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Basho

Basho
Né au Japon en 1644 et mort en 1694, Basho vécut de et pour son art. Il fonda l'école de haïkus Shomon, à Tokyo. Dominique Chipot et Makoto Kemmoku sont spécialistes des haïkus et ont traduit et écrit plusieurs livres. Leurs livres Du rouge aux lèvres. Haïjin japonaises et La Lune et moi. Haïkus ... Voir plus
Né au Japon en 1644 et mort en 1694, Basho vécut de et pour son art. Il fonda l'école de haïkus Shomon, à Tokyo. Dominique Chipot et Makoto Kemmoku sont spécialistes des haïkus et ont traduit et écrit plusieurs livres. Leurs livres Du rouge aux lèvres. Haïjin japonaises et La Lune et moi. Haïkus contemporains sont disponibles en Points.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Le sac à charbon » de Basho aux éditions Pof

    Regine Zephirine sur Le sac à charbon de Basho

    Lorsqu’on aime les haïkus, lire Bashô est un incontournable. Poète japonais du XVIIe siècle, Bashô a consacré sa vie à cette poésie fugace et concise du quotidien. A la recherche de la simplicité, il parle du temps qui passe et de la beauté des choses humbles qui nous entourent et qu’on ne...
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    Lorsqu’on aime les haïkus, lire Bashô est un incontournable. Poète japonais du XVIIe siècle, Bashô a consacré sa vie à cette poésie fugace et concise du quotidien. A la recherche de la simplicité, il parle du temps qui passe et de la beauté des choses humbles qui nous entourent et qu’on ne voit plus. Son regard de poète donne une autre dimension aux choses du quotidien

    « Sur le séchoir de bambou
    Le pongée couleur de thé
    Roulé par le vent »

    Dans « le sac à charbon », on découvre des haikus mais également des hokku et des renku. Trois jeunes poètes, disciples de Bashô, Rigyû, Yaba et Ransetsu, mêlent leur voix à celle du maitre et nous offrent des regards différents sur les mêmes thèmes. Comme, par exemple, un coucou.
    Bashô écrit :
    « Cachées par les arbres
    Les cueilleuses de thé auront
    Ouï le coucou »
    Tandis que Rigyû écrit :
    « Le coucou chante
    Et chante tandis que le vent
    Tourne à la pluie »

    Les poèmes sont présentés sur la page de droite tandis que celle de gauche propose des explications et nous éclaire sur la civilisation japonaise et sur le bouddhisme qui a eu une influence sur l’œuvre de Bashô.
    « Mince comme un fils
    Environ le premier jour
    La lune du soir. » (Rigyû)

    L’humour aussi est présent
    « Sur le dos d’un moine un manteau
    De pluie voilà qui est cocasse. « (Kikaku)

    Il y a deux lectures pour ce recueil : soit une lecture complète en lisant les commentaires, soit une lecture limitée à la forme poétique pour se laisser bercer par le rythme. Chaque lecteur trouvera celle qui lui convient le mieux.