"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le regard invisible commence par un titre et une couverture intriguante. Quatre jeunes adultes reçoivent un courrier les ramenant à un évènement mystérieux de leur passé et... On n'en apprend pas vraiment plus. Malheureusement le mystère s'arrête trop vite, ou n'avance pas du tout.
Il ne se passe pas grand chose. Il y a seulement une présentation vague des personnages principaux, rapidement mentionnés, pas assez d'éléments pour accrocher à l'histoire qui n'a pas commencé, en conclusion, dans ce tome 1. Une sensation de brouillon peu creusé au cours et à la fin de ce premier tome. Nous savons seulement qu'il s'est passé quelque chose il y a plusieurs années (mais quoi ?), qui les concerne tous, qu'ils sont cinq, et qu'ils vont se réunir. On n'y apprend malheureusement pas plus que dans le résumé de la quatrième de couverture. Il y a un manque de profondeur, même sur la personnalité du groupe, il y manque du développement. Ce tome aurait gagné en richesse, en intrigue, s'il y avait eu plus de précisions sur leurs souvenirs, leurs personnalités, leurs vies passées et actuelles, et quelques pages supplémentaires auraient permis a ce tome d'être plus introductif et entraînant. On manque de contexte. Ce tome reste très en surface et n'a pas piqué ma curiosité car on en apprend trop peu et les choses n'évoluent pas vraiment.
A Vérone, Livia, jeune avocate fraîchement diplômée, est au centre de l'attention dans son premier procès médiatique: elle y défend une stagiaire qui accuse de viol un homme politique de l'Union Alta, groupe d'extrême-droite.
Alors que des menaces semblent se faire entendre, Livia et deux de ses amis reçoivent une étrange lettre qui parle d'une excursion alpine vieille de 7 ans. Un passé qui a laissé des traces et qui resurgit au plus mauvais moment. Qui est derrière ce courrier anonyme ?
Gwenaël et Serge Carrère lancent ici une série prometteuse qui nous embarque dès les premières pages. Le récit entremêle une double intrigue autour d'un événement passé mystérieux et un présent très politique-fiction... A priori, pas de lien entre les deux.
Elisa Ferrari offre un dessin plutôt agréable et dynamique à ce premier tome qui pour le coup est davantage qu'une introduction. Voilà qui me donne clairement envie de lire la suite !
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