"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hester Lilly - Elizabeth Taylor
Hester Lilly est une jeune femme à la piètre allure, depuis peu orpheline, qui s’installe chez son cousin Robert.
Robert est marié à Muriel et cette dernière voit d’un très mauvais œil l’arrivée de sa nièce et à juste raison, puisque Hester Lilly ressent une certaine passion pour son cousin.
Robert va cantonner le rôle de sa nièce à l’emploi de secrétaire et Muriel va tout mettre en œuvre pour démontrer que sa présence est plus qu’une gêne pour leur couple.
Ce livre est une nouvelle de 113 pages aux sentiments soumis à rudes épreuves dont l’écriture n’est pas sans me rappeler Daphné du Maurier voire Duras par moment et selon Wikipédia, écrit dans la veine de Jane Austen.
Les œuvres d’Elisabeth Taylor sont à en croire Wiki sombre et psychologique. Cette nouvelle écrite en 1954 démontre un talent d’écriture pour la déception amoureuse avec un profil psychologique lorsque Muriel se confie à son amie Béatrice ; lorsque l’embarras, la honte, la confusion sont mis en avant dans le péril d’un couple et de leur amour.
Une atmosphère bien prenante et je serai curieux de lire d’autres ouvrages de cette auteure.
Une belle découverte !
Rares sont les touristes qui fréquentent l'Hôtel Claremont à Londres .
Sa clientèles est surtout constituée de personnes âgées que la vieillesse a contraintes à quitter leur domicile.
C'est dans ce lieu de séjour modeste qu'est venue s'installer Mrs Palfreys Les résidents y mènent une vie étriquée, plutôt monotone , rythmées par les repas. Rares sont les visiteurs, on les es^ère, attend on les épie, on commente leur allure.
Mrs Palfrey a bien une fille, mais elle vit loin de Londres. Elle a aussi un petit fils Desmond qui a prévu de venir, mais il tarde …...;
Alors quand le hasard d'une chute dans la rue lui fait rencontrer un jeune homme secourable, bienveillant et qui tire le diable par la queue, la reconnaissante Mrs Palfreys devient pour lui une sorte de bonne fée et le fait passer pour Desmond, son petit-fils . Ses visites à l'Hôtel Claremont sont appréciées , elles apportent un peu d'air frais aux résidents .
Mais un jour, le vrai Desmond s'annonce …....
Elizabeth Taylor porte un regard malicieux mais tendre mais sur cette petite société de personnes au crépuscule de leur vie, contraintes de venir se retirer dans cet hôtel sans charme. Autour de Mrs Palfrey gravite toute une gamme de personnages bien typés, chacun avec ses manies, ses faiblesses, ses dernières coquetteries, ses petits mensonges pour sauver la face.
Un roman savoureux, plein d'humour.
«Une tâche épuisante, vieillir » !
C'est le premier livre de cette auteure que je lis et je ne sais quoi en penser. Un peu ennuyeux, tout en étant prenant. Les personnages ne sont absolument pas attachants. Leurs pensées sont souvent éprouvantes. Là-dedans, une jeune femme se détache. On aimerait la suivre elle, elle semble plus humaine. Puis la fin qui nous pince le coeur. Et on referme ce livre sans savoir ce qu'il fallait comprendre.
Angel est une jeune fille issue d’un milieu ouvrier, qui refuse sa condition.. élevée par deux femmes, elle les déteste et ne veut surtout pas partager leur vie d’épicière.. elle est douée pour l’écriture.. A l’école ses professeurs refusaient de croire que c’était elle l’auteur de ses rédactions..Adolescente elle écrit des romans à l’eau de rose qui connaissent très vite un énorme succès..elle ignore les critiques hostiles à ce genre littéraire.. elle achète le château des ses rêves, épouse un peintre maudit qui profite de son argent et la trompe sans vergogne…
le succès et l’argent lui tournent la tête, elle est insupportable ,irascible, méchante avec ses proches qu’elle traite comme des valets.. elle perdra son mari , ses livres ne se vendront plus. Elle n aura plus d’argent. mais toujours elle refusera la réalité, s’enfermant dans son imaginaire… ce sera une une terrible descente aux enfers pour notre héroïne. L auteur nous peint un personnage fascinant, excessif, à l’ascension sociale fulgurante jusqu’à la chute impitoyable
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