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Pendant que Kathleen, Cassie, Chimani et Daisy se retrouvent menée à un pénitencier rempli des pires hommes que l'ouest comporte, Abigail elle se voit une fois encore réduite en esclavage, mais cette fois utilisée pour un de ses dons... naturels.
Nos ladies, la rage au cœur plus que jamais, se retrouvent encore en fâcheuse posture.
Malgré la peur et le danger, enfermées, maltraitées, humiliées et salies, elles ont toujours de la ressource et surtout une seule idée en tête : être libres !
Et elles vont tout faire péter.
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Mais qu'est ce que je les aime ces cinq là !
Acculées, rabaissées, utilisées, elles subissent tout ce que les femmes subissent en concentré.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles en prennent plein la gueule, mais qu'elles rendent la monnaie !
Chacune différente mais de plus en plus unies et soudées, nos Ladies secouent les codes du western (oui, ok, Olivier Bocquet les aide un peu) et mettent une raclée à tout ce qui traine comme pires personnages du coin (et pas que les hommes, loiiiin de là).
C'est tout bonnement jouissif, même si on serre parfois les dents pour elles quand c'est tendu, on appréhende avec elles et on se prend l'envie d'aller enfoncer un bâton de dynamite (allumé) là ou ce n'est pas prévu au départ à certains personnages particulièrement dégueux !
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Au dessin, même topo !
Anlor et Elvire de Cock se la jouent un peu plus huis-clos, faute aux barreaux !
Les personnages ont toujours de vraies gueules, c'est dynamique en diable, ça pète dans tous les sens, mais certains passages ici sont beaucoup plus touchants.
Nos ladies souffrent, et on souffre avec elles.
Les ambiances, les regards parlent, les lumières camouflent ou aveuglent.
Pas lieu de s'ennuyer un instant et on dévore les pages, aaaaah mais pas trop vite, pas trop vite !
C'est la fin...
Mais du 1er cycle, donc on retrouvera nos ladies.
Avec des guns ou autre chose, elles sont dangereuses, elles n'ont rien demandé, mais je serais vous, j'irais pas trop les chercher sinon... vous allez les trouver !
Quand quatre femmes se retrouvent emprisonnées dans une prison pour hommes de l'ouest américain, ça crée forcément quelques remous. Seule solution possible pour Chimani l'indienne, Kathleen la veuve bourgeoise, Cassie la fille de joie et Daisy l'instit retraitée, accusées de plusieurs meurtres et agressions, l'évasion !
Dans le troisième tome de cette série western qui s'amuse à en casser les codes, on retrouve nos héroïnes en fâcheuse posture. Elles ont déjà eu l'occasion de prouver l'étendue de leurs ressources et le scénariste Olivier Bocquet leur concocte pour la troisième fois un épisode à la hauteur de leur réputation.
C'est toujours aussi divertissant et agréable à lire, porté par le dessin si vivant de Anlor. Les personnages sont bien trouvés, différents et épatants, au passif lourd qui se dévoile petit à petit. Les planches sont ultra dynamiques tout en restant très lisibles. Une grande réussite !
Cette série poursuit son chemin étonnant et ébouriffant. On s'est attaché à ce groupe et on a clairement envie d'en poursuivre la découverte, les failles passées, tout en suivant leurs aventures dans lesquelles leur solidarité fait merveille.
Une bd en mode western tonitruant féminin. Le récit est bien rythmé, équilibré. Un découpage vif et une colorisation bien choisie viennent soutenir de manière adaptée cette histoire. Graphiquement, c’est agréable à regarder. On se laisse entrainer dans la lecture, mais…
Car il y a des « mais »… On surfe totalement sur la vague du moment, en mode sororité, pseudo féminisme, avec des personnages assez caricaturaux tant du côté des personnages féminins d’ailleurs que masculins.
Dans ce récit, les femmes sont les héroïnes ; maltraitées, acculées, elles sont amenées à prendre les armes, à se défendre contre les hommes. Dans le fond, le discours est très manichéen, les gentils (les femmes), les méchants (les hommes), c’est blanc ou noir. Or, la vie est faite de gris… D’une palette de gris… Le tome 2 ne parvient pas à revenir sur cet écueil présent dès le tome 1. Une bd contreproductive pour le féminisme tel que je le conçois.
Il manque cette profondeur dans la psychologie des personnages, dans l’ambivalence qui nous constitue tous, afin de permettre à cette bd d’être autre chose qu’un simple bon moment de lecture.
Quand dans un film il y a des armes à feu, je suis le genre de personne qui ferme les yeux en disant « dis-moi quand c’est fini », alors une BD où le mot « GUNS » est directement dans le titre, ça ne m’inspirait pas tellement. Mais face aux très nombreuses recommandations, j’ai (encore une fois) craqué, et je me suis régalée !
Dans l’Ouest sauvage américain, être une femme ce n’est pas vraiment l’idéal, et l’équipe hétéroclite de cette BD cumule à peu près toutes les raisons d’être opprimée. Cinq femmes que tout pourrait opposer, mais qui ensembles vont décider de se battre pour leur liberté et le droit de vivre comme elles l’entendent. Autant vous dire que les hommes qui s’attendent à les mater rapidement risquent d’être surpris.
Il y a un côté jouissif à voir ces femmes devenir des guerrières et massacrer ceux qui veulent les enchaîner. Laissant de côté leurs différences, elles créent des liens puissants et ne reculent devant rien.
Le dessin est à leur image : explosif ! Certaines scènes semblent tout droit sorties de films de Tarantino (enfin, quand j’ai les yeux ouverts pendant un film de Tarantino), et je pense qu’il est assez rare d’autant jubiler devant un tel déferlement de violence. Vous l’aurez compris : j’attends la suite avec impatience !!!
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