Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Cécile Duquenne est un auteur que je voulais absolument découvrir. N’ayant pas encore pu sauter le pas avec Les foulards rouges, publié chez Bagrelonne, je n’ai pas su résister à la couverture énigmatique, particulièrement sublime et intrigante de La Tour !
Après lecture, je trouve que cette couverture représente parfaitement l’histoire : c’est sombre, intrigant et mystérieux à souhait. J’ai littéralement dévoré cette nouvelle (c’est même le seule reproche que je peux lui faire, c’est que c’est une nouvelle et par définition c’est trop court, surtout à mes yeux, j’en redemande.)
Comme vous pouvez le constater, La Tour a été une excellente, agréable découverte, une réelle surprise ! J’ai eu un coup de cœur pour ce petit survival d’une centaine de pages, vraiment réussi !
Une histoire un peu courte mais quasiment parfaite, que ce soit au niveau du rythme, de l’ambiance, des personnages ou de l’histoire en elle-même. L’auteur nous entraîne dans une ascension particulièrement prenante, bien rythmée, sans temps mort.
C’est dans l'ambiance froide, oppressante de cette énigmatique tour que nous faisons la connaissance de Jess, notre héroïne partiellement amnésique, qui se réveille dans un marécage plutôt inquiétant avec pour seul pressentiment de fuir ce lieu où les dangers sont bien réels, le sentiment de sauver sa vie.
Dès le début, le ton est donné, Cécile Duquenne ne fait pas dans la demi-mesure, rien ne vous sera épargné, alors bienvenue dans la sinistre tour. Elle nous entraîne dans un univers de plus en plus dangereux, dans un jeu un peu pervers sur les bords entre la tour et la protagoniste. Chaque étage a le droit à son lot d’épreuves, de révélations, le tout dans une ambiance lugubre, mystérieuse comme j'aime. Un style vif, incisif, fluide et agréable, elle va droit au but sans aucune fioriture.
Si l’ambiance et l’histoire sont vraiment réussies, les personnages le sont aussi. Ces derniers sont vraiment bien travaillés, ils sont réalistes, imparfaits mais surtout attachants. J’aime ce genre de personnages, perturbés et faillibles. J’ai adoré Jessica qui a beaucoup de mordant. On sent une partie sombre en elle, tout comme une certaine fragilité. Cela crée une certaine complexité qui fait qu’on s’attache facilement à elle. On veut la voir gravir chaque étage, on veut vivre chaque épreuve avec elle.
La Tour de Cécile Duquenne est un « roman » qui enivre les sens, vous entraine dans une ambiance parfaitement angoissante, dans un rythme endiablée mais qui donne matière à réfléchir. J’ai vraiment pris plaisir à découvrir cette histoire, la tour reste encore intrigante, j’aimerais suivre une nouvelle ascension aussi addictive. En tout cas, Cécile Duquenne est un auteur que je vais continuer à suivre, son style m’ayant vraiment séduite.
Sur Bagne, planète prison particulièrement inhospitalière, Renaud retrouve Laura inerte. Est-elle mourante ou déjà morte ? Victime sans doute d’un accident de transfert. Et qu’est devenu son ami Killian auquel il est relié par un clou d’union qu’il garde précieusement ? Vingt années se sont écoulées. Il n’avait pas su se montrer courageux à l’époque. Il se fait maintenant bien des reproches. Beaucoup d’hommes sont morts à cause de lui. Et le voilà de retour avec mille questions qui le taraudent. Il est prêt à tout, mais certainement pas à retourner sur la Terre…
« The Cell » n’est que le premier (copieux) épisode de la 3ème saison de la saga « Les Foulards rouges ». Cette série de fantaisie mêlée d’un brin de science-fiction est très imprégnée de magie blanche et noire, d’étrange et de fantastique. Tout fonctionne par la puissance de l’esprit, on y pratique la téléportation, la télépathie, la télékinésie, etc. L’épisode en question, offert par l’éditeur Bragelonne-Snark, ne permet pas de se faire une idée sérieuse sur l’intérêt de l’ensemble de l’intrigue, tout juste de faire connaissance avec des personnages plutôt jeunes et sympathiques en butte aux complots des forces du mal. Donc, rien de bien original. On notera un style agréable, fluide et tout à fait efficace, donc un vrai plaisir de lecture. Mais on regrettera cette nouvelle manie de proposer des titres en anglais à l’instar de ceux des blockbusters américains que l’on refuse de traduire en raison d’un snobisme imbécile. Pour les amateurs (trices) de saga de ce genre particulier.
Un univers à la Mad Max.
J'ai découvert cette nouvelle grâce à une offre gratuite Amazon. Je ne l'aurais pas lu au premier abord car l'univers et selon moi plutôt destiné à un public masculin.
Malgré cela j'ai beaucoup aimé cette nouvelle. En très peu de pages l'auteur a réussi à nous faire découvrir son univers Bagne cette planète prison où règne la loi du plus fort et être une femme et signe de mort précoce et atroce... Et ses personnages : Lady Bang qui tente de survivre en faisant la loi dans ces lieux mal famés, Renaud dont le passé et obscur et le Capitan qui dirige tout ça tant bien que mal....Dans ce monde hostile qui m'a fait pensé à Mad Max il faut être plus féroce que les autres pour survivre.
Bref, je ne peux que vous encouragez à découvrir cette série qui me plait beaucoup et en plus en ce moment elle est gratuite ! Donc vous n'avez aucune raison de résister :) Pour ma part j'ai hâte de découvrir la suite.
Ne vous fiez pas à la couverture du livre, ceci n'est pas un roman de bit-lit classique. Ici point d'héroïne sexy qui lutte contre les forces obscures tout en tombant amoureuse de l'un de ses représentants. Le héros est un "Monsieur tout le monde", qui fuit les belles jeunes femmes depuis qu'une ex-petite amie a essayé de le lobotomiser pour lui voler son âme. Employé de nuit à la morgue, il s'est lié d'amitié avec Robert Joachim Charles-Henri de Bruyère, alias Bob, le vampire qui vit dans l'une des chambres froides et Edgar, retraité de la morgue et taxidermiste passionné. Ensemble ils boivent des bières, analysent Buffy contre les vampires, et accessoirement chassent le loup garou meurtrier.
L'histoire est pleine d'humour, il y a de très bonnes idées : des tentatives diverses et variées de réanimation d'animaux morts par Bob et Népomucène, un vampirroquet qui répète inlassablement la même phrase depuis des dizaines d'années au grand désespoir de son propriétaire, un fan de taxidermie qui veut naturaliser vampires et loups garous, un héros maladroit et empoté ... L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, mais rien de bien gênant, cela permet de faire connaissance avec les personnages.
http://andree-la-papivore.blogspot.fr/2013/07/quadruple-assassinat-dans-la-rue-de-la.html
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