Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un beau cadeau et une belle plongée dans le monde de l'enfance. Un petite bijou indémodable et intemporel, avec une morale à la fin de chaque histoire.
On se demande comment cette gamine peut faire autant de bêtises mais on l'aime ainsi : attachante !
Quand un challenge de lecture me prescrit de lire un titre contenant un mot particulier, je trouve généralement mon bonheur chez Arthur Conan Doyle ou Agatha Christie.
Cette fois, où je devais lire 'un livre contenant un mot faisant référence aux 21 cartes du tarot, dans le titre ou sur la couverture', c'est à la Comtesse de Ségur que j'ai pensé spontanément !
Et c'est ainsi qu'à peine six mois après avoir redécouvert 'Les malheurs de Sophie', je viens de relire, près de 60 ans après l'un des classiques de mon enfance.
Mais autant les Malheurs de Sophie d'aujourd'hui m'avaient semblé les mêmes que ceux du début des années 60, ce ne fut pas le cas de la seconde partie d'Un bon Petit Diable, celle relatant la fin d'adolescence et les débuts de l'âge adulte du héros qu'il ne me semble avoir jamais lus ! La Bibliothèque rose, qui fournissait parfois des versions abrégées des grands classiques, avait peut être censuré la fin de celui-là, pour ne proposer que les scènes d'enfance.
Bref, dans ce roman dont l'action se déroule étonnamment en Ecosse (vu l'origine russe et la vie française de son auteur) j'ai retrouvé avec plaisir le jeune Charles d'une douzaine d'années, recueilli par sa cousine Madame MacMiche à la mort de ses parents.
Très près de ses sous, d'une avarice crasse, la méchante cousine passe son temps à punir Charles de toutes les incartades classiques d'un gamin de son âge, ne s'arrêtant que pour lui imposer de lui faire la lecture - de Nicholas Nickleby - entre autres.
Seuls rayons de soleil dans la vie de Charles : Juliette sa jeune cousine aveugle et Marianne la sœur aînée de Juliette qui le consolent et lui donnent de bons conseils pour éviter de trop s'opposer à la mère MacMiche et limiter les causes des punitions. Il faut y ajouter Betty la servante maltraitée de la cousine haïe, qui fait ce qu'elle peut pour protéger Charles.
Charles, c'est aussi le pendant de Sophie, toujours prêt pour une nouvelle bêtise, pour enquiquiner le chat, mais aussi quand il sera enfermé dans un pensionnat terrible, celui qui vole au secours de ses congénères pour leur offrir de meilleurs repas, et garder sur sa tête la vengeance du directeur.
Dans la deuxième partie du roman, on voit petit à petit Charles mûrir, faire encore des bêtises, mais comprendre peu à peu la gravité de certaines de ses incartades et impulsions.
Un roman, qui montre des méthodes d'éducation en avance pour son temps, montrant, et cela était nécessaire que rien ne vaut la douceur et la compréhension et que la violence n'amène rien de bon !
Un roman bien plus grave que ceux dont je me souviens, une auteur qui ici montre une inspiration dickensienne, un auteur dont l'œuvre n'est pas destinée uniquement aux enfants !
A suivre !
Comme Après la pluie le beau temps un bon livre mais sans +
C'est vraiment mignon. En plus, il y a d'autres histoires dans ce livres.
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