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512 pages captivantes sur l'histoire d'une jeune fille se trouvant sous la coupe d'un père tyrannique ! Lilou arrivera-t-elle à comprendre que cette relation est toxique et dangereuse ?!
Un sujet délicat abordé en littérature jeunesse (à partir de 12 ans) fort bien amené afin que le lecteur comprenne tout le mécanisme de l'emprise d'un pervers narcissique, et ce, en douceur et à la portée des plus jeunes.
Un thème de société encore assez méconnu ou tu… L'auteure nous raconte à travers le parcours de Lilou, les phases de la manipulation psychologique qui est d'autant plus difficile à vivre lorsqu'elle se passe au sein de la famille.
D'autres thèmes sont abordés comme le deuil, la culpabilité, l'adolescence mais aussi un grand volet sur l'amitié.
L'écriture de Claire Mazard est très agréable à lire, elle est expressive, sensible et prenante.
Un roman permettant de mettre en avant, les droits des enfants et de dénoncer les abus sur les jeunes personnes.
Malgré une thématique épineuse, c'est une histoire lumineuse et porteur d'espoir.
Je vous conseille cette lecture qui m'a beaucoup plu et vivement intéressée de la première à la dernière page.
A faire lire sans aucune modération !
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2021/01/je-te-plumerai-la-tete.html
Lu d'une traite,ce roman jeunesse fait appel à notre sensibilité ,et ,avec pudeur démonte l'emprise:celle d'un père pervers narcissique . Utile ,efficace,ce roman décortique les mécanismes ,et,souligne la fragilité adolescente ,le besoin d'amour de tout un chacun.
« Avec tout ce que je fais pour elle ! J'arriverai à la convaincre. - Sûr Édouard, elle ne mesure pas la chance qu'elle a.»
Très bon roman jeunesse juste émouvant et profond sur une ado manipulée par son père pervers dangereux et destructeur.
Bon, c'est pas très fun comme histoire. Mais c'est bien écrit. Et ça se lit vite.
L'histoire que nous raconte Claire Mazard, c'est celle d'Emmy. Elle est blanche et blonde. C'est la quatrième d'une famille de cinq enfants. Les ainés, ce sont des garçons. Son enfance, elle l'a passée en Afrique dans les années 40-50, son père travaillant au sein de l'armée. Puis elle est revenue en France pour son adolescence et son début de vie d'adulte. Emmy, on suit aussi sa vie de femme âgée en 2014. Dans les rues de Paris. Une femme seule et solitaire. Perçue comme folle et bizarre par ses voisins. Le récit alterne entre son passé et son présent, avec cette question que le lecteur se pose tout au long du récit : qu'est-il arrivé pour que cette femme finisse en mode solo, sans lien familial, sans attache, sans vie sociale ?
Au début du récit, il est très souvent question du rapport qu'Emmy entretenait avec sa mère. Une femme autoritaire, sans affection, imbue d'elle-même et de son rang social. Elle la détestait. Mais cette relation avec sa mère, c'est la face émergée de l'iceberg. Seule la fin du récit nous laisse entrevoir ce drame vécu par Emmy, drame qui lui aura gâché son existence. Incomprise et non reconnue comme une victime, elle se sera mise en retrait dans sa vie. C'est là une idée forte du récit, montrer comment un drame vécu enfant (même adulte d'ailleurs) peut provoquer des séquelles psychiques et psychologiques qui peuvent perdurer et conditionner la suite quand les conséquences du drame n'ont pas été prises en compte ni traitées comme il se doit.
Le choix narratif est surprenant. Lorsqu'Emmy raconte son passé, elle s'adresse à la première personne, en "je". Lorsqu'il est question de sa vie actuelle, l'auteure a fait le choix d'utiliser la troisième personne. Peut-être est-ce une façon de montrer ce renoncement de vie de la narratrice ? En tout cas, j'ai trouvé que ce mode narratif accentuait cet abandon.
A un moment donné de l'histoire, il est question d'une écrivaine, voisine sympathique d'Emmy, à qui Emmy s'est confié, sur TOUT. Je ne peux m'empêcher de penser que cette écrivaine représente Claire Mazard et qu'une partie de la vie d'Emmy soit inspirée d'un récit de vie réel.... Après tout, l'auteure a déjà écrit sur des faits vécus.
L'écriture est sobre, elle va à l'essentiel, elle est teintée de ce style grave et tragique dont l'auteure sait user.
Je m'étonne néanmoins que ce livre soit classé en littérature jeunesse. En tout cas, personnellement, je ne le proposerais pas avant 14 ans. Parce que le "drame" dont il est question, c'est quand même quelque chose de lourd, qui peut retourner un ado concerné ou non préparé à lire cela. Mais cet avis n'engage que moi.
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