"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur est contacté par Estelle, une ancienne copine du lycée. Elle a des photos compromettantes du fils du président, Pierre Sarkozy. Elle espère par son intermédiaire vendre ces photos. La question se pose alors pour l'auteur : doit-il aller jusqu'au bout en dénonçant les mensonges de Pierre (la presse a publié le fait que Pierre a failli mourir sur une île au Brésil lors d'une coulée de boue alors qu'en réalité, il faisait la fête sur une autre île au même moment...) et en montrant par la même occasion le luxe dans lequel vit la famille Sarkozy. Après quelques recherches, il se rend compte que ces photos n'ont aucune valeur puisque Pierre lui-même les a publiées sur sa page facebook. il décide alors d'avertir Pierre que ces photos pourraient choquer l'opinion publique. Celui-ci les retire !
L'auteur dénonce ici l'évolution de la société, tout le monde étale sa vie sur facebook et cela peut devenir dangereux pour certains...
Le sujet est intéressant mais cela ne suffit pas. J'ai peu apprécié ce roman, l'écriture n'étant pas toujours fluide, et pourtant il se vante souvent de savoir manier la langue française. Il me fallait relire plusieurs fois les mêmes phrases. On a l'impression de lire un adolescent qui se révolte contre la société, contre le président, contre les "riches", alors que lui-même n'a pas à se plaindre de sa situation. Quant à sa vie et son entourage, ce n'est pas vraiment mon idéal : ordinateur, smartphone et drogue ! Et le travail dans tout ça ? Sans pour autant être riche et sans voter pour Sarkozy, je ne me suis pas retrouvée du tout dans ce roman.
"Le miracle" d'Ariel Kenig est un objet étrange, un roman assez court (144 pages) qui renferme une incroyable quantité de thèmes abordés, de genres littéraires différents, rendant le compte-rendu un peu difficile.
Roman, autofiction, ouvrage historique sur un moment précis de notre humanité, petit opuscule sociologique, "Le miracle" est tout ça à la fois et plus certainement. C'est beaucoup pour si peu de pages. C'est facile à lire sans être totalement enthousiasmant. A vouloir courir trente six mille lièvres à la fois, le livre en devient un peu indigeste mais reste sympathique. Assez pour que dorénavant j'inscrive Ariel Kenig dans mes auteurs à suivre, car, ce livre, pas tout à fait abouti à mon goût, recèle assez de qualités pour penser que la suite risque d'être vraiment prometteuse.
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