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la vie de judith , institutrice, est tellement fade qu'elle se jette sous un ttrain. Paul, le cheminot, freine a temps. Le choc a bien lieu ; subjugués par le romantisme de la situation paul etr judith se marient. Paul , veuf, vit avec sa file caroline, . Mais judith est jalouse de caroline, elle tente de noyer sa fille, elle ne tarde pas a mepriser ce mari qui ne lui donne pas assez. Etre faible, paul va se mettre a boire, les cris et les coups ont remplacé à ce qui ressemblait a de l amour. Judith devient la maitresse d arno, un de ses élves, mais quand elle devient enceinte , le scandale éclate. Ce livre, difficile, est un beau portrait d'une femme décue dans ses éspérances de bonheur
Tout petit roman dérangeant, par le thème abordé bien sûr, mais surtout par le parti pris de la romancière de faire de ce rapt une histoire d'amour. Elle pousse à fond le fameux "syndrome de Stockholm" rendant Lena amoureuse et vraiment dépendante de son ravisseur. Qui au final, pendant ces dix années a profité de l'autre ?
Certes, Victor en se rendant coupable d'un enlèvement et de l'enfermement d'une fillette devenue femme a débuté les hostilités. En l'empêchant de sortir, il en a fait "sa chose" qui, au lieu de lui en vouloir, l'adule. Mais Lena contraint Victor à une histoire d'amour physique, lui qui recherche la pureté des corps et donc l'absence de relation charnelle.
Librement inspiré de la célèbre histoire de Natascha Kampusch, le roman de Anne-Sylvie Sprenger explore les troubles de l'attachement et notre fascination pour les faits divers.
Néanmoins, après ces critiques positives, je dois dire que je crois être passé un peu au travers de cette histoire. Pas vraiment passionné par ces personnages, comme je ne l'avais d'ailleurs pas été pour Natascha Kampusch et son ravisseur. Peut-être mon indifférence au fait divers dirige-t-elle mon manque d'attrait pour ce livre ? J'aurais préféré que l'auteure noircisse un peu plus des nombreuses pages blanches présentes dans son roman, pour épaissir encore ses personnages.
Et puis, je finis par croire que je suis allergique aux fins de livres ou de films : Anne-Sylvie Sprenger finit par une espèce de pirouette inattendue, mais pas totalement imprévisible tout autant inutile à mon sens que caricaturale.
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