Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
J’ai choisi ce titre parmi tout les autres pour l’ambiance que la quatrième de couverture promettait. J’avoue avoir été assez étonné par le style « très courtes énigmes ». A chaque fois il n’y a que très peu de pages et toutes les enquêtes ne sont pas aussi riches les unes que les autres. Et pourtant j’ai aimé. Au début j’étais frustrée de ne pas pouvoir découvrir par moi-même, aux moyens d’indices, qui était le tueur ou la créature qui était en cause d’un trouble. Et finalement, là n’est pas l’important, la véritable enquête c’est celle de l’identité de notre héros et de sa drôle de compagne « la Corneille ».
A chaque fois le surnaturel apparaît et nous montre les travers des hommes. En effet, Lord Nermeryl ne vient pas pour de simple enquête que Scotland Yard pourrait résoudre. Lui intervient quand on l’appel, quand un mystère (que les humains ne comprennent pas) plane … Mais qui est le plus horrible ? L’attitude des hommes face au surnaturel ou l’attitude des démons & autres créatures une fois sur Terre ?
Et entre toutes ces questions, nous avons Lord Nermeryl qui malgré ses enquêtes et les morts aime prendre du bon temps. Mais ça, je vous laisse le découvrir par vous même ! Attention à ne pas être charmé …
Absinthes & Démons se lit très vite, que dit-je, je l’ai quasi englouti de façon gourmande avant de me rendre compte que j’arrivais à la fin, au bout de notre ultime chapitre. C’est un roman légers avec plein d’allusions à la sensualité de notre héros . Très agréable à lire entre deux romans un peu plus complexes, il permet de se détendre dans un cadre gothique et fantastique anglais.
Ambre Dubois est donc une auteur que je vais suivre … J’ai bien envie de découvrir quelques titres sur les vampires qui sont ses créatures favorites !
un très bon fantasy en Ecosse, un excellent moment de lecture
À Londres, la vie est très agitée : d’étranges cadavres apparaissent en effet dans la capitale, une rose blanche plantée sur leur torse et entourés d’une mystérieuse magie. Stella, vampire exilée de Hongrie, est chargée par le Prince de la ville de découvrir le responsable de ces crimes avant que l’affaire ne menace la communauté vampirique. Mais, dans ce monde impitoyable de secrets et de machinations, ce n’est pas tâche facile. Marquise des Ténèbres, le troisième tome de la saga Les Soupirs de Londres, nous fait voyager de la Tour de Londres aux anciennes contrées d’Écosse pour tenter de découvrir la vérité.
Quelle idée de commencer par lire le troisième tome d’une saga ! En effet, tous ceux qui me connaissent savent probablement que ce n’est pas dans mes habitudes. Pourtant, je dois avouer que je ne le regrette pas… et que je compte bien me procurer les deux volumes précédents, ainsi que celui à venir. Vous l’aurez probablement compris, Marquise des Ténèbres a été pour moi un vrai coup de cœur.
C’est en lisant le résumé et d’autres critiques très positives que je me suis laissé tenter. Forcément, une intrigue qui se déroule dans la ville de Londres, une ville que je connais bien et que j’adore, c’est intéressant, mais c’est aussi risqué parce qu’il m’est très souvent arrivé d’être déçue. Déçue du manque de détails, des descriptions peu réalistes, de l’ambiance « cliché ». Dans son roman, Ambre Dubois a su exploiter avec un brillant succès les avantages de cet endroit historique. Nous sommes immédiatement plongés dans ses rues obscures et, grâce à de nombreuses brèves descriptions intégrées au récit, nous nous imprégnons de l’ambiance des lieux sans même nous en rendre compte, à tel point que nous pouvons sans peine nous représenter le décor des scènes. De plus, le petit voyage en Écosse, bien que très court, m’a beaucoup plu.
Le fait que l’intrigue se déroule à l’époque victorienne est un choix qui me semble extrêmement judicieux, car il va de pair avec l’intrigue, emplie de tentatives de séduction, de jeux de pouvoir, de manipulation et de sombres secrets… en bref, avec le peuple des vampires de la capitale. L’introduction de ces personnages surréalistes dans une ville connue et à une époque historique est un mélange extrêmement intéressant et très inhabituel.
Je dois avouer que je ne partage pas la fièvre actuelle de toutes les sagas de vampires comme Twilight. Plus encore, c’est un genre que je ne connais pas du tout – sauf, bien sûr, pour avoir lu Dracula de Bram Stoker – et qui ne m’attire généralement pas, mais je pressentais que Marquise des Ténèbres serait différent, une sorte d’équilibre entre la réalité et le surnaturel. Bien que centrés sur la communauté de vampires de la capitale, nous sommes constamment en relation avec ce qui se passe dans le monde des hommes, ce qui, pour moi, ajoute du crédit à l’histoire.
La grande force du roman réside tout d’abord dans les personnages, qui ont tous une véritable personnalité et un caractère fin. Même si on ne les a pas rencontrés dans les tomes précédents, on arrive à les cerner relativement rapidement et ce, plus grâce à leur manière d’agir qu’à de longues descriptions. Je me suis immédiatement prise d’affection pour Stella : elle n’est ni la typique héroïne faible et manipulée qui doute d’elle-même, ni la super héroïne qui peut vaincre tout le monde et gagner à tous les coups. En tant que personnage central du roman, nous avons l’impression que les autres protagonistes gravitent autour d’elle. La relation qu’elle entretient avec Drake, en particulier, est étrange et complexe et m’a beaucoup plu. Quant au Prince, il est si mystérieux qu’il attire forcément l’attention : quel est son passé ? Quel est son but ? Puis, parmi ces êtres difficiles à comprendre, nous avons Corwin, touchant par son côté humain, ainsi que deux hommes intéressants : un détective et… Sherlock Holmes.
On voit donc que l’auteur sort des sentiers battus et nous propose des personnages développés qui ont chacun un rôle précis à jouer… bien que nous ne sachions pas – encore – toujours à quoi nous en tenir. C'est là un autre point fort de ce livre : l’intrigue en elle-même. Nous nous retrouvons immédiatement submergés dans le mystère de la Tour de Londres mais, plus que la résolution de l’enquête, c’est l’histoire qui va avec qui m’a intéressée. Le passé des personnages, leurs motivations, leurs buts, leurs rêves… Être immortel n’est pas si simple et, après avoir refermé le livre, j’en reste à me demander qui dit la vérité et qui ment pour manipuler et parvenir à ses fins… Ce qui, bien évidemment, donne envie de découvrir la suite !
Commencer par le troisième tome de la saga ne m’a posé aucun problème. Je dois admettre que j’avais quelques appréhensions à l’idée de ne pas connaître les personnages et de ne pas savoir ce qui s’est passé auparavant, mais je me suis bien vite rendu compte que ce n’était pas important. Le personnage de Corwin est, il me semble, important car il permet une introduction en douceur tout en évitant des descriptions qui paraîtraient peut-être quelque peu artificielles. En raison de sa récente transformation en vampire, il ignore encore bon nombre de choses sur ces êtres et Stella lui donne des explications, en profitant ainsi pour rappeler aux lecteurs les éléments clés les concernant.
La manière dont Ambre Dubois conçoit les vampires m'a beaucoup plu, en particulier en ce qui concerne leur démon intérieur, une image qui m’a vraiment parlé. Les différences d’ancienneté, les pouvoirs et les capacités de chacun… tout est exploité et explicité, ce qui nous permet de nous faire une idée claire du fonctionnement de la communauté, malgré les mystères qui continuent à planer sur la Tour de Londres.
La plume de l’auteur m’a enchantée, en particulier lors des descriptions de la ville et des dialogues. Ce qui est sûr, c’est qu’Ambre Dubois sait utiliser ses connaissances pour nous entraîner dans l’histoire. Je dois quand même soulever un point négatif qui m’a beaucoup dérangée dans ma lecture : les coquilles à répétitions, que ce soient des erreurs d’orthographe, une mauvaise ponctuation ou, surtout, des fautes de frappe et de typographie. Je dois dire que j’ai été passablement gênée au fil des pages et je trouve cela vraiment dommage, en particulier dans un roman qui frôle la perfection sous tous ses autres aspects – personnages, couverture, intrigue, plume de l’auteur.
Je termine en remerciant le forum A&M pour l’organisation de ce partenariat, les Éditions du Petit Caveau pour leur confiance et, bien sûr, l’auteur, pour cette intrigue extraordinaire. En attendant la suite, je n’ai plus qu’à lire le début de la saga.
La Dame sombre, premier tome des Damnés de Dana, nous entraîne immédiatement dans le vif du sujet. Une jeune femme se réveille au pied d'un cercle de menhirs, incapable de se rappeler son identité. Forcée à fuir par un étrange personnage menaçant, elle est recueillie par un clan picte et s'installe avec eux en attendant de retrouver la mémoire. Cependant, la quête de son passé n'est pas la seule préoccupation de la jeune femme ; en effet, le peuple celte est menacé, non seulement par les créatures des Ombres, mais également par les Romains, qui poussent leur conquêtes de plus en plus au nord du mur d'Hadrien.
Comme j'ai un intérêt particulier pour le monde celte, c'est tout d'abord le décor et la période durant laquelle se déroule le roman qui m'ont attirée : des lieux magnifiques où la nature est reine, des légendes passionnantes, des dieux et autres créatures mystérieuses... L'idée d'y introduire des vampires me paraissait intéressante, quoique un peu étrange, car je ne les aurais jamais imaginés dans ce contexte. Je dois toutefois admettre que je me suis rapidement laissé séduire par ce mélange inédit qu'est la rencontre entre Pictes, Romains et vampires... et peut-être même d'autres créatures mystérieuses, qui sait?
La plume d'Ambre Dubois m'a une fois encore transportée par sa légèreté et son côté poétique. Malgré un rythme plutôt lent dans certains passages, on ne se lasse pas de la lecture; les mots nous portent de découvertes en mystères, nous poussant à chercher des réponses, aux côtés de l'héroïne, sur son identité. De plus, les explications historiques nous permettant de faire connaissance avec les dieux et la culture celte s'insèrent très naturellement dans le récit ; n'importe quel lecteur a donc les clefs en main pour comprendre cette période passionnante de l'histoire.
L'intrigue en elle-même est bien construite, même si j'ai parfois trouvé qu'elle méritait d'être un peu plus développée ; tout semble un peu simple, les pièces du puzzle s'emboîtent de manière un peu trop parfaite pour que les événements soient réellement crédibles. De même, la relation amoureuse qui s'instaure entre notre héroïne et son jeune guerrier est un peu trop rapide à mon goût, mais ces passages romantiques sont toutefois très agréables et romantiques.
Nous rencontrons plusieurs autres personnages, ce qui est très agréable car nous ne nous focalisons par uniquement sur l'héroïne, comme c'est bien souvent le cas dans ce type de romans. Ainsi, chaque personne est bien développée et les descriptions précises des scènes nous permettent généralement de nous faire une idée précise de leur personnalité, y laissant toutefois la part de mystère nécessaire, en particulier dans le cas de vampires.
Si la première partie du roman s'écoule de manière relativement paisible, malgré les différentes menaces pesant sur le clan picte et les interrogations de notre héroïne, la fin présente un retournement de situation qui m'a incroyablement surprise. Autant dire que je ne m'y attendais pas du tout et que l'effet est donc très réussi. L'unique élément que je pourrais critiquer dans ce sens, sans en dire trop pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs, est que les raisons données pour expliquer cet acte me paraissent un peu faibles. En réfléchissant aux conséquences que cela entraîne, j'ai de la peine à m'imaginer que tout ait commencé ainsi. Cependant, comme il ne s'agit ici que d'un premier tome, la suite nous réserve peut-être encore des surprises et d'autres explications un peu plus convaincantes.
Ambre Dubois nous propose donc un roman riche en rebondissements, mêlant histoire et fantasy: dans un monde où la religion de Rome devient si importante sur tout le continent, nous découvrons les anciennes croyances d'un peuple celte proche de la nature et polythéiste qui doit se battre pour conserver sa culture et ses traditions. Des éléments mystiques s'ajoutent ensuite à la trame, nous proposant un alliage pour le moins original.
La Dame sombre est mon premier coup de cœur de l'année. Je remercie le forum A&M pour l'organisation de ce tour, les Éditions du Chat Noir pour leur confiance et, bien sûr, l'auteur pour son histoire entraînante et originale. J'attends la suite avec grande impatience !
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