être soi-même, sans fard ni complexes, tel est le secret de l'épanouissement personnel ! Cela fait très philosophique et livre de bien être ce que je dis là mais Erwan Ji nous l'explique en réalité très simplement, de façon bête comme chou, en nous donnant à voir la spontanéité et l'explosion d'énergie des enfants. C'est limite si on ne devrait pas prendre exemple sur eux pour se sentir bien dans notre peau et se ficher de ce qu'autrui pourra dire de nous ! La véritable amitié, c'est celle où l'on n'a pas besoin de se cacher pour être aimé et estimé tel que l'on est. Un ami sincère va voir vos différences comme des super-pouvoirs, comme un puits de puissance exceptionnelle, pas comme une source de honte, n'oubliez jamais ça. Désolée de m'être laissée emporter par mon petit speech sur l'importance d'être fidèle à soi-même et de l'amitié mais c'était plus fort que moi... Quand je lis une saga telle que les Chevaliers des Gringoles, je ne me sens jamais seule, mais au contraire toujours très bien accompagnée. C'est là le pouvoir magique de cette série livresque : celui de nous transporter dans un monde qui nous éblouit à chacun de ses recoins et auprès d'êtres tout simplement merveilleux et surprenants. Dans ce tome-ci, c'est clairement mon petit Gus chéri qui répond à cette description. L'adjectif "ahurissant" pourrait devenir son second prénom car, si l'on croyait tout savoir sur lui, on découvre en réalité sa véritable nature dans Opération Goofus et c'est... juste dément ! Et encore, on ne nous a donnés pour l'instant qu'un tout petit aperçu de ce dont Gus est capable dans ce tome intermédiaire. M'est avis que, dans le tome trois, on retrouvera un Augustus beaucoup plus aguerri qui aura appris à maîtriser son "nouveau" pouvoir. Il me tarde de voir ça !

    C'est ce que j'aime justement le plus dans cette saga : elle arrive toujours à nous surprendre là où on s'y attend le moins. On ne se doute absolument de rien et puis, paf, révélation, ça fait des Chocapic ! Pardon, mais j'aime juste beaucoup trop cette expression... Vous l'aurez compris, je pense, qu'avec cette série livresque, on a le droit au fil des chapitres a des retournements de situation complètement fous, qu'on ne soupçonne pas de voir surgir (cela ne nous vient même pas à l'esprit, à vrai dire), et in fine, on se rend compte que c'est juste complètement génial et we never knew we needed it. C'est comme le cliffhanger sur lequel nous avait laissés le tome un : ça m'avait totalement prise de court, tant je ne l'escomptais pas. Et maintenant que j'en ai vu le résultat au tout début de ce tome deux (on ne nous donnait qu'un pressentiment de ce qui allait se produire dans les dernières pages des Menhirs maudits), permettez-moi de vous dire que j'ai été tout bonnement conquise ! Car la surprise faite aux lecteurs se nomme Willow (oui, oui, comme le nain du film culte des années quatre-vingt, incarné par notre cher Warwick Davis) et elle est... tout simplement trop craquante !!! Je suis tellement contente que le fruit de "l'oeufant" de mon ship adoré Wesley et Léonora soit cet adorable petit girafon femelle au poil jaune juste magnifique et aux grands yeux améthystes ensorcelants. Tremble, Elizabeth Taylor ! La beauté de tes prunelles qui semblaient être de véritables joyaux a été surpassée ! Plus sérieusement, comment résister face à une paire d'yeux pareille et à cette si jolie bouille mutine d'une boule de poils câline et coquine, toujours gentille (C'est Candy, Caaaandy ! Humhum, pardon) ? Je crois qu'il est clair que je me suis instantanément attachée à ce compagnon trop choupinours qu'est Willow. Et pourtant, cette petite filoute aux éternuements facétieux a de quoi nous faire triturer nos méninges ! Sa présence même ne peut que susciter beaucoup d'interrogations de notre côté. Aussi choyée soit-elle (par moi, en tout cas), que fait-elle ici ? Pourquoi l'a-t-on confiée aux excellents soin de Wesley, Léonora et de Gus, le meilleur tonton qu'on puisse imaginer ? Dans quel but ? Et que signifie donc ce mot "Goofus" qu'elle répète à longueur de temps et qui donne carrément son titre au récit ? Mystère et boule de chewing-gum, comme dirait l'autre. Pour ma part, je m'imagine déjà une raison profondément dramatique et qui va tous nous traumatiser lorsque la vérité sera révélée à la « HODOR ! HODOR ! » Préparez-vous à sortir les mouchoirs ! Bon, j'exagère sûrement mais, vous savez, tout peut arriver... C'est ce qui m'exalte tant avec Les Chevaliers des Gringoles : c'est peut-être jeunesse et on reste donc dans une atmosphère très bon enfant, que ce soit au niveau de la narration assurée par le personnage principal qu'est Wesley, pré-adolescent, et de son contenu/thèmes centraux ; néanmoins, le champ des possibles de cette saga est extrêmement large, l'imagination n'a plus de frontières et on n'est donc pas à l'abri de très belles surprises comme de plus inquiétantes. Imaginez vous un terrain miné mais dans un univers aux couleurs et valeurs dignes des Bisounours et ça vous donnera certainement une idée de ce que Les Chevaliers des Gringoles réserve à ses protagonistes et à son lectorat à chaque nouveau récit !

    Ce que j'ai trouvé différent dans ce tome deux par rapport à son prédécesseur, c'est que, là où le tome un pouvait presque se suffire à lui-même, exception faite des toutes dernières pages qui nous laissaient bien évidemment présager une suite, en nous présentant une aventure avec un début, un développement/enchaînement d'événements et une conclusion bien marquée, le second livre se veut tome de transition et assume son rôle à fond. Même si les héros vivent des péripéties qui donnent l'impression de mener à une fin fermée, en réalité, rien ne se résout lorsque l'on se retrouve face au point final de ce roman. Certes, un des dossiers abordés par l'intrigue est éclairci (et encore, ce n'est toujours pas net pour moi à l'heure actuelle, je continue à me poser de nombreuses questions et je me méfie) mais tout le reste demeure flou : les origines de Willow, la raison de sa présence auprès de nos trois comparses, qui est ce "fidèle ami" qui semble si bien connaître le régime alimentaire et le mode de vie d'un animal tel que notre girafon femelle, censé être légendaire et donc ne pas exister (quoique, beware : "All legends are true") ou à tout le moins avoir disparu depuis belle lurette ? Quelles sont les véritables origines de Gus aussi ? Personnellement, ce qui m'intrigue le plus et que j'ai juste adoré, c'est l'évocation du passé de l'île lors d'un court chapitre. On a droit alors, grâce au pouvoir hallucinant de la petite Willow que je rêve depuis toujours de posséder (le pouvoir, pas le girafon - quoique, l'animal de compagnie extrêmement original aussi tout compte fait...), à un aperçu tout à fait alléchant de la vie sur Cayou-des-Gringoles lors des années de sa fondation. On retombe notamment sur une certaine mangouste à l'origine de ce lieu enchanteur et qui me fascine, que dis-je, qui me subjugue depuis le tome un ! J'ai été ravie de ce parallèle réalisé entre le passé et le présent. Même si ce n'est pas encore tout à fait clair, on sent que cela n'a pas été introduit pour rien, qu'il y a une certaine pertinence dans l'idée et dans le propos et que tout se fera jour dans le tome trois, ou plus tard s'il y a d'autres tomes de prévus (je croise fort les doigts !). Autre chose, que j'ai failli oublier : dans Opération Goofus, notre trio incontournable est enfin officiellement baptisé de l'appellation fringante de "Chevaliers des Gringoles". Au départ, je pensais qu'ils s'étaient eux même autoproclamés ainsi vu que Wesley leur donnait déjà ce nom dans le résumé du tome un. Mais, vu que chaque tome fonctionne comme un instant de rétrospection sur ce qui s'est déjà produit, cela fait sens d'une certaine manière. Sauf que je croyais de façon vraiment bornée, j'étais persuadée que c'était les Chevaliers des Gringoles themselves qui s'étaient donnés ce nom si flatteur, et non que ce dernier venait une tierce personne, le fameux "fidèle ami" Archileb Néou, dont le propre pseudonyme cache tant de mystères. En tout cas, impossible que cela soit un véritable nom et prénom sinon Archileb devrait à mon avis attenter un procès à ses parents. Je plaisante, c'est un anagramme, bien sûr. À vous d'en découvrir la teneur en vous plongeant dans ce livre. Non, non, ceci n'est pas une incitation à l'achat de ma part, voyons... Ce qui m'interpelle tout particulièrement, c'est la signification réelle de l'appellation "Chevaliers des Gringoles". Pour moi, cela ne peut pas sortir de nulle part, même si nos trois petits héros en herbe méritent amplement d'être désignés ainsi. À mes yeux, cette caractéristique incarne tout un symbole, quelque chose de plus ancien au niveau de l'histoire de l'île qui nous dépasserait tous, y compris nos vaillants et admirables protagonistes justiciers et protecteurs aguerris de girafon à leurs heures perdues. Cela expliquerait notamment la mise en relation dans ce deuxième tome de ce que nos espiègles pré-adolescents ont dû vivre jusqu'à présent avec les événements qui se seraient déroulés du vivant de la mangouste mâle fondatrice de Cayou, dont je suis la fan numéro un même si je sais bien peu de choses sur elle. C'est tout à fait logique, je sais ! Je m'enthousiasme pour pas grand chose mais en réalité, je pense que c'est juste la magie évidente de cette saga qui a imprégné chaque fibre de mon être et qui m'a contaminée de cette électricité bienfaisante et stimulante qui se fait ressentir à chaque page de ce livre. Bref, cela fait beaucoup d'interrogations sans réponses qui, loin de m'avoir laissée frustrée, sur ma faim, lorsque j'ai refermé le livre, m'ont juste donné envie d'émettre mes propres hypothèses, de faire travailler mon petit cerveau, ma créativité mais également ma perspicacité, elle aussi digne d'être relayée au rang de légende (ceci est une blague, bien entendu), et de me jeter sur le tome trois qui s'annonce sensationnel !

    Je ne sais pas s'il agira du dernier (je ne l'espère certainement pas !) mais dans tous les cas, je suis impatiente de m'y plonger afin de m'y abreuver telle une assoiffée des réponses qu'il pourra me fournir. Effectivement, l'opération Goofus est loin d'être close et je suis prête à mener cette mission jusqu'au bout, comme il se doit, armée de mon insatiable curiosité et d'une bonne dose de courage, même si le petit être craintif que je suis ne cessera jamais vraiment de l'être. Mais justement, mes chers compagnons de route que sont Léonora, Gus et Wesley m'inspirent à aller de l'avant, la tête haute, à ne pas baisser les bras malgré mes pires peurs et à garder la pêche ! Surtout, je sens que l'on va bien rigoler dans ce troisième livre car, d'après la sublime couverture réunissant tous les personnages, notamment Diego, qui m'attendrit de plus en plus et qui m'a même manqué au vu de son rôle carrément secondaire dans ce deuxième livre (même s'il a géré, comme toujours), et sa chaleureuse, très douce et sensée petite sœur, dont je suis très curieuse d'en apprendre plus sur qui elle est, ses goûts, ce qui la passionne dans la vie en dehors des poneys (oui, je veux déjà m'en faire une meilleure amie, et alors ?), et le résumé, ce troisième tome me donne déjà l'impression d'un savant mélange entre Golden Child - L'enfant sacré du Tibet, Karaté Kid et la saga d'animation Kung-fu Panda. Les bâtons de combat bleu et rouge rappellent aussi bien évidement la saga Star Wars, très joli clin d'œil par ailleurs. Tout est question de maîtriser son Ki et de ne pas tomber du côté obscur de la Force ! Alors, vous joindrez vous à nous, jeune Padawan... pardon, jeune Chevalier des Gringoles ?

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    Couverture du livre « Les chevaliers des Gringoles Tome 3 : les secrets du ki » de Papaya et Erwan Ji aux éditions Nathan

    Lunartic sur Les chevaliers des Gringoles Tome 3 : les secrets du ki de Papaya - Erwan Ji

    Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une saga qui, jusqu'à présent, s'est toujours montrée à la hauteur de mes espérances, j'ai nommé Les Chevaliers des Gringoles. Vous le savez sûrement mais cela fait maintenant un an que je suis les...
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    Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une saga qui, jusqu'à présent, s'est toujours montrée à la hauteur de mes espérances, j'ai nommé Les Chevaliers des Gringoles. Vous le savez sûrement mais cela fait maintenant un an que je suis les péripéties hautes en couleur et littéralement fantastiques de nos trois petits héros pas comme les autres, Wesley, Léonora et Gus. Un an que je dévore leurs aventures avec toujours le même enthousiasme et la même bonne humeur. Un an que j'attends à chaque fois avec une immense impatience la parution du prochain tome. Douze mois qui me semblent déjà loin et qui me font déjà éprouver une nostalgie bienheureuse. En effet, ce troisième tome qu'est Le Secret du Ki est l'avant-dernier et je l'ai donc lu avec la saveur douce-amère des adieux à venir en pensée. Je me plains souvent que les sagas sont embêtantes à lire car, plus elles sont grandes, plus elles perdurent dans le temps et cela est donc chronophage pour la lectrice que je suis mais en réalité, j'aime infiniment cette idée d'être accompagnée par une série, livresque ou télévisuelle, pendant des années et des années. Bien sûr, cela n'en est que plus dur quand vient l'heure de se dire au revoir mais selon moi, cela montre que ce que l'on vient de vivre sur la durée et qui s'achève à présent avait de l'importance à nos yeux et aura désormais une place dans notre cœur, et ce pour toujours. Dans le cas des Chevaliers des Gringoles, je suis fière de pouvoir affirmer que cette saga correspond à l'un des chapitres de ma vie. Mais cessons le mélodrame car au fond, ce chapitre n'est pas encore fini ! Place donc à ma chronique du Secret du Ki !

    Ce qui m'a d'abord particulièrement excitée avant même de commencer à lire ce livre, c'est l'idée d'explorer un nouveau recoin de l'île aux côtés de mon équipe de choc. En effet, la superbe couverture de ce tome, comme d'habitude avec Papaya et son coup de crayon j'ai envie de dire, et sa quatrième nous font clairement comprendre que nous, personnages comme lecteurs, allons découvrir une partie de Cayou qui nous était jusque là inconnue. Cet endroit, ce sont les Monts Zinzolin. Une fois n'est pas coutume, Erwan Ji a choisi de faire preuve d'ingéniosité avec le nom très original, pour ne pas dire insolite, de ces montagnes. C'est notamment ce que j'apprécie tant avec sa plume : elle suit le gré de son imagination. On sent que l'auteur a pris un véritable plaisir à mettre sur le papier les journées infernales, souvent dans le bon sens du terme, de ses attachants protagonistes collégiens la semaine et espions/aventuriers/chevaliers dotés de super pouvoirs le week-end ainsi qu'à créer l'incroyable univers dans lesquels ils évoluent. Erwan Ji a entre autre un talent inouï pour inventer de nouveaux mots et pour les amener dans son récit de façon à ce que cela nous semble tout naturel. Il a réussi à imprimer sa propre patte reconnaissable entre mille sur son intrigue, sur ce monde issu des folles divagations de sa caboche d'écrivain. C'est son œuvre, sa création, cela lui appartient, et on le ressent un peu plus à chaque nouvelle parution d'un tome des Chevaliers des Gringoles. Il peut être fier de ce qu'il accomplit au fil du temps avec ce récit extrêmement riche et palpitant autant pour les petits que pour les grands. Bien sûr, je n'oublie pas la pierre à l'édifice apportée par l'illustratrice russe Papaya mentionnée un peu plus haut. Elle a permis à cette fabuleuse île qu'est Cayou-des-Gringoles ainsi qu'à ses singuliers habitants de prendre vie sous nos yeux grâce à son trait adorable et minutieux à la fois et aux couleurs chatoyantes et incomparables à aucunes autres. Les mots me manquent pour décrire son formidable travail. Je dirais que l'écriture d'Erwan constitue le cœur de cette saga des Chevaliers des Gringoles et le don pour le dessin de Papaya son âme. Cela résume joliment les choses, à mon sens.

    Et pour en revenir le temps d'un paragraphe à l'endroit principal dans lequel se déroule cette intrigue, je n'ai pas été déçue, même si in fine, ce ne sont pas les monts Zinzolin qui se retrouvent véritablement au cœur de l'intrigue mais l'île et la forêt du Girafon. Cependant, je n'en ai pas pris ombrage car, comme les Menhirs Maudits et l'île du capitaine Barborhum dans les deux tomes précédents, le lieu de naissance de ma petite Willow d'amour s'est révélé être plein de surprises et a fait briller mes yeux de petite fille qui rêvait d'aventures à la fois exaltantes et dangereuses. Cela ne vous étonnera plus je pense vu que je ne cesse de vous marteler dans la tête depuis maintenant trois critiques littéraires que cette saga a le don de me faire retomber en enfance à chaque fois et de me donner également l'envie de prendre des risques, de voir la vie sous un autre angle, de façon plus insouciante et enjouée.

    Un autre élément qui m'avait mis en joie en voyant la couverture de ce tome, c'est la présence de Drake. Celui-ci est, il me semble, présent sur toutes les couvertures mais auparavant, il y figurait en position de retrait, à l'écart de mon trio d'or adoré. Eh bien, je peux vous annoncer que cette fine équipe est désormais un carré magique ! Je suis tellement contente que des liens de plus en plus forts se tissent entre mes trois loulous que je ne présente même plus et le petit inventeur de génie qu'est Drake et qui est parvenu à se faire une place dans mon cœur petit à petit au fil des tomes. Dès le début, il n'était déjà pas un antagoniste comme les autres car on pouvait sentir qu'il n'était pas si méchant que ça. Néanmoins, il a quand même réussi à me faire avoir des frayeurs, ce qui prouve qu'il faisait alors un ennemi crédible ! Mais on nous fait rapidement comprendre que Drake est bien plus que ça et dans ce tome, cela se ressent encore un peu plus fortement. Si au départ, j'étais gênée par l'absence d'émotivité chez Drake, ce sont in fine sa retenue et sa réserve qui m'ont le plus séduite chez lui. Et bien sûr, il a un autre grand atout dans sa manche : son fidèle Pigeon, qui s'est encore une fois révélé indispensable ! Il est probablement mon compagnon préféré, même s'il est difficile d'arriver à la cheville de Willow tant elle est mignonne. D'ailleurs, mon instinct ne m'avait pas trompée car on en apprend beaucoup plus sur elle dans ce troisième tome, pour mon plus grand bonheur ! Cela peut paraître excessif à dire mais j'en ai été toute tourneboulée de retourner ainsi sur les traces de ses origines. J'ai tout simplement fondu ! Cela me confirme aussi que je veux plus que jamais un girafon comme animal de compagnie. J'en ai absolument besoin d'un dans ma vie, c'est comme ça ! Pour ce qui est du troisième animal insolite, qui est introduit ici, je regrette de ne pas m'être attachée plus que ça à ce fameux Cyrille, le ptérodactyle miniature (rien que l'appellation en bouche un coin). Ne vous détrompez pas : il est absolument adorable et serviable mais je ne cache pas lui préférer les deux autres, qui ont des personnalités plus marquées. J'attends d'en savoir plus sur toi, mon Cyrillounet ! Ce n'est pas en lui donnant un pareil surnom que j'arriverai à m'en faire un ami, ça, c'est certain...

    Avant de conclure, je ne pouvais pas ne pas parler du fameux Ki mentionné dans le titre ! Comme vous pouvez vous en doutez, la signification de ce terme mystérieux a une grande importance dans l'intrigue de ce tome. Je n'aimerais donc pas trop vous en dévoiler mais disons que le Ki désigne quelque chose de giga badass, si vous me pardonnez mon langage plutôt familier ! Il suffit de regarder les halos colorés qui entourent nos quatre vaillants collégiens sur la couverture, cela annonce déjà la couleur, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. Disons que le Ki est une jolie métaphore et expression de notre force intérieur. Je pense qu'en voyant nos courageux chevaliers prendre progressivement conscience de leurs propres qualités et de la véritable valeur d'autrui, cela aidera les enfants comme les plus grands à prendre confiance en eux et à réaliser qu'ils sont les héros de leur destin.

    Dernière parenthèse absolument essentielle à faire que j'ai pourtant failli oublier : j'ai aussi énormément apprécié le message amené concernant la cause animale, plus particulièrement la façon dont on traite les animaux, notamment dans les laboratoires. Cela a été à mon sens fait en toute subtilité pour ne pas trop brusquer les âmes les plus innocentes ; néanmoins, on ne minimise pas la souffrance que les bêtes peuvent éprouver en de tels lieux d'horreur et le message est ainsi parfaitement clair et percutant. Autant vous dire qu'Erwan Ji sait prendre votre cœur dans ses mains pour vous le briser en mille morceaux dans le cas présent, ou bien pour vous le regonfler à bloc. Pour ma part, cette démonstration d'empathie envers les êtres vivants et cet engagement pris constituent un vrai plus à cette saga enfantine qui avait déjà beaucoup de qualités. Cela ne m'en a fait que l'aimer encore plus.

    Pour conclure, ce troisième tome des Chevaliers des Gringoles s'est révélé être à la hauteur de mes attentes et des deux précédents volumes ! C'est toujours aussi attendrissant, divertissant et drôle (mention spéciale à Gus d'amour, ou le roi comique incontesté de cette série littéraire) et cela me permet de m'enfermer dans une bulle réconfortante à chaque fois. Je n'en ai pas parlé plus avant dans ma chronique afin d'éviter tout spoil mais j'ai adoré la façon dont l'auteur gère le rythme de son récit, et notamment concernant les révélations qu'il y délivre, la fréquence à laquelle il les distille. Ce tome étant l'avant-dernier, il ne m'a donc pas déçue à ce niveau-là, étant plus fourni que les deux autres en matière de belles et foudroyantes surprises. J'ajouterais qu'Erwan Ji parvient à maintenir le suspens jusqu'au bout et, personnellement, je n'avais pas vu grand chose venir ! Chapeau, l'artiste ! Néanmoins, il reste encore deux grandes inconnues à l'équation que représente Les Chevaliers des Gringoles et je me demande comment l'auteur va gérer cela dans le tome final. Je trépigne d'impatience tout comme j'appréhende ce grand moment. Réponse au prochain épisode ! COUP DE CŒUR ♥

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