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Trop sombre
A l’instar de la tristement célèbre Tijuana dont elle a pris le relais, Ciudad Juarez, ville limitrophe avec les Etats-Unis, détient depuis 2008 le sinistre record de ville la plus violente du monde. Pas besoin de beaucoup d’imagination pour savoir à quoi ressemble la nuit dans un coin pareil… !
C’est cette nuit que nous raconte Eduardo Antonio Parra en 9 nouvelles à l’écriture sobre et impeccable, une nuit brûlante, violente, hantée par la mort, l’alcool, le sexe et le meurtre. En bordure du Rio Bravo dans lequel git probablement un nombre incalculable de cadavres, ou à Monterrey où coule le Rio Grande, dans le désert aride, la nuit s’étire et trouve son lot de désespérés, de personnages écrasés de violence et de solitude.
Un groupe de jeunes assoiffés de vengeance, un couple ravagé par la drogue et la recherche du plaisir, une femme recherchant dans la prostitution le plaisir que son ivrogne de mari ne lui donne pas, une panne de courant qui plonge la ville dans le noir et provoque viols et meurtres, un homosexuel en mal de compagnie, un ancien avocat véreux qui étanche sa soif de vengeance, un chasseur de primes… autant de personnages qui peuplent ces nuits mexicaines où la mort rode à chaque pas.
Violent, troublant, désespérant…
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