"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un livre agréable à lire qui m'a appris plein de trucs sur l'entretien des centrales nucléaires.
L'histoire est courte mais contient de l'humour et de l'émotion.
L'auteure nous montre ce que l'on ne peut pas voir à travers Jules, 20 ans, qui n'a pas peur de mourir.
J'ai passé un bon moment !
Cavales, un titre qui m'a intrigué et qui m'a incité à découvrir ce texte. Cavales avec un s et nous allons suivre les aventures de quatre personnages, qui sont à leur façon propre, en cavale, en évasion, en fuite.
Jack est un ancien comédien célèbre pour avoir joué dans une série célèbre, mais il s'est séparé de sa femme, s'est installé sur la colline en face de sa ferme et espionne sa femme, à la longue vue. Va t elle réussir à s'occuper de la multitude d'animaux, dont il s'occupait scrupuleusement. Il a laissé des consignes.
Ella, l'épouse de Jack qui se retrouve donc seule dans cette ferme et va être obligée de s'occuper des animaux.
Puis, Camille, qui roule sur les routes montagneuses de Californie. À l'arrière de sa voiture, un enfant mutique. À chaque pause, Camille tape frénétiquement sur le clavier de son téléphone pour envoyer de longs mails.
Ces personnages vont finir par se croiser, se rencontrer, apprendre à se connaître.
Des solitaires, en fuite, en cavale.
Au fil des pages, nous allons découvrir les sentiments de ces personnages, les circonstances qui les ont conduit à fuir, à se sauver et à prendre un autre chemin : que ce soit Jack qui n'arrive pas à comprendre la fin de sa brillante carrière, qui a fui son épouse et s'est installée en face pour la surveiller, que ce soit Camille qui n'arrive pas à surmonter la décision de sa mère et qui n'a trouvé que la fuite, que ce soit cet étrange enfant, mutique, mais qui va se révéler avec les animaux de la ferme et qui a accepté la fuite ou l'enlèvement.
L'auteure aborde, à travers les personnages, beaucoup de sujets et nous questionne sur nos sentiments face au deuil, la fin de vie, les rapports aux autres.
Et tout cela se passe dans une nature hostile, hostile par les animaux sauvages qui y vivent (les coyotes), par des humains (des bandes de sans domicile fixe, apparemment dangereux mais qui peuvent devenir des compagnons touchants). L'auteure aussi nous entraîne sur les routes, dans la nature. Ne pas se fier aux premières impressions, essayer de comprendre les autres et soi même.
Un texte qui mêle les genres et qui m'a touché par les situations et les thèmes évoqués avec beaucoup de délicatesse.
#Cavales #NetGalleyFrance
Aude Walker est une journaliste française née en 1980. Elle est aussi romancière, « Cavales » est son troisième roman.
Un roman quelque peu atypique qui m’a un peu déroutée au début de ma lecture.
La Californie en décembre. Sur les routes montagneuses, Camille roule sans avoir de but précis. Elle est accompagnée d’un petit garçon qui ne parle pas. La jeune femme envoie à intervalles réguliers de longs sms à une personne dont on met du temps à comprendre de qui il s’agit.
Une pluie diluvienne rendant les routes impraticables va forcer Camille à s’arrêter. Une femme qui vit non loin de la route, Ella, lui propose de l’accueillir le temps que la tempête se calme.
Ce qu’Ella et Camille ignorent, c’est qu’à quelques kilomètres de là, Jack, le compagnon d’Ella dont elle vient de se séparer, s’est installé dans un mobil-home et observe son ancienne maison à la jumelle à longueur de journée.
Le livre est construit sous la forme de longs chapitres donnant la parole à Camille, Jack et Ella à tour de rôle. On découvre ainsi les fêlures, les blessures émotionnelles de chacun et les secrets qu’ils cachent.
La nature est aussi très présente dans l’histoire.
La définition du mot cavale dans le dictionnaire est : évasion, état de fuite de quelqu’un recherché par la police. Si un seul des personnages est effectivement recherché, les deux autres essaient de se fuir eux-mêmes tout en espérant en un avenir différent.
« Cavales » est un roman qui vaut le détour.
Je remercie les Editions Fayard et Cultura pour sa découverte.
La prose vive et hachée, souvent peu tendre aussi, d’Aude Walker, campe à merveille la fougue et l’impétuosité, la jeunesse et l’inconscience d’un personnage qui essaie à tout prix de se sentir vivant. Le rythme évolue à mesure de la progression, laissant s’insinuer dans les mots « les tentacules invisibles de l’atome qui petit à petit étreignent » (page 51) le héros. Aude Walker a l’art de distiller des informations précises sur un monde opaque s’il en est sans étouffer ni lasser le lecteur, qui ressort de son roman instruit tout en finesse.
Mais « Un homme jetable » est aussi et surtout un texte engagé, politique, qui dénonce les dangers d’un mal que d’aucuns disent nécessaire et les risques que l’on fait prendre à autrui en même temps qu’il rend hommage aux populations que la misère, quelle qu’en soit la nature, pousse à se sacrifier, ces êtres pas moins humains que les autres qui mettent leur vie dans la balance.
Et les gagnants, on le sait bien, sont toujours les mêmes depuis la nuit des temps.
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