"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est un roman dans lequel il n'est pas facile d'entrer.
Tout au début semble confus.
Pas de repères temporels.
Des noms indiens difficilement mémorisables.
Une famille assez compliquée dont on peine un bon moment à se rappeler qui est qui.
Bref, un flou artistique qui fait travailler les méninges.
Heureusement, le fil conducteur, ce sont deux enfants, deux jumeaux dizygotes.
Rahel, la fille et Estha, le garçon.
Tout au long de la lecture on sent qu'un drame a frappé la famille.
Plus on tourne les pages et plus on se prend de passion pour cette histoire.
Les phrases se succèdent comme des vagues qui déroulent les souvenirs.
Le langage de jumeaux, les rituels de certains personnages forment parfois une mélopée poétique, parfois une ritournelle réjouissante.
C'est un roman d'ambiance.
Ambiance de l'Inde, de son climat, de ses traditions, de ses castes, de ses religions.....
C'est un roman familial qui montre antre autre l'importance des paroles et des actes des adultes sur le développement d'un enfant.
C'est un roman d'amour
C'est un roman d'une grande poésie.
C'est un roman unique à l'écriture envoûtante.
Bien qu'il soit long, j'aurais aimer continuer encore avec Rahel et Estha.
Une claque littéraire. Au début j'ai eu l'impression d'un texte en désordre mais j'ai vite apprécié. Quinze jours vont marquer la vie de Rahel et son frère jumeau Estha, leur maman Ammu. J'ai retrouvé ce que j'ai vu de l'Inde, les odeurs et les couleurs et le système de castes qui la caractérise. Un très beau roman.
Cet incroyable titre poétique m'a donné envie de partir pour un voyage en Inde. Dès les premières pages, le foisonnement des personnages bigarrés et attachants évoque avec violence ce magnifique pays. Le texte est splendide. Il provoque des émotions, suggère des parfums, explose de couleurs et de sons. Mais il est aussi labyrinthique. On plonge avec passion dans la vie d'Anjum et de Tilo, femmes sublimes et puissantes puis les références à la politique indienne notamment au Cachemire donne le sentiment de suffoquer sous une montagne d'informations totalement incompréhensibles pour moi. Je ne vais pas pretendre avoir compris toutes les références culturelles et historiques, toutes les beautés de la poésie, toutes les subtilités d'une critique virulente de la société indienne. J'ai cependant partagé avec plaisir le destin d'opprimés en bas de l'échelle. Ce roman laisse des traces. Il raconte l'histoire de femmes soumises à toutes les violences.
J'ai adoré ce livre qui foisonne de petits riens : d'odeurs, de saveurs, d'images colorées, d'atmosphères, d'impressions, de souvenirs. Et surtout la description de l'enfance faite avec une grande justesse. Il me revient en mémoire l'arrivée à l'aéroport de la petite fille et avec quelle finesse l'auteure retranscrit les pensées rêveries de la gamine. La chronologie entremêlée m'a un peu gênée tout au début mais je me suis adaptée très rapidement. En revanche je l'ai conseillé à une amie qui elle , n'a pas du tout accroché et a renoncé à finir ce livre.
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