"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai lu avec grand plaisir ce 6ème tome de cette série qui m'a beaucoup plu. J'ai été charmée par le graphisme, les illustrations sont simples mais vraiment belles. La profondeur des textes, la richesse des sujets philosophiques abordés m'a touchée, cela fait réfléchir, donne à méditer, savourer les textes. C'est vraiment une belle série que celle-ci qui mérite d'être connue.
Un tome peut-être un peu plus faible, d'autant qu'il semble que ce soit le dernier. Et pourtant, avec un cliffhanger malheureux qu'on aimerait voir se développer.
Alors, un deuxième cycle à l'horizon ?
Une très bonne série sur l'adolescence et les problèmes psychologiques que peuvent vivre les enfants...
Commençons par l’histoire : il y a une révolte à l’usine entre les hommes (les personnes organiques) et les robots (les personnes mécaniques). La fille du directeur de l’usine, Naiad, est fascinée par le monde des personnes mécaniques. En cherchant à en savoir plus sur la révolte qui a eu lieu dans l’usine de son père, elle va rencontrer Melson, un limier mécanique, chargé de l’enquête. Au vu de tous, Melson est un robot conçu pour faire le mal mais le cœur de Naiad voit autre chose et elle tombe amoureuse de Melson.
Comment vivre cet amour alors que le monde des hommes et celui des robots n’est pas fait pour cohabiter ? Naiad, accompagnée de Marceau, son fidèle robot, parviendra-t-elle à obtenir l'approbation de son père ?
Tout comme le tome 1 de cette série, j’ai été profondément touchée par ce tome 3. Il y a une humanité qui se dégage des robots et j’ai éprouvé beaucoup de tendresse pour eux. J’aime beaucoup les dessins, tous les personnages sont emplis d’émotions.
C’est une bande dessinée sur le vivre ensemble et sur le passé commun. Une bande dessinée qui fait aussi réfléchir sur l’avenir de notre société et sur la beauté du monde. Une bande dessinée jeunesse qui fait du bien, à mettre entre toutes les mains !
Dans l'usine du père de Naiad se mêlent employés humains et robots. Un limier y est envoyé un jour afin de mater une révolte des ouvriers organiques. La jeune fille tombe sous le charme du puissant robot limier. Une relation amoureuse débute, au grand dam de son père. Mais comment vivre une telle relation avec un robot ?
Le duo de scénaristes Beka en termine avec sa trilogie rétro-futuriste. Trois tomes indépendants qui explorent la relation entre les humains et les robots dans un monde vintage. Les robots ont-ils un cœur ? Peuvent-ils ressentir des sentiments ? Le lien avec un humain peut-il être semblable au sentiment amoureux ? Voilà les questions qui sont au centre de ce dernier volume.
Ce tome final confirme (mais ce n'était pas nécessaire) le talent de José Luis Munuera. Il parvient à combiner l'ambiance rétro et les robots tout en apportant beaucoup de sentiments et d'humanité à des personnages-machines complexes avec un style Disney qui fonctionne très bien.
Cet ultime récit conclut en beauté cette mini-série. Notre rapport à l'autre, à la différence, la tolérance, notre capacité à dépasser ce qui nous sépare... autant de thèmes furieusement d'actualité qui font de ces cœurs de ferraille une lecture bienvenue.
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