80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une ville avec des grattes ciel : on pense à New York. Un homme avec deux gardes du corps : l’homme se fait assassiner. L’assassin s’enfuie, blessé ; sa blessure saigne et de cet écoulement s’élève comme une fumée qui donnera naissance à Prosopopus, une masse de chair jaune/orange, une grande bouche avec trois dents, de grands yeux aux longs cils, une sorte de monstre qui peut être amoureux, violent, cruel, jovial, et indestructible. Une sombre histoire, inquiétante, avec de très belles couleurs, une histoire que l’on a un peu du mal à suivre, un récit noir et fantastique sans le moindre texte. Que représente cet être ? “Prosopopée n.f. – figure par laquelle l’orateur ou l’écrivain fait parler et agir une personne absente ou morte, un être inanimé, un animal” est-il indiqué au début de l’album….
Nicolas de Crécy est un prodigieux dessinateur, son trait n’est pas une ligne nette, précise mais un trait tremblé, fragile, souvent discontinu, accompagné de hachures. Tout à la fois scénariste et dessinateur il faut lire d’autres albums tels que Salvatore, Léon la Came ou Période glaciaire. Nicolas de Crécy : un univers à part.
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