Barbara est capitaine de l'équipe féminine de foot de rosigny sur Seine, qui doit passer les qualifications pour le championnat national. Mais faute de budget, le club veut préivilégier les garçons et faire porter les filles forfait. Mais l'équipe des filles ne l'entend pas comme ça.
Une BD d'actualité sur la place des femmes dans la société, limitée au foot ici. Alors qu'elles sont plus performantes, plus assidues et plus motivées le club et les sponsors ne les suivent pas. C'est tout leur combat que nous suivons dans ces quelques 250 pages.
Une BD dynamique tant par les illustrations que par les couleurs et les propos. Ancrée dans la réalité avec les caractères bien trempés des ados, les difficultés des parents, les amours naissantes ...
J'ai bien aimé suivre cette bande de jeunes filles engagées, un peu moins les illustrations coloriées au feutre qui manquent de finesse.
Barbara est la capitaine de l'équipe de football les Roses de Rosigny. Cette année, leurs bons résultats leur permettent de jouer la qualification pour le championnat national féminin U19. Mais les garçons, avec moins de panache, jouent également pour le championnat national. Le club, en délicatesse financière décide de privilégier les garçons. Barbara et ses copines, énervées, décident de ne pas se laisser faire et de sauver l'équipe.
Sélection pour le Prix BD des Lecteurs. Je ne suis pas fan ni connaisseur du football et du monde qui tourne autour, mais il serait mesquin de ma part de m'arrêter à cela. Certes, l'album traite allègrement de ce sport et des efforts et du travail à produire pour arriver à des résultats. Toujours plus importants pour les filles que pour les garçons. Car c'est surtout de cela dont il est question : la différence entre les mecs et les filles. L'équipe masculine malgré le peu d'efforts de ses joueurs jouera l'an prochain en national pour l'image du club. Les filles, elles, vont devoir prouver leur valeur, se démener, se défoncer, et malgré cela ne seront pas sûres de leur avenir. Même si le sport féminin est de plus en plus médiatisé, il reste toujours très en deçà de la représentation de son homologue masculin dans les médias et auprès du public. Surtout dans certains domaines, tel le foot.
J'avoue qu'il m'a fallu m'habituer au trait rond et parfois imprécis de Chloé Wary et à ses couleurs pastels, comme si l'album était resté au soleil qui en aurait altéré certaines teintes, d'autres étant restées à l'ombre, vives. Et puis, ce qui m'a un peu gêné devient une signature, un plus évident. C'est peut-être un détail que tous les lecteurs et lectrices ne noteront pas, mais les ciels de Chloé Wary sont superbes.
Très bel album, un peu long cependant, qui malgré le contexte footballistique pas dans mes goûts, est très convaincant et aborde le féminisme, la différence hommes/femmes dans le sport, le travail, les médias de manière originale et directe.
L'histoire d'une équipe de foot féminine en banlieue, que son club ne souhaite pas inscrire en championnat pour favoriser l'équipe masculine. Résultat d'une véritable immersion de l'auteure au sein d'une équipe, cet ouvrage entièrement dessiné au feutre ne peut pas laisser indifférent et montre que l'adéquation et l'harmonie sujet/dessin est primordiale et peut séduire même les plus réfractaires à un style graphique.
https://unmotpourtouspourunmot.blogspot.com/2019/11/saison-des-roses-de-chloe-wary.html
– On nous prend pas au sérieux nous les meufs. Des fois je me dis que ce serait plus simple si j’avais des couilles.
– C’est pour ça que tu t’ha¬billes comme un mec.
– Arrête on dirait ma mère !
– T’façon même en talons tu serais pas plus féminine…
– Une gazelle, ça court pas en talons.
Saison des roses de Chloé Wary c’est l’émancipation féminine à portée de baskets et près d’un ballon.
Un roman graphique ponctué de dialogues très succinct mais suffisants. Les couleurs très vives contribuent à accentuer le dynamisme et le mordant des propos. Les gros plans sur les actions enrichissent l’intention en y apportant harmonie et grâce.
Sous couvert de football au féminin plusieurs sujets sont abordés et défendues avec ferveur. L’idée majeure selon moi, étant la constance permanente que doit avoir une jeune fille pour trouver sa place dans la société notamment lorsqu’elle vit dans un endroit sensible qui conjugue misère sociale et désœuvrement.
Le rapport amoureux y est habilement abordé, combatif presque agressif pour ne surtout pas laissé transparaître la faiblesse. Une jeune femme évoluant dans ce milieu doit malheureusement toujours être attentive, prête à lutter. Prête à vaincre les préjugés et appliquant la sororité sans même le savoir comme règle protectrice. Et quelle meilleure façon qu’une équipe de sport, une équipe de football, ce sport considéré presque par essence comme masculin pour réaffirmer la puissance !
Une fin un peu décourageante mais un rayonnement qui subsiste.
Big Bang Cunni
Rosigny zoo
Une année avec l'orchestre ; Beethov sur Seine
Saison des roses
Conduite interdite
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