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Ce livre réunit 5 textes d’Emma Goldman qui résument la pensée de cette figure majeure de l’anarchisme et de la lutte pour l’émancipation des femmes. Libertaire convaincue, elle nous explique ici la nécessité de l’anarchisme et c’est d’ailleurs l’occasion de tordre le cou à pas mal d’idées reçues sur le sujet. Sa réflexion est solidement construite, s’appuyant sur d’autres auteurs comme Thoreau ou Emerson. On sent brûler dans cette passionaria les idéaux de liberté et d’égalité. Ses écrits sont incarnés, vifs, clairs, captivants et accessibles à tous. Emma Goldman désigne les malheurs de son époque, étrangement contemporains de ceux d’aujourd’hui.
Le premier texte rappelle les bases de l’anarchisme qui est avant tout l’expression de la liberté individuelle, de la construction, ensemble, d’une société libre où germerait la vraie humanité, où les libres choix de chacun renforceraient d’autant le collectif.
Le second oppose minorités et majorités et elle y livre sa conviction que c’est de la détermination des minorités intelligentes que viendra le bien-être social et économique et non pas de la masse.
Le texte suivant revient sur l’emprisonnement que représente l’Etat et la religion pour l’individu. Ce sont des leurres idéologiques qui cherchent à étouffer le désir humain de se libérer de toute autorité.
Enfin, les deux derniers textes sont plus axées sur son féminisme. Elle y parle de sexualité, de prostitution, de mariage, d'amour libre, de jalousie. Ce sont des réflexions d’une grande modernité et qu’elle relit à la philosophie anarchiste.
153 pages passionnantes.
Emma Goldman en deux mots :
Emma Goldman (1869-1940) était considérée comme « la femme la plus dangereuse d’Amérique » par J. Edgar Hoover, futur directeur du FBI. Née en Lituanie, elle émigre à 16 ans aux Etats-Unis après s’être révoltée contre l’autorité de son père, qui voulait la marier de force. Elle s’engage en politique après avoir été témoin des violences contre les manifestants à Haymarket Square, à Chicago, en 1886. Éloquente oratrice, elle milite pour une plus grande justice sociale, défend la contraception, l’égalité des sexes et l’amour libre. Surnommée par la presse « Emma la Rouge », elle dénonce l’organisation patriarcale de la société. Surtout, elle n’hésite pas à braver les autorités qui l’emprisonnent à plusieurs reprises, avant de l’expulser en Russie en 1919, notamment pour son engagement contre la conscription. Elle écrit, parcourt l’Europe et le monde en donnant des conférences. Morte à Toronto à l’âge de 70 ans, elle est enterrée à Chicago, au côté des martyrs de Haymarket.
"If I can’t dance, I don’t want to be in your Revolution." Emma Goldman
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