Ce roman aborde des thèmes tels que l’enfance maltraitée, la résilience et questionne sur : comment fait-on pour devenir heureux, comment grandit-on avec les blessures de l’enfance ?
Ce roman aborde des thèmes tels que l’enfance maltraitée, la résilience et questionne sur : comment fait-on pour devenir heureux, comment grandit-on avec les blessures de l’enfance ?
Un roman passionnant qui flirte avec l'irrationnel.
20 ans qu'Hugo n'était pas revenu dans son village natal avec sa forêt sombre où disparaissent les enfants, sa "sorcière", son "ogre". Mais la mort de ses parents l'obligent à se replonger dans cet univers dont il ne voulait pas se rappeler, ses souvenirs qu'il avait soigneusement caché au fond de sa mémoire, essayant ainsi de moins souffrir de la perte de ses amis d'enfance.
Pourtant, l'enquête policière va réveiller ses souvenirs. Et avec eux le chagrin, la colère, la culpabilité d'Hugo qui est sorti de la forêt alors que ses amis n'en sont jamais revenus. Ont-ils été emportés par la "princesse au visage de nuit" ? Et ces lucioles qui dansent dans la nuit, quels liens ont-elles avec ces enfants martyrs, violés, frappés, rackettés ?
A mi-chemin entre le roman policier et le conte pour enfants, ce roman fait frissonner le lecteur. Frisson d'angoisse mais aussi de plaisir tellement l'auteur sait emporter le lecteur dans son univers.
Hugo, comme ses deux amis Sophie et Pierre sont des enfants maltraités. Ils vont s'enfuir dans la forêt pour rencontrer la Princesse au visage de nuit, qui comme le dit la légende, peut exaucer les vœux des enfants violentés mais quelque fois au péril de leur vie. Cette nuit-là, Hugo revient seul, et il est retiré à ses parents. Ces amis ne sont pas retrouvés. Une vingtaine d'années plus tard, les parents d'Hugo se tuent dans un accident de voiture et le voilà de retour dans le village de son enfance. Il s'y passe des choses étranges, des lucioles qui s'allument, des prénoms prononcés par le vent, des jouets d'autrefois qui refont surface. Il devra faire face à son passé aidé par Anne , la sœur de Sophie qui est devenue gendarme pour savoir ce qui est arrivé à sa sœur.
Peu habituée à lire des thrillers fantastiques, j'ai été très vite captivée par l'histoire.
La princesse au visage de nuit de David Bry
Sélectionné par lecteurs.com et ayant reçu ce livre La princesse au visage de nuit de David Bry aux Editions Pocket, je me suis tout de suite plongé dans ce livre qui est un thriller fantastique. Thriller, c’est entre autres lectures ce que je préfère ; bien que le monde fantastique m’ait toujours attiré dans ma prime jeunesse. C’est ainsi que je me suis attaché à suivre Hugo, qui a vingt ans revient dans son village natal, coincé entre une rivière et un bois sombre. Pourquoi revient-il ? A cause du décès de ses parents, dans un accident de voiture, somme toute classique, si ce n’est … Dans ce village rien à changer depuis le temps, une vieille dame Mme Lisenne que l’on dit rebouteuse, magicienne, herboriste et jeteuse de sorts, hante le vieux cimetière et disparaît lorsque que l’on s’approche trop d’elle ou qu’elle ne veut tout simplement pas parler à l’opportun qui viendrait la déranger. De quels souvenirs est-elle hantée ? Il y a aussi dans ce village un château, occupé par un vicomte qui ne se laisse pas voir si facilement. On le dit bourru, l’on dit également que ce serait un ogre qui se sentant protégé par un beau-frère député ne serait pas étranger à des disparitions de deux enfants, dans ces fameux bois ou vit la princesse au visage de nuit. La propriété du chatelain est gardé par un gardien M. Cholet particulièrement agressif envers toute personne qui serait sans droit sur la propriété du chatelain. J’allais oublier, dans ce château, la nuit et la journée l’on peut entendre des cris et hurlements. Ici vit une femme Isaure, la fille du vicomte, également recluse dont on peut apercevoir son ombre qu’à la fenêtre d’un donjon. Dans ce petit bourg de campagne, l’on trouve également une église avec un prêtre le père Legrand qui y officie, qui vous le découvrirez s’interroge sur sa foi et souhaite avant de mourir régler quelques comptes, que la justice des hommes n’a pas su ou voulu juger. Il y a également, un restaurant et une gendarmerie commandée par un Capitaine qui semble avoir des attaches locale, comme d’ailleurs Anne une cheffe gendarme. A la sortie du village, une boite de nuit le Lézard qui accueille régulièrement jusqu’au bout de la nuit les jeunes du village et de la région. Dans le cadre d’un accident mortel de la circulation, la gendarmerie établit un procès-verbal de constations, afin d’établir les circonstances de l’accident et de rechercher les responsabilités éventuelles. Après les auditions des différents témoins, vient celui de l’expertise. Après une recherche minutieuse de traces notamment digitales sur le véhicule incriminé, il est déterminé par les gendarmes que cet accident n’est pas le fait du hasard. Des actes malveillants en l’occurrence criminels en sont responsables. Donc vous voyez bien à ce stade, que nous sommes dans la phase thriller. Hugo, qui a donc fuit ce village et travaille sur Paris est donc du fait de l’accident de ses parents, contraint à revenir dans ce village. Nous allons découvrir ce que fut la jeunesse d’Hugo ; pourquoi il est hanté par cette nuit de pleine lune du solstice d’été 1999 . Date à laquelle les autorités ayant découvert sur son corps de multiples cicatrices, révélant les mauvais traitements subis par ses parents, l’avait fait placer dans un foyer et date à laquelle il était revenu seul sans souvenir, de la disparition de ses deux amis Pierre et Sophie alors qu’ils étaient partis tous les trois à la recherche de la Princesse au visage de nuit. De manière parallèle nous allons suivre l’enquête judiciaire de la gendarmerie, pour établir les causes de l’accident et vivre avec tous les amis d’Hugo, un retour sur leur passé en découvrant une vielle chaumière abandonnée dans les bois, ou Hugo trouve refuge, une ombre qui disparait, des lucioles qui s’envolent, une petite voiture bleue perdue de nombreuses années qui est retrouvée, des traces de malédiction de la Princesse au visage de nuit, inscrites de nouveau sur les portes ou dans la poussière. Par des chapitres courts, par flash-back, David Bry nous immerge dans son livre, que l’on a du mal à quitter. Nous sommes happés par ce décompte de dix jours avant le solstice d’été ; pour comprendre la détresse et les silences d’Hugo, qui tente d’oublier son enfance meurtrie ; comprendre ses pleurs étouffés ; comprendre la disparition de ses amis ; comprendre ce vent qui lui chuchote des prénoms à l’oreille ; suivre ces lucioles qui dansent dans le brouillard ou l’accompagne avec ses amis sur les traces de sa jeunesse et pourquoi pas rencontrer la Princesse au visage de nuit. Mais pour cela, il faudra retrouver quelques accessoires indispensables, quelques oripeaux et le lieu où elle vit au fond d’une grotte qui ne s’ouvre que le jour de la pleine nuit du solstice d’été. Bien à vous.
Je remercie Lecteurs.com pour m’avoir sélectionnée ainsi que les Editions Pocket pour m’avoir envoyé ce livre.
Coup de cœur des Imaginales en 2019, ce livre est un mélange de polar, de fantastique et de fantasy. Il aborde des thèmes tels que l’enfance maltraitée, la résilience et questionne sur : comment fait-on pour devenir heureux, comment grandit-on avec les blessures de l’enfance. Il pointe l’importance des amis, de l’amitié, de l’amour de son entourage. Tous ces thèmes sont abordés au travers des contes de l’enfance. Dans ce village où se situe l’histoire, on y croise des personnages tels que la sorcière, l’ogre, la princesse enfermée dans sa tour, la forêt maléfique, tout y dans ce conte moderne pour adultes.
Tout part d’une vieille légende, celle de la princesse au visage de nuit, une petite fille morte qui exauce les vœux des enfants suffisamment malheureux pour s’adresser à elle.
Vingt ans avant le début du roman, Hugo et deux amis sont allés dans les bois pour invoquer la princesse au visage de nuit et il en est ressorti tout seul. Ses amis ne sont jamais revenus, quant à lui, maltraité par ses parents, il a été placé en famille d’accueil et n’est plus jamais revenu au village.
Vingt ans plus tard , quand débute le roman, Hugo apprend que ses parents sont morts dans un accident de voiture, il va donc revenir au village et se replonger dans son passé afin d’essayer de comprendre ce qui leur est arrivé à lui, qui a tout oublié, et à ses amis. D’autant plus que d’étranges évènements se produisent laissant à penser que la princesse au visage de nuit est revenue.
David Bry, pour ce roman a su créer une ambiance de malaise avec ce ciel qui s’assombrit soudainement chaque soir, ce tonnerre qui gronde et qu’accompagne une pluie torrentielle. Tous ces éléments créent un climat apocalyptique qui à chaque fois précède d’étranges manifestations à la limite du paranormal. A cela s’ajoute le choix de villageois au profil bien marqué de personnages de contes, et celui de la chaumière délabrée et isolée ayant appartenue aux parents maltraitants d’Hugo, qu’il occupe à contre cœur. Tout est en place pour que l’atmosphère s’emplisse de mystère et de peur afin de nous tenir en haleine jusqu’au dénouement.
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